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  • Des nouvelles de l'Oise et du front des soignants

    Logique meurtrière à la Maison d’Accueil Spécialisée d’ERQUERY (60)
     Nuit du 2 au 3 Avril 2020

    Une logique meurtrière se manifeste à l'endroit des résidents de la MAS d'ERQUERY.
    Cette logique n'est ni assumée, ni consciemment intentionnelle.

    Son préambule se lit dans la nature structurelle de sa gouvernance et des choix logistiques de politique institutionnelle qui en découlent.

    Le simple fait d'avoir renoncé au combat en faveur d'un recrutement de volontaires conscients en altérité (de la réalité des existences singulières et des vulnérabilités développementales des résidents), assorti de formations ad hoc, démontre la non-conscience de la gouvernance de la MAS d’ERQUERY en l'existant de ces personnes handicapées, et donc de la non conscience de leurs véritables besoins en terme d'accompagnement et d'épanouissement.

    Cette non conscience de la part d'une logistique gouvernante prétendant s'occuper de personnes avec des handicaps si complexes, les rendant si vulnérables, trahit en réalité un irrespect absolu, et un déficit d'altérité, à l'endroit même de la reconnaissance des ces personnes, en tant que personnes existantes.

    Nous sommes donc véritablement dans une logique biopolitique, c'est à dire de la traite économique restreinte du vivant. Une logique dont les conséquences, selon les circonstances, consiste à s'arroger le droit de vie et de mort sur des personnes sans verbe et aux défenses réduites.

    Il s'agit d'une logique financière qui a sélectionné de fait, le personnel de gouvernance en fonction de ses capacités à gérer l'économie restreinte, ignorant l'économie globale, et surtout à se soumettre aux directives des chaines de commandements de la gouvernance sanitaire et médico-sociale globale.

    La gouvernance des MAS n’a pas fait allégeance aux personnes handicapées, mais à la logique exclusivement financière de la hiérarchie. Ils croient même s'exonérer de toute responsabilité coupable, en habillant leurs décisions des oripeaux fétichisés de la "bientraitance". Une fois accomplies, leurs simagrées, rituels, et messes de bientraitance dopée a l'éthique, ils se sentent exonérés, comme de vertueux aveugles, de toute considération pour l'autre d'autant qu'il est le plus dépendant !

    L'enfer, dont ils administrent une partie infime du territoire, n'est-il pas pavé des meilleures intentions ?
    Renonçant aux volontariats et aux formations adaptées, autre façon de leur faire économiser du temps et de l'argent, tout le monde sait désormais que la MAS d'ERQUERY, est devenue l'antichambre du recrutement sanitaire au CHI.
    Une antichambre rite de passage et forme de bizutage des jeunes recrues qui se produit au dépend de l'intérêt des résidents handicapés.
    Le projet initial de lieu de vie adapté au handicap profond et singulier de chaque résident pour qu'il s'y épanouisse pleinement, aura donc vécu seulement quelques années, avant qu'il n'agonise dans un changement d’orientation à 180°.
    Désormais c'est au résident de s'adapter au recrutement du marché, et non plus au lieu de vie de s'adapter au résident.

    Comme ce n'est plus possible, le résident qui ne s'adapte pas et ne rentre pas dans le nouveau moule, en le communiquant à sa façon, d’un langage non verbal, par ce qu'ils nomment des "troubles du comportement" sont pressés vers la sortie pour un retour en psychiatrie. On est revenu en arrière, un retour aux archaïsmes de la « défectologie », comme au temps où la psychiatrie publique, restée en panne de l'accomplissement complet de sa révolution institutionnelle, s'accommodait très bien quoiqu'avec dégoût, de la présence de ces dits alors "régressés profonds" qui lui rapportait tant de moyens qui étaient mis ailleurs. Et en tout cas, pas sur ces patients là. Pas sur ces personnes là.

    Désormais le lieu de vie MAS d'ERQUERY ne leur est plus réservé, on préfère les remplacer par des résidents qui sauront mieux s'adapter aux nouveaux circuits du recrutement et de l'emploi.

    C'est dans ce sens, qu'une circulaire a acté l’an dernier au CHI, un changement de profil du résident de la MAS d'ERQUERY, pour au moins une de ses maisonnées. Et c'est pourquoi certains projets valables de sortie du sanitaire vers cette MAS, sont en panne dans l'unité de suite du SITED.

    Venus du bout du monde, mais désormais répandu sous toutes les latitudes, le Coronavirus, ne s'est pas arrêté aux portes d'ERQUERY, et a contaminé soignants par l'extérieur, et résidents par les soignants ... Et désormais vis et versa. Une inopportune opportunité pour les tenants de la logistique de la traite du vivant, qui sous les étendards flambés des devises de la "bientraitance", en profite pour opérer un transfert vers la MAS l'Aquarelle maisonnée Bambou, dans le secret des murmures du CHI, de 9 résidents de la MAS d’ERQUEY COVID 19, malades et/ou suspects de l’être, tandis que 10 résidents de Bambou auront pris place à ERQUERY.

