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crise euro

  • Cocorico

    En attendant ce matin Alain Madelin parler de stagdéflation, j'ai ressenti un immense bonheur. Ce lui qu'on éprouve lorsqu'on a raison avant tout le monde. Le mot stagdéflation  n'était jamais utilisé, on parlait uniquement de stagflation chez les économistes traditionnels.

    Tout ceux qui suivent ce blog depuis 2007 le savent. J'ai commencé à en parler, tout en disant que nous allions nous diriger vers un destin semblable à celui qu'avait connu le Japon dans les années 1990. On me prenait pour un fou !

    Preuve de ce que je dis, si vous tapez le mot stagdéflation sur Google, j'arrive en deuxième position juste derrière Nouriel Roubini le Docteur Doom himself !!!

    https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&ei=YqyOX-znEJrlgwftvbiYCA&q=stagdeflation&oq=stagdeflation&gs_lcp=CgZwc3ktYWIQAzIHCAAQsQMQQzIECAAQQzIECAAQCjIECAAQCjIECAAQQzIECAAQCjIECAAQCjIECAAQCjIECAAQCjIECAAQCjoICAAQFhAKEB46BggAEBYQHjoCCAA6DggAEOoCELQCEJoBEOUCOgUIABCxAzoICAAQsQMQgwE6CAguELEDEIMBOgUILhCxAzoCCC46BwgAELEDEAo6CggAELEDEIMBEAo6BAguEApQ-EZYmnpgnn5oAXAAeAOAAagBiAH3E5IBBDE3LjmYAQCgAQGqAQdnd3Mtd2l6sAEGwAEB&sclient=psy-ab&ved=0ahUKEwjsoPqu7MLsAhWa8uAKHe0eDoMQ4dUDCAw&uact=5

  • Tout le monde à poil !!!

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    Dans le cabaret de la mondialisation, l’État se livre à un strip-tease au terme duquel il ne conserve que le minimum indispensable : sa force de répression. Sa base matérielle détruite, sa souveraineté et son indépendance  annulées, sa classe politique effacée, l’État-nation devient un simple appareil de sécurité au service des méga-entreprises...

    Les nouveaux maîtres du monde n’ont pas besoin de gouverner directement. Les gouvernements nationaux se chargent d’administrer les affaires pour leur compte

     

    Il est évident que l’on n’attend plus de l’État, dans sa condition actuelle, qu’il accomplisse la plupart des fonctions qui étaient autrefois considérées comme leur raison d’être. Il y a cependant une fonction qui, plus que toutes les autres, a été visiblement abandonnée par l’État orthodoxe, ou qui lui a été arrachée, celle qui consiste à maintenir l’« équilibre dynamique » que Castoriadis décrit comme « l’égalité approximative des rythmes d’augmentation de la consommation et d’élévation de la productivité » — cette tâche qui a conduit régulièrement les États souverains à interdire certaines importations ou exportations, à imposer des barrières douanières, ou à stimuler la demande intérieure à la manière keynésienne. Dès que l’on évoque désormais une relance par la demande, des économistes se lèvent pour affirmer que les gens achèteront des produits étrangers et pas des produits français et que cela ne profitera pas à notre économie. Comme si nous étions responsables d’avoir abandonné des pans entiers de nos économies. De même lorsqu’on évoque les fameuses relocalisations, on évacue que pour des questions de coûts, ces nouvelles tâches relocalisées puissent être effectuées en toute légalité par des travailleurs détachés. Je précise que je n’ai rien contre les travailleurs détachés dans le 93 où je vis, nous en avons pléthores et ils n’ont pas une vie facile à vivre agglutinés dans des studios, loin de leurs proches. Dans tous les PMU du 93, vous trouverez une roumaine derrière le bar, car à 450 euros le salaire moyen en Roumanie, cela vaut le coup de faire un boulot aussi dur qu’aucune française n’accepterait de faire. Le contrôle d’un tel « équilibre dynamique » échappe aujourd’hui totalement aux moyens et même aux ambitions de l’écrasante majorité des États que l’on peut encore appeler souverains (du strict point de vue du maintien de l’ordre).

