A la demande générale, retour vers l'orthodoxie pédagogique nécronomiste (cf Alexandre) A Gaby : Le Grand Jeu est irrémédiable ; il ne se joue qu'une fois. Nous voulons le jouer à tous les instants de notre vie »Roger Gilbert-Lecomte, avant-propos
- 1 La crise que nous connaissons est organique et sub-organique : d’une part l’entreprise est faite pour créer des richesses, pas des emplois, d’autre part le capitalisme financier ne rêve dans un délire autiste que de s’auto suffire si possible sans travailleur et sans consommateur ainsi 40 % de la richesse crée de part le monde ces dix dernières années ne l’a été que par la spéculation non relié à un outil de production. Cet argent nouvellement crée n’a pas servi à un bien être commun.
- 2 Nous transitons d’un monde où le capital importait le travail à un monde où le capital s’exporte vers le travail (là ou il est le moins bien payé).
- 3 Dans le même temps où nous exportions de la richesse, nous continuions à importer de la pauvreté (Les lois de l'attraction / Attraction des astres/goût du désastre) Cela s’appelle croiser le bonheur. (Rama Yade va pouvoir chanter la Marseillaise au Stade de France).
- 4 L’identité nationale du consommateur n’existe pas car nous sommes passés d’un marketing localisé à un marketing mondialisé. Nous sommes désormais uniformisés en goûts et en couleurs (nos banlieues sont peuplées d’américains et de culture américaine Macdo, Nike, coca, michæl Jackson etc.…
- 5 L’économie ne fonctionne que de bulle en bulle. La nouvelle bulle est la bulle verte, unique moyen de revendre tous les produits à toute la planète et de générer une vraie croissance. La bulle certes décollera le jour où l’offre des entreprises sera synchrone avec les Marchés financiers et où les consommateurs y adhéreront.
- 6 Si ils ne veulent pas y adhérer majoritairement comme c’est le cas. Ils seront forcés, d’abord par des incitations, ensuite par des lois.
- 7 Dans les démocraties de Marché (société ou la consommation représente plus de 50% du PIB) l’acte d’achat est plus important que le droit de vote car notre avenir commun se joue au centre commercial.
- 8 Derrière chaque acte d’achat se dissimule un plan social
- 9 L’illusion de la jouissance immédiate et du bonheur payable à tempérament est morte pour le plus grand nombre …Fin du crédit pour les pauvres.
- 10 Il ne peut y avoir de révolution car il n’y a pas convergences des luttes au plan mondial
- 11La décroissance n’étant qu’une histoire de bobo blanc urbain d’Europe de l’ouest, stopper de consommer sans sommation est le dernier acte insurrectionnel individuel.
- 12 Il ne sert à rien de travailler en dehors des périodes de croissance si ce n’est à s’occuper, toutes les dettes d’état et les emprunts seront payés par les contribuables et par tous ceux qui ont intérêt à maintenir une cohésion sociale.
- 13 Chômage, Rsa, emplois aidés et sur aidés, associations, nous sommes tous condamnés à être sponsorisés pour consommer.
- 14 Si l’on souhaite survivre dans pareil système, il faut s’en servir à l’identique de ce qu’il se sert de nous. Ce qui signifie, nous caler sur son rythme. (le beat, le tempo…)Autrement dit ne travailler qu’en période de croissance et se faire sponsoriser pour consommer en dehors de ces périodes.
- 15 La TGD (Très Grande Dépression) n’est pas une dépression au sens où les économistes traditionnels l’entendent elle est assimilable à un phénomène de perte du bonheur dans les démocraties de Marché. Sans dépression, il n’y aura pas d’euphorie. Ce qui veut dire que nous sommes condamnés à la croissance anémique.
- 16 Pays par pays, ce sont les plus pauvres qui ont fait le plus d’enfants hors les indicateurs les plus avancés du bonheur (World Hapiness Database) démontrent que le bonheur diminue avec le nombre d’enfant dans les sociétés de consommation. De même, le bonheur diminue avec la culture.
- 17 Sépulture d’entreprise / Personne ne reconnaît la valeur du travail, tout le monde reconnaît le pouvoir de l’argent et pour le reste, il y a le développement personnel.
- 18 En face du capitalisme, il ne reste plus que les républiques islamistes (d’où les débats actuels sur la Burka qui menace quand même moins l’avenir de nos démocraties de Marché que la Money Power qui détruira encore 25 millions d’emploi en 2010 selon les chiffres de l’OCDE.
- 19 Dans les Démocraties de Marché, le vrai sens de notre vie est de consommer. L’intégration des individus dans nos sociétés se fait par le truchement des Mass média financés par la Grande Conso.
- 20 Ainsi fonctionnent les démocraties de Marché////