    Comment ne pas s'inquiéter, compte tenu des sinistres préliminaires institutionnels de la biopolitique, que le lieu de vie ne se transforme en lieu de mort, pour ces personnes dont plus personne ne veut, et qui ne rapportent désormais plus rien, puisqu'elles sont remplaçables ?

  • EXCLUSIF MACRON CONFINE

    https://www.youtube.com/watch?v=gZweEsvH5YA&feature=share&fbclid=IwAR2OsCtcZNg4xk812-UN0iJ3DsD1jTzHf2RJvKmn-KaojKNibJalafAr5oI

     

     

    une variante

     

    https://www.youtube.com/watch?v=aTyzknWbwqg

  • LE POINT NECRONOMIQUE

    CLICK ON PICTURE

    récession,dépression,covid 19,coronavirus,reprise économique,avenir capitalisme,liberalismenmacron,futurLa politique monétaire (les taux d’intérets) en tant que telle est largement inefficace pour corriger un choc négatif venant du côté de l’offre, comme celui qui survient quand les conditions de production changent soudainement. En effet, les politiques monétaires ne peuvent pas remettre en marche les chaînes d’approvisionnement, ni empêcher les entreprises de stopper leur production et de mettre leurs travailleurs au chômage, quand la demande pour leurs produits ou services disparait. De même, ce genre de politiques ne peut pas résoudre un choc négatif imprévu venant du côté de la demande, simplement en réduisant les taux d’intérêt, surtout quand ceux-ci sont déjà très bas ou négatifs.
    En effet, lorsque les consommateurs voient leurs revenus chuter et quand ils perdent confiance, ou lorsqu’ils ne peuvent pas sortir pour dépenser, après avoir été mis en quarantaine, il ne faut pas compter sur une simple baisse des taux d’intérêt pour relancer les dépenses de consommation.

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    Ajoutons que lorsque les taux d’intérêt réels sont négatifs, résultat d’une tentative de stimuler la croissance économique par des moyens financiers, comme cela a été tenté au Japon et en Europe aux cours des dernières années, il en résulte d’importantes conséquences économiques.
    À la longue, en effet, des taux d’intérêt réels négatifs exercent une influence déflationniste sur l’économie. En effet, quand les taux d’intérêt nominaux sont inférieurs au taux d’inflation anticipé, [la définition des taux d’intérêt réels négatifs], les personnes retraitées et les épargnants en général sont de grands perdants. Leurs revenus et leurs dépenses se contractent, ce qui peut avoir un effet à la baisse sur les prix.
    Des taux d’intérêt réels négatifs menacent également la viabilité financière des fonds de retraite comme c’est le cas en Allemagne et des compagnies d’assurance, en les obligeant à investir dans des actifs financiers plus risqués. Ils encouragent également les entreprises à investir dans des projets qui ne seraient pas rentables autrement.
    Si il parait établi qu’en période de crise économique et financière, une banque centrale doit avancer des fonds illimités, c’est-à-dire prêter autant d’argent aux institutions attitrées que nécessaire, afin d’éviter des faillites en cascade et des fermetures. Cela doit se faire, cependant, contre des garanties collatérales afin d’éviter d’enrichir les banques en difficulté et leurs propriétaires avec de l’argent public, et afin d’éviter de créer un risque accru dans l’économie, C’est le sens de l’intervention de la BCE et des 750 milliards d’achat de dettes qu’elle va mettre sur la table. Reste à espérer que le bilan des banquiers centraux ne va pas se gonfler de créances pourries comme en 2008. On peut en douter…

    Aujourd’hui, il y a un consensus quant au besoin de recourir à la politique budgétaire pour juguler la crise.
    En France, nous serons au minimum à – 4% à la fin de l’année selon Lemaire, si l’on se souvient qu’en 2009 après les subprimes, nous étions à -7%, nous serons selon moi au moins à -5% peut être plus.
    Dans ce contexte, il est donc évident que la chute de l’économie exige des interventions budgétaires fortes, pour soutenir les besoins de trésorerie des personnes et des entreprises touchées par la crise, en particulier les petites et moyennes entreprises. En Italie par exemple, on annonce déjà 12% de faillite chez les PME.

    Mais, par quels moyens et comment, à un moment où les déficits publics sont déjà élevés?
    C’est une réalité indéniable que des millions de gens, sont temporairement mis à pied, et plusieurs d’entre eux comme les auto-entrepreneurs en France ou les travailleurs indépendants se retrouvent soudain sans revenus. Une première intervention publique consisterait à assouplir les critères et les conditions d’admissibilité aux prestations d’assurance-chômage, afin de couvrir le plus grand nombre possible de chômeurs involontaires. Ce qui ne va pas dans le sens dela récente réforme.
    Mais quand la plupart des personnes et des familles, à des degrés divers, voient leur situation financière se détériorer pendant la crise, il y a là un problème économique et social important.
    C’est ce à quoi, nous allons être confrontés d’où l’importance de la mise en place d’un revenu universel et en attendant d’helicopter money (distribution de cash) comme cela se fait à Hong Kong à tous les citoyens de la zone euro. Même Trump qui y était pourtant farouchement hostile expliquant que cela risquait de créer de l’inflation envisage cette mesure.
    Nous en sommes là…

    Nécronomiquement votre