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  • le neuvième cercle de l'enfer économique

    Special dedicace à Jacques

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    Deux stratégies s’affrontaient autrefois, dans le combat que le capitalisme livre à lui même :
    La première à l’exemple des USA laissait librement proliférer la valeur d’échange et la course à l’argent.
    La seconde (social libéralisme que vient juste de découvrir le PS en France) visait à contrôler l’accumulation du capital et à le restituer en partie à la société.
    Les deux ont échouées et le passage de l’une a l’autre à l’image de Freddie et Fannie (organismes de financement de l’immobilier) aux USA est voué à l’échec et n’a rien rien à voir avec le pragmatisme si ce n’est essayer de faire tourner une roue carré en nationalisant les pertes au frais du contribuables.

    Il n’y a à terme plus d’autres solutions pour la masse financière en expansion accélérée par les pays émergents que l’anéantissement, soit par la déflation et l’effondrement des cours artificiellement gonflés, soit la reconversion de ce capital en nouveau mode de production et de consommation durable ce qui prendra plusieurs années et n’est pas certain d’être approuvé par des populations persuadées que la croissance est infinie.

    Les tensions à l’ OMC nous démontrent à quels points, l’ angoisse des sociétés occidentales si fières de leur spectaculaires niveau de vie rameute pour un tour de piste éphémère, les valeurs mortes du passé comme le protectionnisme.

    Protectionnisme et religion (politique de civilisation)


    Car si l’on veut parler de religion, tel Vigile guidant Dante (la divine comédie) dans les cercles de l’enfer nécronomique, nous pénétrons aujourd’hui dans le neuvième cercle, le dernier…
    Le profit a court terme détermine un point concentrique d’ou se règle la distance de notre horizon et celle ci se raccourcit de jour en jour tant il s’agit avant tout de rogner sur les échéances.
    Krach rampant ou Krach lent tel qu’on le définit aujourd’hui aux USA.
    L’économie est rentrée en phase d’implosion lente.
    Tel est aussi l’état prévisible de ceux qui ont abandonnés leur existence à l’économie qui repose sur la confiance.
    Les endettés du profit et de la valorisation ne survivront pas ou difficilement.

    Le souffle vivifiant du commerce international qui avait aéré le monde vient de se refermer.
    Aucun pays n’annonçant de nouveaux monde de production ou de consommation.
    Il nous faut désormais acquiescer au sort suicidaire qui nous est fait et par lequel une économie en dépérissement nous enjoint de dépérir avec elle.
    Bienvenue dans la Très grande dépression et la perte du bonheur dans les démocraties de marché.

  • Obama peut il sauver le Monde : feuilleton de l'été

    En France, nous avons élu Kennedy, nous nous retrouvons avec Louis de Funes, un petit agité qui sprinte dans un marathon parti il y a 30 ans et qui essaye de mettre en place les recettes qui précisément ont causé la faillite du système financier mondial (favoriser le crédit et l’endettement des particuliers, faire de la France un pays de propriétaire, obsession de la baisse des taux pour financer la croissance).

    Nous aurions pu en fait élire n’importe qui d’autre, les effets auraient été les mêmes voir pires.

    L’art du commentaire est tout ce qui reste aux hommes politiques dont le marché mondial à fait ses salariés.
    La réalité nécronomique les a dépouillé des illusions dont ils nourrissaient la crédulité populaire et qui confortait chez eux l’impression d’exercer un pouvoir.
    L’objectif est maintenant d’éviter la panique dans le grand supermarché mondial.

    Appauvrissez vous pour que survivent ceux qui mettent leur salut dans l’argent clame le Marché.

    Il n’est pas nécessaire d’avoir d’autres argument vis à vis des populations.
    La résignation les porte à contempler sans réagir et sans s’indigner le siphonage de leur patrimoine.
    Après tout, ils en ont bien profité, ils ont même hypothéqué l’avenir de leurs enfants en les endettant dés la naissance (40 000 euros par enfant en France, solidarité avec le déficit oblige).
    Et puis,
    cela fait belle lurette, que l’économie a asphyxié la radicalité qui existait chez les hommes et qui ne s’illustre guère plus que dans nos banlieues ou l’envie de consommer se marie volontiers à la violence.

    C’est sans doute ce qui explique le changement de ton de Christine Hagarde qui vient de rappeler
    « la priorité absolue n'est pas de baisser les impôts » mais d'« éliminer le déficit public ».
    Comprenez :
    et puisqu’on ne peut pas faire payer les gros (niches fiscales), il reste encore une solution : faire payer les petits.

    Sauvez la France de son déficit abyssal
    , c’est sauver la vie de vos enfants, nous dira t’on dans peu de temps dans une publicité gouvernementale ;

    Et l’unique moyen d’éviter qu’ils finissent congelés comme nos économies ou qu’on les oublient comme un parapluie sur la banquette arrière du Krach mondial.

    C’est aussi pour les hypothétiques futurs retraités la garantie de ne pas se faire taper dessus par leur engeance.
    Un fils qui tape son père , c’est démoralisant…
    Mortelle engeance...

    Nécronomiquement votre

  • Sépultures d'entreprises

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    De la chasteté à la virginité, du mysticisme à la gnose, du corps épris de pureté au corps parfait,
    Le diable œuvre à notre avancement, qui nous ramène par les voies du désordre à l’état originel : virginité, boucle d’azur dorée :
    Eut il existé un jour d’autres Anges que les golden boys nous clament les marchés financiers pour être sûrs que nous avons bien compris que notre sort était entre leur main et que nous nous étions condamner à les renflouer en tant qu’actionaire ou en tant que contribuable et même les deux, et le cas échéant mourir pour eux.
    Alors que leur croissance a été basée sur la création de dettes pas de richesses.

    Du balancier des comptes, chaque cadence dessine l’Amen.


    Nécronomiquement votre
    PS Crédit agricool (deuxième semestre sépulture d’entreprise)