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  • La cuvette des toilettes économique et le survivalisme

     A Malik Joyeux RIP 

      A Hawai, il y a un spot de surf que l"on appelle Toilet Bowl. C'est un endroit où le flux et le reflux de la marée se rencontrent et forment un tourbillon comme l'eau dans une cuvette de W-C. Si on est aspiré à l'intérieur, on a peu de chances de remonter à  la surface. Cela dépend du caprice des vagues, elles peuvent ne jamais te ramener en haut. Alors tu es là , au fond de l'eau, et tu dois attendre sans rien faire, ballotté par les vagues. Il ne sert à  rien de s'agiter et de se débattre. Au contraire, tu ne fais qu'épuiser tes forces. Quand on se retrouve dans une situation de ce genre, on a peur pour sa vie. Mais si on n'arrive pas à  surmonter cette peur, on ne deviendra jamais un vrai surfeur. On est seul, face à  la mort, on l'apprivoise, et on la dépasse. En quelque sorte, on devient intime avec elle.

    Avec l'économie, il faut agir pareil, nos vies n'étant que le scenario de banquiers centraux, il ne sert à rien de s'agiter en dehors des périodes de croissance. Il faut juste n'avoir ni dettes ni intérêts et surmonter l'angoisse du lendemain. Si l'on ne parvient pas à surmonter cette peur de mourir économiquement, on ne sera jamais un nécronomiste et l'on finira par mourir aussi socialement.

    Dans l'espace virtuel de ce blog, chacun se contrefout de ce que font les autres. Nous nous réunissons depuis maintenant une décade car nous partageons le même bulletin météo. Et, il est bien différent de celui que nous assène les merdias financés par LIDL et La Grande Consommation. Tant pis pour ceux qui se sont endettés au delà de toute raison parce qu'ils pensaient que les taux bas étaient une opportunité. La Japon, pays pionnier dans le quantitative easing le sait bien puisque vingt cinq ans après, la bourse n'est revenue qu'à la moitié d'où elle était à son plus haut niveau en 1989 et je ne parle pas de l'immobilier résidentiel qui a perdu jusqu'à 90 % de sa valeur sur dix ans dans certains endroits. Et même au delà, la déflation ayant persisté plus de quinze ans.

    Certes la déflation qui nous menaçait s'est éloignée momentanément à cause des  montagnes de cash qui ont été déversées dans l'économie. Il n'empêche que sans croissance point d'inflation et seule l'inflation peut nous permettre de nous désendetter. Autrement dit, je persiste et cygne noir que nous nous dirigeons vers une une stagdéflation dés que le malade sera débranché et que les perfusions de cash cesseront. Et tant pis pour ceux qui ont spéculés ou empruntés sur des grandes durées et qui seront emportés par la cuvette des toilettes sans y être préparés. Leurs gesticulations ne feront qu'aggraver la panique.

    Nécronomiquement votre

     

  • je n'excel en rien...

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    L'espoir ne nous est donné qu'autour des désespérés

    Marcuse- L'homme unidimensionnel

     

    On se souvient avec délectation de l'inénarrable économiste Kenneth Rogoff, l'auteur avec son compère Reinhart d'une théorié economique dont s'empara la Money Power.

    C'est à cette théorie sans fondement que nous devons les politiques d'austérité qui ne paient pas les loyers.

    A savoir que le croissance serait favorisée par la réductions des déficits. Jusque l'on s'aperçoive que cette théorie était basée sur les résultats erronées d'une feuille de calcul Excel (et d'une méthodologie vaseuse).

    http://plus.lefigaro.fr/lien/quand-deux-economistes-se-trompent-a-cause-dexcel-20130417-2043399

    Loin d'être abattu l'ami Rogoff, ex chef économiste du FMI, nous revient avec une nouvelle théorie encore plus délirante mais que nous allons encore une fois subir :

    Accrochez-vous...

    Même VISA, s'est joint à la guerre du sans cash

     

    En juillet, Visa International a lancé ce qu'il appelle "Le défi Visa du sans cash ». Avec des mots-clés soigneusement calibré pour montrer la façon dont la technologie a transformé le commerce mondial, Visa a annoncés un programme pour payer certains petits propriétaires de restaurants aux Etats-Unis s'ils acceptent de refuser d'accepter l'argent liquide de leurs clients en ne prenant que les cartes de crédit. Le site officiel de Visa annonce : "Jusqu'à 500 000 $ de prix. 50 propriétaires de services alimentaires admissibles. La quète du 100% 

    https://usa.visa.com/

     

     Le défi de Visa fait évidemment partie d'une stratégie globale à laquelle adhère la BCE, la banque d'Angleterre, le FMI

    En avril, le FMI a publié une note sur la fin du cash utilisé d'après lui, en grande partie au financements des activités terroristes.

