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  • Le sacrifice des classes populaires (suite)

    George Benjamin, président de l'Association américaine de santé publique (APHA), a indiqué à l'AFP que les populations afro-américaines assez pauvres sont, aux Etats-Unis, plus exposées au coronavirus que des populations plus aisées.
    " [Les afro-américains] sont plus souvent chauffeurs de bus, ils prennent plus les transports en commun, ils travaillent plus dans les maisons de retraite, les magasins et les supermarchés ", a-t-il rappelé. Ils continuent donc de fréquenter le grand public et sont particulièrement à risque de contracter le Covid-19 sur leur lieu de travail. Les types d'emplois occupés par de nombreux afro-américains excluent par ailleurs le télétravail.
    Au quotidien, dans le cercle privé, il semble également particulièrement difficile pour ces populations d'appliquer des mesures de distanciation sociale : lorsqu'on habite des quartiers pauvres, plus denses, et des logements plus petits, s'isoler apparaît presque impossible. Se faire livrer des courses à domicile est de plus souvent un luxe. " [Finalement,] beaucoup d'Américains noirs et d'autres communautés de couleur n'ont pas le privilège de pouvoir se confiner à la maison ", soulignent plusieurs centaines de médecins ainsi que l'organisation de défense des minorités Lawyers'

    En Seine Saint Denis où je vis c'est idem, beaucoups de gens sont livreurs Amazon, caissières, travaillent dans des EHPAD, pas de télétravail ici ni de résidences secondaires.

    Le coronavirus est un révélateur extrême des inégalités.

  • USA KRACK IMMO A VENIR (la France suivra)


    Si vous avez aimé la crise de 2008 et des subprimes, alors vous allez adorer celle de 2020 liée à l'incapacité soudaine et imprévisible des emprunteurs hypothécaires à effectuer leurs versements mensuels programmés alors que l'ensemble de l'économie s'arrête en raison de la pandémie de coronavirus.
    Et malheureusement, cette fois, la crise sera bien pire, car, comme le rapporte Bloomberg, les prêteurs hypothécaires se préparent à la plus grande vague de défauts de paiement de l'histoire
    Les emprunteurs qui ont perdu des revenus du coronavirus, qui est déjà un nombre en hausse comme l'attestent les 10 millions de nouvelles demandes de chômage au cours des deux dernières semaines, peuvent demander d'ignorer les paiements pendant 180 jours à la fois sur les hypothèques financées par le gouvernement fédéral et d'éviter les pénalités Mais comme le note Bloomberg, ce n'est pas un congé de paiement et, finalement, les propriétaires devront compenser.
    Selon les estimations de l'économiste en chef de Moody's Analytics, Mark Zandi, jusqu'à 30% des Américains ayant des prêts immobiliers - environ 15 millions de ménages - pourraient cesser de payer si l'économie américaine restait fermée pendant l'été ou au-delà.
    Il s'agit d'un événement sans précédent», a déclaré Susan Wachter, professeure d'immobilier et de finance à la Wharton School de l'Université de Pennsylvanie. Elle souligne également une autre façon dont la crise actuelle est différente de la crise financière mondiale de 2008: "La grande crise financière s'est produite sur plusieurs années. Cela se produit en quelques mois - quelques semaines."
    Pendant ce temps, les prêteurs - comme tout le monde - fonctionnent dans l'ignorance, sans aucun moyen de prédire l'ampleur ou la durée de la pandémie ou les dommages qu'elle causera à l'économie. Si le virus recule rapidement et que l'économie reprend vie, le plan aidera les emprunteurs à se remettre rapidement sur la bonne voie. Mais plus les retombées sont importantes, plus il sera difficile et coûteux de prévenir les reprises de possession.
    Mais si la tourmente économique est durable, le gouvernement devra trouver un moyen d'empêcher les saisies - ce qui pourrait signifier annuler une dette, a déclaré Tendayi Kapfidze, économiste en chef chez LendingTree. Et avec le gouvernement désormais bloqué en "mode de sauvetage de tout le monde", le risque de laisser les saisies en spirale est tout simplement trop grand car cela endommagerait les marchés financiers et cela pourrait réinfecter l'économie, a-t-il expliqué.
    "Je m'attends à ce que les décideurs politiques fassent tout ce qu'ils peuvent pour tenir la ligne sur une crise financière", a déclaré Kapfidze, faisant allusion à une trace de conflit d'intérêts, car son entreprise pourrait bien être la prochaine à se replier si ses emprunteurs déclaraient un moratoire sur les paiements. "Et cela signifie empêcher les saisies par tous les moyens nécessaires."

    Les emprunteurs doivent contacter leurs prêteurs pour obtenir de l'aide et éviter les marques noires sur leurs rapports de crédit, selon les dispositions du plan de relance adopté par le Congrès la semaine dernière. Bank of America a déclaré qu'elle avait jusqu'à présent autorisé 50 000 clients hypothécaires à différer leurs paiements. Cela comprend les prêts qui ne sont pas garantis par le gouvernement fédéral, donc ils ne sont pas couverts par le programme du gouvernement.
    Pendant ce temps, le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, a réuni un groupe de travail pour faire face au déficit de liquidité potentiel auquel sont confrontés les gestionnaires de prêts hypothécaires, qui perçoivent les paiements et sont tenus d'indemniser les détenteurs d'obligations même si les propriétaires les manquent. Le groupe était censé faire des recommandations d'ici le 30 mars.
    "Si un grand pourcentage du carnet de maintenance - disons 20 à 30% des clients dont vous vous occupez - n'ont pas la possibilité d'effectuer un paiement pendant six mois, la plupart des prestataires n'auront pas le capital nécessaire pour couvrir ces paiements, », A déclaré Jay Farner, PDG de QuickenChief, dans une interview. Mais pas Quicken, bien sûr

    Source zero Hedge

     

  • Manifeste pour une récession

    Et Puisque nous sommes depuis hier en récession depuis hier, republication de mon manifeste pour une récession de 2008


    Rien ne change, mais l’économie, de doucereuse et banale devient belliqueuse et brutale. La récession approche.
    Elle est apprivoisée par satellite et sur les écrans plasma des salles de rédaction, masquée d’un loup blême pour ne pas affoler le consommateur, muselée par la machinerie méthodique des médias et des pouvoirs politiques qui refusent de la rencontrer.

    Le lecteur de 60 millions de consommateurs se souvient il qu’il est mortel ?

    La récession pourtant, est la mesure universelle. Elle tombe derrière la lumière d’un projecteur noir sur l’orchestre de l’économie mondiale: c’est la récession, qui bien inspirée défie, déchire, divise ou déflore le no man’s land de la fade éternité de la consommation.
    Car privée de son projecteur noir, l’économie n’est plus que ce les medias en font : une nausée sans fin, balisée ça et là de quelques accidents.
    Quelques millions d’américains, jetés à la rue pour avoir voulu aller au ciel de la consommation, des flux migratoires qu’il nous faut, à la fois, stopper et attirer sans contradictions.
    De richissimes fonds souverains aux dollars nimbés d’essence secourant les grandes banques américaines,
    est cela la récession ?

    La récession est l’ultime rempart d’un monde vidé de sens où dans les grandes métropoles, on peut croiser des femmes voilées et des fillettes qui portent des wonderbras, moments uniques où la religion croise la consommation sans même reconnaître qu'elles réprésentent les facettes d'un même monde en dégénération..

    C'est la récession qui redonnera du sens à la vie, en cela, elle n'a pas de prix et il faut refuser sa dévaluation.

    Nécronomiquement votre