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économie - Page 5

  • Résumé d'été (être ou avoir été ?)

    La société contemporaine légitime l’universalité d’une vision unique de la vie, en l’imposant aux sens et à la conscience de tous, via une sphère de manifestations audio-visuelles, bureaucratiques, politiques et économiques, toutes solidaires les unes des autres.

    Guy Debord



    Les journalistes ne comprennent plus du tout l'info pas plus que les éco non nécro

    Tout le monde s'affole sur Uber en disant que Uber ce n'est pas si rentable que cela. Visiblement aucun d'entre eux n'a lu ou compris le business model d'Uber.

    Ce qui fait la valorisation d'Uber c'est que la part du travail dans la valorisation n'est pas importante et le sera de moins en moins comme annoncée. Une plate forme logicielle qui n'emploie que des indépendants flexibles et qui a terme pilotera des voitures autonomes.

    Nous sommes donc précisément dans le cœur de la nécronomie à savoir la Domination du travail mort.

    Depuis les années 80, le capital ne se valorise plus par le travail ou très peu.

    Tout ceux qui ne travaillent pas dans des sociétés où le processus est valorisé par la biais du capital fictif resteront crevards toute leur vie.C'est la raison pour laquelle les gens ne veulent plus travailler dans certains secteurs notamment éducation nationale et Santé qui ont été les premières victimes de la révolte des Élites qui ne veulent plus financer ces sujets qui seront laissés au privé. Les néo-libéraux se battront jusqu'à la dernière parcelle de privatisation. Quant aux commun des mortels, ils loueront....

    En vérité, nous nous rapprochons doucement et cela va s'accentuer avec la mutation du modèle des pays en voie de développement ce que l'on appelle le dualisme productif avec en haut des gens avec des métiers high tech (digital, transition éco) et d'autres en bas des métiers ancestraux C'était le rôle autrefois de l'industrie de stabiliser l'enemble mais bon on en a plus beaucoup d'où le pipoti pipota de la Réindus(heureusement il y a findus) qui sera pour l'essentiel de l'automatisation et de la robotisation donc du travail mort histoire d'être concurrentiel dans l'hypermondialisation à moins que le consommacteur accepte de payer cinq fois plus cher le produit parce qu'il a un autocollant vert ou made in France.

    La « pandémie » était un canot de sauvetage lancé vers une économie en train de se noyer. À proprement parler, il s’agit d’un événement monétaire visant à prolonger la durée de vie de notre mode de production axé sur la finance et en phase terminale. Avec l’aide du virus et maintenant de la guerre sans guerre, le capitalisme tente de se reproduire en simulant des conditions qui ne sont plus disponibles.

    En faisant appel à notre sentiment personnel de culpabilité pour avoir « détruit la planète », les confinements climatiques à venir sont la continuation idéale des restrictions Covid. Si Virus était l’apéritif effrayant, une généreuse portion de l’idéologie de l’empreinte carbone mélangée à la rareté de l’énergie est déjà servie comme repas principal. Un par un, nous sommes persuadés que notre impact négatif sur la planète mérite d’être puni ( le châtiment des neufs orifices). D’abord terrifiés et enrégimentés par le virus et maintenant honteux d’avoir nui à la Terre Mère, nous avons déjà intériorisé le commandement environnemental : notre droit naturel à la vie doit être gagné par le respect des diktats écologiques imposés par le Fonds monétaire international ou la Banque mondiale, et ratifié par les gouvernements technocratiques avec leur police. C’est le réalisme capitaliste dans ce qu’il a de plus cynique.

  • Colaricocovirus

    Reçu hier le nouveau livre de Mehdi que j'ai dévoré en une nuit. J'ai toujours eu un immense respect pour l'homme et son œuvre. Comme pour toutes les personnes qui marchent debout et passent au travers des mailles du filet quelles que soient leurs activités.

    Maurice Dantec m'avait alerté sur l'OVNI Mehdi. Il avait été emballé par l'Antéforme et devait par la suite l'écrire dans son Laboratoire de catastrophe générale. Plus tard, j'avais lu Society, le premier livre interactif. J'avais appris qu'il allait publier un livre avec David Graeber le regretté et génial anarchiste d'Occupy Wall Street.

    Puis Mehdi avait disparu. La fantômisation comme seule armure et comme ultime asile, Mehdi hurlait son absence.

    J’eus un jour la bonne idée de lui écrire. Quelques temps après, il montait de son village médiéval pour me rencontrer dans le ghetto des quatre chemins de la drogue qui allait par la suite devenir le lieu de villégiature des crackers. J'aime habiter dans les endroits qui filtrent les visites.

    Et, nous sommes devenus amis, unis par les références contre-culturelles communes de Debord à Burroughs en passant par Roger Gilbert-Lecomte et Antonin Artaud.

    Mehdi Belhaj Kacem n'est pas un spécialiste d' Artaud pour rien. Un pied sur terre, un autre dans le ciel, il n'appartient plus totalement à la terre. Il ne met son ego que dans les livres car il est une charmante personne.

    Il est aussi quelqu'un de reconnaissant, qualité rare de nos jours et me voir ainsi cité dans pareil ouvrage aux cotés d'illustres références me comble. On le serait à moins.

    Je vous invite donc à lire ce concentré de nécronomie offensive car de la lumière, il ne faut que retenir l'éclat électif des cocktails molotov. Ce livre en est un.

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  • Résumé avant détonation

    Aux USA

    Les prix de l’IPC (Indice des Prix à la Consommation) global ont bondi de 1,0 % (0,97 % non arrondi) en mai, dépassant les attentes du consensus d’une hausse de 0,7 %.

    • Les prix de l’énergie ont grimpé de 3,9 %, alors que les prix de l’essence ont atteint des niveaux records et que les prix des aliments augmentent de 1,2 %.

    • En glissement annuel, l’inflation mesurée par l’IPC global a atteint un nouveau sommet de 8,6 % en 40 ans.

     

    Pendant ce temps, le carburant est en hausse de plus de 75% en glissement annuel.

    L’inflation globale a été largement tirée par l’énergie et l’alimentation. Au milieu de la flambée des coûts de la nourriture, le poulet, les œufs, le lait et les cupcakes ont tous crié plus haut.

    Par conséquent, l’inflation s’est également incrustée dans les secteurs de services plus cycliques (p. ex., le logement). En fait, alors que l’inflation des biens est tombée à « seulement » 1,7 % en glissement annuel, la plus faible depuis septembre dernier, l’inflation des services est la plus élevée en plus de trois décennies, contribuant à 3,0 % des 8,6 % .