    C'est là où nous retrouvons notre ami Rogoff qui propose une réduction drastique de l'emission de cash par la fédéral reserve. Il demande à ce que tous les billets au delà de 10 Dollars soient retirés  de la circulation et remplacés par des paiements numériques ou électroniques. Ce qui aurait pour effet selon d'empecher le blanchiment d'argent, l'arnaque aux impôts et la criminalité d'une manière générale.

     

     

     

     

    1701_Lagarde.pngLa vérité en est tout autre. Vous le savez , les banques centrales sont partis dans le délire des taux négatifs dont elles ne peuvent plus sortir (japanisation et chatiment des neufs orifices) La prochaine crise étant inéluctable à moins que l'on continue l'émission de cash à vie, la seule solution est que les Etats puissent mettre la main sur l'argent des citoyens à tout moment ou que les banques puissent le bloquer car les taux négatifs détruisent le fonctionnement traditionnel des caisses d'épargne (raison pour laquelle les allemands hurlent et détestent Mario Draghi)

    La clé est là, ne pas rémunérer l'épargne voir pratiquer son érosion pour inciter les démocrateurs (consommateurs citoyens en langage nécronomiste)

    Le FMI vend d'ailleurs la mèche sans vergogne :

    "En particulier, la politique de taux d'intérêt négatif devient une option disponible pour la politique monétaire si les économies en devises physiques sont découragés et considérablement réduites. Avec la fin du cash, la plupart des fonds seraient stockés dans le système bancaire et, par conséquent, seraient facilement affectés par des taux négatifs, ce qui pourrait encourager les dépenses de consommation».

    le constat que nous sommes dans une stagnation séculaire et un monde sans croissance s'imposant de jour à jour contrairement au pipoti pipota que l'on  nous raconte, le monde sans cash devient l'unique façon de relancer l'économie mondiale.

    Nécronomiquement votre

     

     

  • Mais kes que t'a Didda dis donc et les emprunts empruntés...

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    Didda Jonsdottir

     

    Comme dit mon pote Marcel :" j'aime mieux les poèmes en étranger, on peut rêver d'amour..."

    Il n'a pas tort lorsque l'on écoute la poétesse Islandaise. 

    Jafnvel i rass hun var of li­till

    Ekkert kom, engine tiffinning

    Afnvel minna i kisa

    C'est quand même mieux que sa traduction :

    Même dans le cul il était trop petit

    Rien ne venait, aucune sensation

    Encore moins dans la chatte

    Mais ne soyons pas réactionnaires...

    En attendant j'adore les Islandais, ce sont eux les vrais vikings. Les seuls à avoir mis leurs banquiers en prison après la crise des subprimes tandis que nous félicitions les notres de ne pas s'être gavés plus que ça et pire encore, nous leur confiions la réparation du tuyau qu'ils avaient cassés et qu'ils casseraient à niveau.

    En attendant, on nous expliquait que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes et que la reprise était là. La Grèce n'avait elle pas fait un retour triomphal sur les marchés en écoulant trois milliards d'euros rémunérés à 7 % et ce malgré les doutes du FMI...

    https://www.ouest-france.fr/europe/grece/la-grece-reussit-son-retour-sur-les-marches-et-leve-3-milliards-sur-5-ans-5154741

    Mais maintenant c'était du Fmi dont il fallait se debarrasser pour faire un FMI européen et faire encore plus ce que l'on voulait.

    on continuait allègrement à nous raconter n'importe quoi en nous prenant pour des abrutis.

    Question :

    Si cela allait si bien que cela pourquoi des gestionnaires de fonds auraient-ils achetés un emprunt autrichien sur 100 ans rémunéré aussi faiblement qu'à 2,1% si ce n'est pour s'acheter un coffre fort quand tout kraquera à nouveau...

    http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/12830702

    J'aime mieux les emprunts en étrangers, on peut rêver croissance...