    En ce sens, la crise mondiale ne représente rien de nouveau. En même temps, l’intensité de la crise et la profondeur du fossé entre la richesse sociale produite, qui pourrait potentiellement servir à satisfaire l’ensemble des besoins humains, et l’appauvrissement de larges segments de la population marquent la fin de l’ère du libre marché ou du capitalisme libéral. Elles indiquent que  la forme économique présente est incapable d’utiliser, au profit de tous les membres de la société, les forces qu’elle développe. Parce que ce développement n’est pas historiquement contingent mais qu’il résulte de la dynamique même du capitalisme libéral, toute tentative de reconstituer une organisation sociale fondée sur les mécanismes de l’économie libérale se révèle vouée à l’échec. Tout indique qu’il est inutile de chercher à rétablir les conditions techniques, économiques et socio-psychologiques d’une économie de libre marché.

    Bien que le capitalisme libéral ne puisse pas être reconstitué, il a engendré la possibilité d’un nouvel ordre social qui pourrait résoudre les difficultés de l’ancien : la dialectique des forces productives et des rapports de production qui sous-tend le développement du capitalisme de libre marché a rendu possible l’économie planifiée. Cependant – et c’est le tournant décisif –, cette économie n’est pas socialiste. Le laissez-faire et le capitalisme ne sont pas nécessairement identiques et la situation économique peut être stabilisée dans le cadre même du capitalisme par l’intervention massive et permanente de l’État dans l’économie comme c’est aujourd’hui le cas avec le chômage partiel, les prêts garantis par l’État, les dédommagements et toute la farandole des aides pour les entreprises qui sera en finale bien insuffisante et ne servira qu’à gonfler le bilan de nos banques de créances douteuses et comme il sera impossible de les recapitaliser dans les conditions de Marché, il faudra une nouvelle fois comme dab les sauver.

    Nécronomiquement votre

  • Epargne zombie

    zombiz.jpgComme dit mon ami Marcel la feignasse : la hiérarchie c’est comme les étagères, plus c’est haut moins ça sert…

    Quand Madame Pénicaud demande de consommer ce que nous avons épargné (les fameux 60 milliards) pendant la crise du covid pour servir l’économie, à qui s’adresse-t-elle ? Ne  voit-elle pas l’immense fracture de la société française ?

    Qui a épargné cette fameuse manne que Madame Pénicaud exhorte à dépenser de la consommation ?

    Certainement pas les gens que je fréquente ! Ce sont des gens encore dans la course des classes moyennes supérieures et qui eux n’ont pas besoin de consommer plus. Autrement dit, tout ceux qui n’ont pas été zombifiés par des crédits ou des loyers, pas les travailleurs pauvres, ceux au chômage ou au RSA, sans parler de ceux comme RyanAir à qui on va demander d’accepter des baisses de salaires pour sauvegarder leur emploi au nom de la solidarité de Marché. Puisque le Marché ne reconnait aucune autre communauté autre que la sienne.

    En clair son discours s’adresse à ceux qui peuvent consommer mais n’en ont pas besoin au détriment ceux qui voudraient bien mais ne peuvent pas ou plus.

     Petit rappel pour Mame Pénicaud :

    Comment fonctionne un consommateur zombie ou un travailleur zombie ? Un peu plus de salaire et le travailleur zombie travaille plus, des prix qui baissent et le consommateur zombie achète plus. Nos cerveaux morts ne réagissent qu’à des stimuli monétaire. Nous avons toujours été considérés comme cela et conditionnés ainsi.

    Quant à l’épargnant zombie, il épargne lorsqu’il a peur de perdre son emploi. C’est ainsi que nous avons été modélisés. Les illuminés néolibéraux nous parlerons de l’équivalence Ricardienne en nous racontant que les gens épargnent lorsqu’ils ont peur que les impôts augmentent. Ce qui est aussi absurde que le Ruissellement macronique.

    D’ici peu de temps à l’image de ce que qui se passe chez RyanAir, on redécouvrira ce que Marx écrivait et qu’en période de crise il existe toujours un moyen d’augmenter les profits, c’est de diminuer les salaires. Ce n’est pas cette population que Mdame Pénicaud demandera de consommer plus.

    Alors voilà en tant qu’habitant d’un hyperghetto, je ne consommerai pas plus.