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  • Lunar Caustic

     Se retrouver dans un état d'extrême secousse, éclaircie d'irréalité, avec dans un coin de soi-même des morceaux du monde réel. Antonin Artaud


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    JPC et Fanny fiancée intersidérale


     

    Pour les nécronomistes, l’économie est considérée comme la dynamo d’un système où TV, politique, Football et Euromillion sont d’une importance égale.

    Pendant que les politiques vivant la solitude du moniteur de ski, les hivers de neige tardive (merci jwb),se métamorphosaient en cosmonautes  et gravitaient au-dessus de nos têtes nous promettant la lune, les nécronomistes  munis de leur télescope nécronomique comprenaient que dans les paysages lunaires, la mer des crises est proche de l’océan des tempêtes  et que par conséquent, mieux vaut se rendre directement à la mer de la tranquillité où l’on s’extasie heure par heure et jour par jour de ce que l’on peut ramasser sur les trottoirs ou dans les caniveaux.

    Il n’était pas nécessaire d’attendre d’être un extra-terrestre pour le devenir.

    Marché à Barbés, dernière market place où l’on pouvait encore acheter des légumes à bas prix, ramassage de radiateurs électriques et de serrures trois points dans les entreprises en dépôts de bilan avant liquidation, pauvreté rimait avec créativité.  Tel était le quotidien des anges déchus du paradis du stress et des paillettes.

    Confiance, hors taxe, main à la main, l’économie parallèle battait son plein de super pour tous ceux qui étaient  bloqués par les persiennes de fer de leur compte en banque.

    La fameuse reprise était "Higher"  donc pas ici-bas. L’argent ne franchissait pas malgré les milliards déversés, le coffre-fort des banques. 

    Le bonheur n’était pas dans le prêt, nous ne pouvions donc plus mourir à crédit.

    Cela nous permettait de ne pas confondre la vie avec une accumulation de gadgets et de savoir reconnaître le travail lorsqu’il est déguisé en loisir dans les démocraties de Marché.

     

    TVA (travail à valeur ajoutée du consommateur)

    Nécronomiquement votre

  • Punks not dead et hiver de force

     

    A Paris fin 2013, l’ hiver de force et sa masse de plans sociaux faisait son entrée.

    Les Experts en démontage d’illusions ((dont je fais partie), devenus dès lors princes en exil dans leur propre pays croisaient les marchands de charbons et les autres routines en question dans une ambiance de retour aux années de plomb et de dézingage des institutions.

     A Thor ou à déraison…

     

    Les dentiers des rentiers et  l’Allemagne saluaient ses héros du job à 1 euro en leur promettant un salaire minimum et ainsi participer à la grandeur de la nation en venant gonfler la demande intérieure et surtout faire taire les détracteurs qui prétendent comme les USA que la croissance allemande s’effectue au détriment des autres pays.

     

     L’Espagne où la retraite se prenait  à 67 ans s’apprêtait à voter une nouvelle réforme prévoyant d’indexer les pensions sur la croissance et l’espérance de vie. Plus on vivra vieux moins on gagnera.

     Les retraites en cloche précèdent les salaires en cloche (diminution au fil du temps et de la présence en échange de ne pas être viré) car  on finira par penser à juste titre que plus l’on vieillit plus nos besoins diminuent et que ce que l’on prolonge n’est pas la vie mais la vieillesse. Un train de vie est aussi un train de mort et par conséquent le marché de la dépendance à la vie ne peut être réservé qu’au plus nantis d’entre nous.

     Etait cela l’unique moyen d’éviter les émeutes transgénérationnelles quand pour le reste de la population, et ceux qui pouvaient rester dans la compétition, la déflation salariale régnait en maitresse tyrannique ?  Il ne s’agissait plus d’euthanasier papy mamy mais de vivre sur leurs retraites.

    Loi du score oblige, les Market friendly  n’avaient qu’un souhait l’espagnolisation de la France.

    La bulle verte ne pouvant pas décoller, l’écotaxe en étant la parfaite illustration, ne restait plus qu’à faire le choix entre les vivants et les morts comme les sociétés de transport.

     Et apprendre par des mots à gérer une schizophrénie…

    La promesse d’un monde meilleur était-elle suffisante pour convaincre la légion des damnés que l’on avance bien mieux le ventre creux pour sauver ses enfants ?

    La génération ninja no income, no job, no asset devenait une génération perdue entre le gaz de schiste et le gaz de shit.

    Le ministère de la propagande du redressement industriel pouvait tenter d’expliquer le pacte faustien qui nous était proposé A savoir que ce que nous gagnons en tant que consommateur nous le perdons en tant que travailleur. Nous ne pouvions plus acheter français condamnés que nous étions comme les autres pays d’Europe à nous appauvrir sur le lieu même de notre richesse.

     

    PS

    Séquence musicale que vous ne trouverez pas dans les échos :

    Daf  redevenait à la mode en refusant par anticipation la transfusion et les conseils obamesques.

    http://www.dailymotion.com/video/x1v5bi_daf-der-sheriff_music

    Richard Hell pouvait aller en enfer avec la génération vide

    http://www.youtube.com/watch?v=TP3x-VdOb44

     

     

  • Déprime et des primes mais le Graal au bout...

     

    Comme prévu Mario Draghi abaisse les taux pour combattre la déflation (voir ci-dessous).

    Ce faisant, sa mission étant de combattre l’inflation, il constate que d’inflation, il n y a pas, hors celle des taxes et impôts.

    Rachida Dati qui en son temps avait confondu inflation et fellation doit être malheureuse. Il n’y a donc pas d’augmentation du gout de la vie …Mais l’inverse une augmentation du dégout de la vie…La déflation salariale. Passage de la prime de licenciement à la déprime///

    Pour le reste, rien de nouveau ; Juste des banques centrales qui prêtent aux banques pour qu’elles achètent des dettes d’état et puissent faire des plans sociaux et récupérer l’immobilier des endettés…. Magnifique….Le viager, c’est l’avenir. Parlez en aux amis de feu le Crédit Immobilier de France...

    Soyons optimistes, faisons confiance à la BPI et à la créativité des français unis dans une poussée collective comme pendant la guerre de 14….

    Que les bonnets rouges se rassurent avec le pacte d’avenir...

    Nous sommes tous des Excaliburs qui demandons à être retirés de notre rocher  (de subventions et d’ aides), c’est Arthur  Hollande qui me l’a dit… 

     

    Le pansement, c’est maintenant…pendant que les transfusions de la BCE continuent…Après, c'est free style...