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suicide

  • suicide by cops

    On peut certes expliquer le terrorisme contemporain en termes politiques, religieux ou psychiatrique, mais cette grille d'analyse ne suffit pas. Ce phénomène, parmi les plus effrayants de notre époque, doit avant tout être interprété comme la propagation d'une tendance autodestructrice. Bien entendu, le chahîd (le martyr ou le terroriste suicidaire) agit pour des raisons politiques, idéologiques ou religieuses en apparence. Mais sous ce vernis rhétorique, la motivation profonde du suicide fut il le suicide by cops ; le suicide en se faisant descendre par les flics, son déclencheur, est toujours le désespoir, l'humiliation et la misère. Pour celui ou celle qui décide de mettre fin à ses jours, la vie est un fardeau insupportable, la mort la seule issue, et le meurtre l'unique revanche. Comme je l’ai écrit dans Crise et Mutation, la psychiatrisation de la société n’a jamais été aussi grande que dans les périodes que nous vivons. Il ne suffit pas de médicaliser un malaise social (comme on le fait en bourrant nos contemporains d'antidépresseurs, Ritaline (pour les enfants et autres augmentateurs chimiques de performances) la psychiatrie, parent pauvre de la médecine ne peut tout résoudre.
    De toute évidence, l'augmentation du nombre de suicides et, plus spécifiquement, de suicides meurtriers est due au fait que la vie sociale est devenue une usine de malheur. Avec l'impératif catégorique d'être un « gagnant » d'une part, et de l'autre, la conscience qu'un tel objectif est inatteignable, la seule façon de gagner (pour un bref instant) est de détruire la vie des autres avant de porter la main sur soi.
    Qu’y-a-t-il de plus noble de mourir pour une cause lors que l’on a aucun but dans la vie et que le modèle de bonheur proposé est inatteignable ?

     

  • Homard m'a tué et Rugys cube

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    À la destruction créatrice schumpetérienne, les nécronomistes opposent la création destructrice.
    En ce moment le truc à la mode est l’ecotaxe sur les billets d’avion. En quelque sorte chaque passager paye une contribution à la pollution qu’il va générer. Pourquoi ne pas aller plus loin ?

    Jusqu’à quel point est-ce que je désire un ordinateur ? Je ne peux imposer à des femmes Taïwanaises ou Mexicaines de faire des microplaquettes en silicone pour des salaires d’esclaves. Je ne peux polluer l’air d’autres personnes avec le scandale de quelque usine de plastique qui fabriquera des consoles. Je suis libre d’avoir un ordinateur, mais je dois «payer le prix» de la non-contrainte réciproque en tant que salaud d’occidental égoïste. D’un autre coté, si nous n’achetons plus d’ordi que vont devenir tous ces exploités ?

     

    Petit test Nécro-Ecolo dit du Rugy's cube:

    Ou êtes-vous ?

    Superficiel On devrait prendre soin de notre planète, comme de tout instrument qui a de la valeur


    Peu profond Nous sommes responsables de la protection des ressources de la Terre pour nos générations futures


    A hauteur de genou La Terre tirerait bénéfice de changements dans l'activité humaine


    A hauteur de cuisse La planète se sentirait plus à l'aise s'il y avait moins de gens dessus


    Profond Tout endroit désert ou sauvage a le droit d'exister pour lui-même


    Très profond La vie sauvage a plus le droit de vivre sur la Terre que les Humains


    Profondément profond Les Humains sont une trop grande menace pour la vie sur Terre. L'espèce devrait disparaître


    Radicalement profond Extinction humaine tout de suite sinon il n'y aura plus rien sur cette planète. Une extermination sans douleur est nécessaire.


    Abyssalement profond Une rapide annihilation est encore trop bonne pour les Humains. Une maladie fatale et horrible venant de l'Espace est la seule chose loyale.

     

     

  • 2019 année mortifère

    suicide.jpg

     

    L’hypercapitalisme opère donc un tri sélectif des existences, entre celles qui vont consacrer leur existence entière à l’hypertravail, et celles qui seront détruites.Le suicide est le mode de sélection idéal, car aucune forme de tri sélectif autoritaire des existences n’est viable.

     

     

     

     

    Mortifère était le nom

    Mortifère était Macron

    L’enfer est à lui

    Le roi est nu

    L'Europe est perdue

     

    Mes cieux les anglais tirez-vous les premiers, de ce paradisette, de ce paradis du stress et des paillottes. 

    Il est des brexit intérieurs dont on ne revient pas, des kracks lents, où l’âme minée se perd en dépression, s’alourdit d’hypothèques, de dettes et sombre.

    La dépression est une condition mentale des plus désagréable, invalidante et impliquant une grande détresse, mais ce n’est pas le seul symptôme qui hante la nouvelle génération née dans ce meilleur des mondes — alors qu’il ne semble pas affecter, du moins pas dans les mêmes proportions, la génération immédiatement précédente.

    La « génération Z » de jeunes adultes nés dans les années deux mille, connaît des souffrances que les générations précédentes ne connaissaient pas ; pas nécessairement plus de souffrances, ou des souffrances plus aiguës, mortifiantes et déprimantes, mais distinctement nouvelles, différentes — on pourrait dire des maladies et des  afflictions  spécifiquement modernes, liées à ce monde où comme dirait l’ami Vincent la réalité dépasse l’affliction.

    https://www.inc.com/jessica-stillman/gen-z-is-anxious-distrustful-and-often-downright-miserable-new-poll-reveals.html

    L’un des diagnostics les plus couramment proposés est le chômage et en particulier les piètres perspectives d’emploi pour ceux qui quittent l’école et se retrouvent sans expérience sur un marché du travail concerné par la hausse des profits grâce à la baisse des coûts du travail et au dégraissage d'actifs plutôt que par la création de nouveaux emplois et la construction de nouveaux actifs. L’un des remèdes le plus largement envisagé est celui des emplois aidés. En attendant, l’une des recommandations macronienne le plus communément proposées aux jeunes est d’être flexibles, et pas spécialement difficiles, de ne pas attendre trop de leurs emplois, de les prendre comme ils viennent, sans trop se poser de questions, et de les considérer comme une opportunité dont il faut profiter sur le moment tant qu’elle dure, plutôt qu’un chapitre d’introduction à un « projet] de vie », une question d’estime et de définition de soi, ou une garantie de sécurité à long terme.

    Amore A mort comme dirait Salvini

    No futur is back mais n'est pas punk qui veut

    Conseil : relire l'Hagakure et évitez les amoks

     

    Séquence musicale

    https://www.youtube.com/watch?v=1woMEExMZXg

    https://imvdb.com/video/kate-tempest/europe-is-lost