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  • ENTRE FREXIT ET TROIKA

     

    Résultat d’images pour DRAGHILA

     

    L’Allemagne sait que pour survivre, elle doit mettre fin à ce que Mario Draghi a commencé avec Whatever it takes. L’Allemagne sait qu’elle peut vaincre l’inflation avec des armes budgétaires ordinaires, alors que l’Italie et la France ne le peuvent pas. sans une once d’excédent budgétaire, Paris et Rome ne peuvent rester dans l’euro que si la BCE continue d’imprimer et de soutenir artificiellement. À votre avis, à quoi ont servi les différents cycles d’assouplissement quantitatif à partir de 2012, peut-être pour apporter un soutien macroéconomique aux économies ? Financièrement, ils ont servi des intérêts privés attribuables aux cours boursiers. Politiquement, ils ont rendu durable ce qui ne l’est plus. Il ont géré par une campagne électorale pérenne avec des dépenses publiques, où il était plutôt nécessaire de rationaliser et de réduire le gaspillage et les gestionnaires.

    Des programmes par dessus le Marché !!!

     

  • La dette on peut s'y pendre pas s'y suspendre

     

    En avril 2020, l'Institute of International Finance, une association mondiale d'institutions financières, a intitulé une étude «Covid-19 allume le fusible». Le lobby des banques, inquiet des défauts de paiement, faisait référence au fusible de la bombe de la dette. Car dès avril, les dettes mondiales représentaient 322% du produit national mondial. Ils sont désormais susceptibles d'être passés à plus de 350%, ce qui est impossible à rembourser en termes réels. À titre de comparaison: lorsque la crise financière a éclaté en 2007, la dette s'élevait à environ 282% du PIB mondial, ce qui était déjà insoutenable à l'époque.

    Une étude publiée par le FMI en juin 2020 indique que l'augmentation la plus importante, la plus forte et la plus large de la dette dans les pays en développement et émergents au cours des 50 dernières années s'est produite au cours de la dernière décennie. Depuis 2010, leur niveau d'endettement par rapport au produit national a augmenté de 60 points de pourcentage pour atteindre 170% du PIB en 2019. Sans la Chine, ce ratio aurait augmenté de 20 points de pourcentage pour atteindre 108%. La proportion de la dette publique détenue par les investisseurs étrangers est passée à 43% et la proportion de la dette des entreprises empruntée en devises étrangères de 19% en 2010 à 26% du PIB en 2018. Dans les pays particulièrement pauvres, le niveau de la dette est passé de 47% en 2010 à 65% en 2019.

    Dans les entreprises manufacturières et de services des pays émergents (économies de marché émergentes, hors Chine), un cinquième de la dette est actuellement en devises. Comment ces dettes sont-elles censées être remboursées par les pays pauvres face à un effondrement de l'économie mondiale et une baisse du commerce mondial d'au moins 13%, alors que les devises sont beaucoup plus difficiles à obtenir par les exportations?

    En outre, plus de 20 billions de dollars de dettes et d'obligations arriveront à échéance d'ici la fin de 2020, ils doivent donc être soit remboursés, soit prolongés par de nouveaux emprunts, dont 4,3 billions de dollars dans les pays émergents (y compris la Chine). Sur ce total, 730 milliards de dollars (Chine comprise) sont en devises. À titre de comparaison: le PIB mondial, la puissance économique mondiale s'élevait à environ 86,6 billions de dollars en 2019.

    Ce sont des chiffres impressionnants. Par conséquent, en juillet 2020, le Wall Street Journal a écrit:

    "Le monde avance de plus en plus vite vers une bataille sur la dette des marchés émergents que peu de gens ont vue auparavant."

    Honnêtement les zamis, je sais pas comment ils ont fait pour ne pas la voir puisqu’après les subprimes, tout le monde s’est rué sur les marchés émergents qui devaient émerger pas être submergés. Il suffisait de regarder les transferts d’argent.

    De manière significative, le titre de l'article était «La prochaine crise économique de Covid: la dette des pays en développement». Au moins 12 marchés émergents connaissent actuellement de graves problèmes de remboursement ou en sont proches.

    Dès avril 2020, les 20 principales économies, le G 20, ont adopté un moratoire sur la dette pour plus de 70 (!) Pays en développement, ce qui signifie que les dettes n'ont plus à être remboursées. Ironiquement, l'Argentine est membre du club du G20. L'Argentine est insolvable depuis février 2020 et fait actuellement face à la neuvième faillite nationale. En avril 2020, 102 pays avaient déjà demandé des prêts d'urgence au FMI. Certains d'entre eux ne voulaient pas être nommés parce qu'ils craignaient de ne plus obtenir de prêts d'autres sources. 102 pays. C'est plus de la moitié des 194 pays du monde.

    Sur les marchés mondiaux de la dette, sur les marchés obligataires, une nouvelle crise de la dette des pays émergents semble se profiler. Même les grands pays émergents relativement forts économiquement comme la Turquie peuvent être confrontés à d'importants problèmes de dette extérieure et de change.

    La Turquie a actuellement environ 431 milliards de dollars de dette extérieure brute ou 256 milliards de dollars de dette extérieure nette. La livre turque se précipite d'un plus bas à l'autre. Si la Turquie devait entrer dans de graves problèmes d'endettement, cela pourrait peser lourdement sur certaines banques européennes. Cela ne s'applique pas uniquement à la Turquie. Si des turbulences émanent des marchés du crédit et des obligations des pays émergents, cela aura un impact négatif sur l'Europe et d'autres pays industrialisés et intensifiera la crise économique mondiale de Corona.

