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  • Crise et mutation : L'ultime produit consommable/durable

    Un bel article de Rémi Boyer

     

     

    La Lettre du Crocodile

     

    Année 2010 N° 1

     

    CIRER BP 08 - 58130 GUERIGNY

     

    Crise & mutation

    de Charles Antoni et Jean-Pierre Crépin, Editions Charles Antoni – L’Originel.

     

     

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    C’est une conversation épistolaire. Une rencontre entre deux approches, l’une philosophique, au sens où elle interroge les évidences, l’autre économique, entre deux expériences du monde, deux pessimismes aussi, deux ouvertures peut-être.

    Cette dialectique entre deux se révèle créatrice. Situés à deux niveaux logiques différents, les propos se nourrissent d’un effet miroir. En dressant un bilan accablant du monde économique tel qu’il peut nous apparaître, Jean-Pierre Crépin offre une riche matière à Charles Antoni qui se saisit du monde comme une projection de ce que nous sommes.

    La conversation devient voyage, géographique parfois, culturel souvent, poétique par éclair. Riche en références, en indications, en suggestions, en provocations aussi, recadrant avec humour les préjugés et les clichés courants, ils invitent à l’entendement. Le monde n’est-il pas là que pour cela ? Nous aider à entendre ce qui est.

    Jean-Pierre Crépin ne propose pas de solutions, à peine éclaire-t-il le début de quelques pistes connues et toujours non explorées. Tel n’est pas l’enjeu. Il n’est pas là pour ça. Peut-être même s’en lave-t-il les mains…

    « Comment sortir du merdier dans une société où la consommation tient la Barack… qu’on appellera bientôt bicoque ? La réponse est d’une simplicité biblique : prendre l’argent de ceux qui ne consomment pas assez et qui le placent (les riches) pour le donner à ceux qui consomment trop (et le dépensent)… Les pauvres… Avantage : évite l’endettement des Etats et des particuliers…

    En attendant cette prise de conscience improbable, à quoi tient le nouvel équilibre mondial économique que les dirigeants des démocraties de Marché appellent si fort de leurs vœux pieux ?

    Pour faire nécronomiquement simple : il faudrait que les Américains apprennent à épargner et que dans une synchronisation absolue, les Chinois désapprennent cet art étrange pour zapper vers celui de consommer donc de dépenser (pas évident lorsqu’on croit à la réincarnation…)

    Autrement dit, il s’agit d’organiser le zapping dans le zapping par des régulations tout en uniformisant mondialement tous les comportements des citoyens consommateurs mondiaux.

    Ce qui, tu en conviendras, relève plus de la mission impossible que de la mince tâche. »

    Il dénonce bien les affres du Marché, nouveau dieu de la religion de la consommation. Toute religion n’est-elle pas consommation ? Mais il croit ou espère, de manière plus ou moins consciente, plus ou moins avouable, encore quelque part au Marché, à une capacité de réforme. Il invite toutefois à ne plus jamais se laisser duper et à construire un bonheur, individuel ou collectif qui ne cesse de s’échapper.

    Charles Antoni, de manière récurrente, par propos direct ou par référence culturelle, invite plutôt à la présence à soi-même, à la conquête de cet ici et maintenant, qui constitue la « porte de l’éveil ». Ce faisant, il sait bien que l’éveil n’est jamais une solution à un problème, juste l’état naturel.

    Si Jean-Pierre Crépin invite à la résistance, Charles Antoni invite au lâcher prise, non au renoncement, non à l’abandon des objets, mais plutôt à ce jeu de la conscience qui permet aux objets de nous abandonner.

    L’Originel-Charles Antoni, 25 rue Saulnier, 75009 Paris, France.

     

     

     

     

     

  • ICE SAVE MY ASS

     

     

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    Pour faire le lien avec le clip de la note d'avant :
    Milton Friedman Père de l'école de Chicago où Hayek enseignait se rendit en Islande à l'automne 1984 et donna une conférence à l'université d'Islande à la suite de laquelle il rencontra des intellectuels socialistes dont le futur Président Olafur Ragnar Grimsson au cours d'un débat télévisé. Au cours de ce débat il lui fut reproché le fait que sa conférence soit payante, ce à quoi il répondit qu'il y avait des coûts pour toute conférence et qu'il préférait que ceux qui les payent soient ceux qui en profitent directement plutôt que l'ensemble de la population. L'idée reprend celle développée dans le titre d'un de ses ouvrages publié en 1975 : « There's no such thing as a free lunch », c'est-à-dire « il n'y a pas de repas gratuit », les coûts sont toujours payés par quelqu'un.


    Bon la question nécronomique du jour :

     

    Puisqu'il y a toujours quelqu'un qui paye...et que ce ne sont ni les banquiers ni les spéculateurs ni les économistes...ni ceux qui ont pu payer pour recevoir les conseils de Milton Friedman...

    C qui ???

    A) le salarié islandais, espèce en voie de disparition, sur son épargne forcée (cotisations sociales sans prestations, retraite fantôme etc...) ?

    B) Le consommateur islandais via la TVA (alors que tout le monde retravaille au black et que de la TVA y en a plus...) ?

    C) Les enfants des Islandais désormais condamnés à l'exode pour fuir les dettes de leurs parents ? (la Fête du slip est terminée...)

    D) Domique Strauss Kahn et son gros chéquier FMI ( règle nécronomique : Gros chéquier, Gros stylo...)

    (qui va devenir tout petit quand va falloir secourir l'Angleterre...sans quoi : pas de Jeux olympiques ...Du pain des Jeux...)

    E) L'slande dit FUCK à tout, abandonne l'adhésion à l' Europe et rejoint le bloc Eurasia qui va de Reyjkavic à Istanbul en passant par Moscou...idée programmée de Poutine pour lutter contre la dégénération européenne et son modèle bananier et proposer une alternative crédible aux inféodés du Dieu US...Modèle unique de l'hypermarché mondial...et titrisateur de génie lorsqu'il s'agit de faire payer les créances de ses pauvres à l'échelon mondial ainsi que sa croissance et ses guerres...En tant que monnaie référente...On est chez nous...On fait ce qu'on veut...Les Présidents de Goldman Sachs finissent secrétaires du trésor dans le pire des cas...Money Power

    F) c pas moi...

    G) On va tous payer...Irlande, Island même combat...

    H) On s'en fout les Vikings connaissent pas la peur...et chacun save his ass... (précepte nécronomiste : Je serre les fesses... y a rien qui presse...)