la grande deconnexion - Page 2
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Séquence littéraire du week end
Je viens de regarder une émission sur les grands écrivains homosexuels parmi lesquels Pierre Loti et surtout Jules Verne. Jules verne, j'ignorais mais les titres des livres sont éclairants :Autour de la luneLes forceurs du blocusDe la terre à la luneUne fantaisie du Docteur OxL'île mystérieuseLa maison à vapeurNord contre sudSans dessus dessousL'ile à héliceLe phare du bout du mondeimpressionnant...le subconcient est au pouvoir aurait dit le Docteur Fraude...Lien permanent Catégories : la grande deconnexion -
2019 année mortifère
L’hypercapitalisme opère donc un tri sélectif des existences, entre celles qui vont consacrer leur existence entière à l’hypertravail, et celles qui seront détruites.Le suicide est le mode de sélection idéal, car aucune forme de tri sélectif autoritaire des existences n’est viable.
Mortifère était le nom
Mortifère était Macron
L’enfer est à lui
Le roi est nu
L'Europe est perdue
Mes cieux les anglais tirez-vous les premiers, de ce paradisette, de ce paradis du stress et des paillottes.
Il est des brexit intérieurs dont on ne revient pas, des kracks lents, où l’âme minée se perd en dépression, s’alourdit d’hypothèques, de dettes et sombre.
La dépression est une condition mentale des plus désagréable, invalidante et impliquant une grande détresse, mais ce n’est pas le seul symptôme qui hante la nouvelle génération née dans ce meilleur des mondes — alors qu’il ne semble pas affecter, du moins pas dans les mêmes proportions, la génération immédiatement précédente.
La « génération Z » de jeunes adultes nés dans les années deux mille, connaît des souffrances que les générations précédentes ne connaissaient pas ; pas nécessairement plus de souffrances, ou des souffrances plus aiguës, mortifiantes et déprimantes, mais distinctement nouvelles, différentes — on pourrait dire des maladies et des afflictions spécifiquement modernes, liées à ce monde où comme dirait l’ami Vincent la réalité dépasse l’affliction.
L’un des diagnostics les plus couramment proposés est le chômage et en particulier les piètres perspectives d’emploi pour ceux qui quittent l’école et se retrouvent sans expérience sur un marché du travail concerné par la hausse des profits grâce à la baisse des coûts du travail et au dégraissage d'actifs plutôt que par la création de nouveaux emplois et la construction de nouveaux actifs. L’un des remèdes le plus largement envisagé est celui des emplois aidés. En attendant, l’une des recommandations macronienne le plus communément proposées aux jeunes est d’être flexibles, et pas spécialement difficiles, de ne pas attendre trop de leurs emplois, de les prendre comme ils viennent, sans trop se poser de questions, et de les considérer comme une opportunité dont il faut profiter sur le moment tant qu’elle dure, plutôt qu’un chapitre d’introduction à un « projet] de vie », une question d’estime et de définition de soi, ou une garantie de sécurité à long terme.
Amore A mort comme dirait Salvini
No futur is back mais n'est pas punk qui veut
Conseil : relire l'Hagakure et évitez les amoks
Séquence musicale
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La chenille (des gilets jaunes) qui redémarre…(un récap nécro)
Dans l’idée que se fait la Macronerie des gilets jaunes, ils sont désespérément ringards et provinciaux : gaulois réfractaires, fumeurs qui carburent au diesel. Il sont peu au fait de l’économie, ils sont obnubilés par le foot et par les émissions de Patrick Sébastien…Abrutis par une surdose de télévision, ils sont à la fois absurdes et menaçants parce qu’ils ne souhaitent pas renverser l’Ancien monde mais qu’ils le défendent avec une irrationalité si profonde qu’elle s’exprime parfois avec violence... Dans leur élan pour s’isoler du risque les Upper class (élites) désormais retranchés dans des métropoles citadelles se sont séparées non seulement du monde commun mais aussi de la réalité opérant ainsi une Grande Déconnexion. Nous sommes donc bel et bien dans une guerre des classes dans laquelle une Elite éclairée (telle est l’idée qu’ils se font d’eux-mêmes) entreprend d’imposer ses valeurs à la majorité qu’elle perçoit comme incurablement xénophobe, raciste, homophobe, sexiste, banlieusarde et provinciale. Dans ce cas précis a surgi sous la pression l’idée d’un référendum à tiroir censé illustré un grand débat après lequel elle ne sera plus obligé d’affronter les masses ignorantes.
On continue, on ne change rien….
PS Dans toutes les démocraties de Marché, les Upper class ne voient plus l’intérêt de payer pour des services qu’elles n’utilisent plus puisqu’elles vont dans des cliniques privées et que leurs enfants vont dans des écoles privés
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