    Nous avons pu l'observer de manière impressionnante lors de la crise financière de 2007 à 2009: les paquets de dette titrisée sur l'immobilier américain ont déclenché la bombe de la dette en Europe. En fin de compte, les dettes et les problèmes de change des autres pays se propagent souvent aux principaux pays industrialisés, même si ce n'est pas avec la même force.

    Le chemin passe principalement par des crises monétaires, comme la crise financière asiatique de la fin des années 90. Le japon avec lequel je vous tanne, la japanification…

     En raison de dettes extérieures excessives et donc non remboursables, les monnaies de certains pays expirent, il y a des turbulences monétaires sur les marchés mondiaux et des distorsions des flux commerciaux, notamment: baisse des exportations et des importations. C'est exactement ce dont nous avons le moins besoin dans la situation économique mondiale instable actuelle.

    Les principaux moteurs de cette «plus forte augmentation de l'endettement des 50 dernières années» ont été essentiellement les taux d'intérêt extrêmement bas dans les pays industrialisés après la crise financière de 2007 à 2009. Cela a poussé de nombreux investisseurs à investir dans des titres à intérêt plus élevé. Le Wall Street Journal a écrit que les banques de Wall Street voyaient une opportunité d'ouvrir de nouveaux marchés avec des rendements plus élevés.

    Une belle opportunité en effet mais qui paye ?

  • je n'excel en rien...

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    L'espoir ne nous est donné qu'autour des désespérés

    Marcuse- L'homme unidimensionnel

     

    On se souvient avec délectation de l'inénarrable économiste Kenneth Rogoff, l'auteur avec son compère Reinhart d'une théorié economique dont s'empara la Money Power.

    C'est à cette théorie sans fondement que nous devons les politiques d'austérité qui ne paient pas les loyers.

    A savoir que le croissance serait favorisée par la réductions des déficits. Jusque l'on s'aperçoive que cette théorie était basée sur les résultats erronées d'une feuille de calcul Excel (et d'une méthodologie vaseuse).

    http://plus.lefigaro.fr/lien/quand-deux-economistes-se-trompent-a-cause-dexcel-20130417-2043399

    Loin d'être abattu l'ami Rogoff, ex chef économiste du FMI, nous revient avec une nouvelle théorie encore plus délirante mais que nous allons encore une fois subir :

    Accrochez-vous...

    Même VISA, s'est joint à la guerre du sans cash

     

    En juillet, Visa International a lancé ce qu'il appelle "Le défi Visa du sans cash ». Avec des mots-clés soigneusement calibré pour montrer la façon dont la technologie a transformé le commerce mondial, Visa a annoncés un programme pour payer certains petits propriétaires de restaurants aux Etats-Unis s'ils acceptent de refuser d'accepter l'argent liquide de leurs clients en ne prenant que les cartes de crédit. Le site officiel de Visa annonce : "Jusqu'à 500 000 $ de prix. 50 propriétaires de services alimentaires admissibles. La quète du 100% 

    https://usa.visa.com/

     

     Le défi de Visa fait évidemment partie d'une stratégie globale à laquelle adhère la BCE, la banque d'Angleterre, le FMI

    En avril, le FMI a publié une note sur la fin du cash utilisé d'après lui, en grande partie au financements des activités terroristes.

    C'est là où nous retrouvons notre ami Rogoff qui propose une réduction drastique de l'emission de cash par la fédéral reserve. Il demande à ce que tous les billets au delà de 10 Dollars soient retirés  de la circulation et remplacés par des paiements numériques ou électroniques. Ce qui aurait pour effet selon d'empecher le blanchiment d'argent, l'arnaque aux impôts et la criminalité d'une manière générale.

     

     

     

     

    1701_Lagarde.pngLa vérité en est tout autre. Vous le savez , les banques centrales sont partis dans le délire des taux négatifs dont elles ne peuvent plus sortir (japanisation et chatiment des neufs orifices) La prochaine crise étant inéluctable à moins que l'on continue l'émission de cash à vie, la seule solution est que les Etats puissent mettre la main sur l'argent des citoyens à tout moment ou que les banques puissent le bloquer car les taux négatifs détruisent le fonctionnement traditionnel des caisses d'épargne (raison pour laquelle les allemands hurlent et détestent Mario Draghi)

    La clé est là, ne pas rémunérer l'épargne voir pratiquer son érosion pour inciter les démocrateurs (consommateurs citoyens en langage nécronomiste)

    Le FMI vend d'ailleurs la mèche sans vergogne :

    "En particulier, la politique de taux d'intérêt négatif devient une option disponible pour la politique monétaire si les économies en devises physiques sont découragés et considérablement réduites. Avec la fin du cash, la plupart des fonds seraient stockés dans le système bancaire et, par conséquent, seraient facilement affectés par des taux négatifs, ce qui pourrait encourager les dépenses de consommation».

    le constat que nous sommes dans une stagnation séculaire et un monde sans croissance s'imposant de jour à jour contrairement au pipoti pipota que l'on  nous raconte, le monde sans cash devient l'unique façon de relancer l'économie mondiale.

    Nécronomiquement votre