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Crise et Mutation - Page 384

  • Séquence cult-urelle nécronomique

     

    L’avantage d’être un héraut des bistrots, c’est qu’on finit immanquablement par y créer des salons littéraires.

    J’ai donc croisé ce jour l’amie Ingrid Naour Le bar des menteurs et son compagnon Pierre Drachline dont le dernier ouvrage vient de sortir. Nous avons disserté des reproches habituels que l’on nous fait sytématiquement : A savoir ne pas être des solutionnistes...

    Vous remarquerez au passage que cela soit sur la bulle verte ou le reste, nous avons beaucoup de points communs.

     

    Pour en finir avec l'espèce humaine et en partculier les français.

     

    Pour en finir avec l'espèce humaine, Pierre Drachline (Cherche-midi 5 septembre 2013) - Sophie Galabru

     

     

     

     

    Ci dessous critique parue dans Les Echos.

     

     

    Il y a de tout dans ce pamphlet du romancier Pierre Drachline. Un style jubilatoire, mis au service d'une férocité sans limite. Un sens aigu de l'observation qui aiguise votre propre regard sur la société française. Un goût prononcé, surtout, pour la posture libertaire, réjouissante certes sur le papier, mais n'apportant au final aucune solution aux problèmes qu'il évoque. Qu'importe. On se régale devant ses charges contre « les "indignés", ces ravis de la crèche découvrant la nocivité du capitalisme ». On se surprend à acquiescer quand il dénonce le goût de plus en plus prononcé de nos concitoyens pour la réglementation, réprimant à peine son mépris « pour ce troupeau nourri au principe de précaution, qui a le goût de l'abattoir ». On opine, encore, lorsque l'auteur s'en prend aux « écologistes vendant des peurs collectives après les religions ». Sarcasme, misanthropie, désenchantement forment la musique de ce livre sans concession. A lire, en guise de défoulement.

     

     

     

  • France 2025

     

    "Cette stratégie" passe, a  poursuivi M. Hollande, par cinq "objectifs" : "utiliser pleinement notre avantage démographique" ; "gagner la bataille de la mondialisation" ; "réussir la transition énergétique et écologique" ; "faire de notre territoire un levier de développement" et "inclure tous les citoyens dans la République".

     

     

    Voilà, chers amis nécronomistes,  l’avion vient de décoller, il ne reste plus qu’à voler encagé idéologiquement jusqu’à 2025 le sommet de la fameuse bulle verte de la consommation durable, la seule qui permette encore d’évoluer vers un avenir progressiste et éviter de revenir au c’était mieux avant et à la montée du nationalisme version fait en France not made in France/

    Le salut ne pouvait plus exister qu’entre féerie d’orgueils d’hommes politiques prisonniers de leur historique et trous noirs pour le commun des mortels.

    Il fallait donc faire partager la drogue de l’ivresse des hauteurs. Celle que les consommateurs zombis  aspirent et empirent  comme autant de coups donnés  aux raisonnements de fin de moi(s), au surendettement, à  Taxman et à Assedic park.

    Lorsqu’on ne peut agir sur le présent,  on met  en scène un futur idéalisé.

    Il s’agissait  de se ravager sciemment pour honorer la promesse d’un monde  meilleur qui allait réconcilier les générations puisque les enfants allaient reconstruire tous ce que leurs parents avaient détruits dans une France réconciliée.

    La pédagogie allait passer par des emplois aidés, des emplois francs (pourquoi les autres ne l’étaient pas ???), des emplois d’avenir et de l’apprentissage dès  14 ans pour ceux qui ne pouvaient pas être médiateur des eaux et forêts. Version rurale de ce que l’on fait pour les garçons urbains sans urbanité dans les cités.

     

    Qu’importe le but était merveilleux : United colors of bulle verte in Market Democracies.

  • Survivalisme et localisme contre consommateur zombi

     Le lecteur de soixante millions de consommateurs se souvient-il qu'il est mortel ?

    JPC

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    Dîner avant hier avec l'ami Huzun de Nécronomie Internationale qui m'a communiqué ce doc qui en dit long sur la contamination.

    Hier, je me suis rendu à l'expo de Christophe Baur, artiste talentueux et lecteur avisé de Crise et Mutation, rencontré par hasard alors que je me livrais à un démontage d'illusion et qui a parfaitement compris le pacte faustien qui nous est proposé :

    A savoir que si nous voulons des avantages en tant que consommateur, il faut accepter de les perdre en tant que travailleur.

    Comme je dis souvent, il n'est pas pire destin que celui de l'homme condamné à s'appauvrir sur le lieu même de sa richesse.

    Merci Christophe, l'oeuvre que tu m'as offerte, illumine ma chambre fédérale de Bonn...Arbeit nicht frei.

                                                                      

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