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Mort à Crédit (suite)
"Je ne crois pas à une crise du crédit pour les particuliers en France",
Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France.
Du prêt étudiant au crédit à la consommation, du crédit voiture au crédit immobilier, du corps épris de pureté du jeune adulte au corps parfait de l’homme mature, le diable œuvre à notre avancement, qui nous ramène par les voies du désordre à notre état originel sur le chemin du tout ou rien.
Car l’on répugne à convoquer le Crédit sanctifié par la spéculation moderne, moteur de nos économies basée sur la consommation et non sur la productivité (pour cette raison, il faut arrêter de culpabiliser les chômeurs et les rmistes car les dépenses sociales contribuent au PIB car tous ces gens consomment…et sans les 38 milliards de déficit annuel de la France qui sont autant de dépenses publiques et sociales, nous serions déjà en récession).
Du balancier des déficits chaque cadence dessine l’Amen.
C’est pour cela, que notre Président parle tant de religion et de politique de civilisation car désormais il va falloir que les pauvres restent tranquilles dans l’attente d’une vie meilleure
Qu’ils ne connaîtront pas ici bas ou tout du moins dans les quatre années qui vont suivre, période que les historiens nommeront plus tard « La Très Grande Dépression » (2008-2012)
Et qui ne signifie rien d’autre que la perte du bonheur dans les démocraties de marché tel que le très sérieux Robert E.Lane ,Professeur de sciences politiques à Yale l’avait prophétisé dans un ouvrage visionnaire « The Loss of Happiness in Market Democracies » qui ne fut pas un grand succès commercial (on s’en doute avec pareil titre… ! ! !).
Devant chaque consommateur, il y a un balcon sur une abîme.
Le balcon du crédit s’effondre, le ciel de la consommation devient inaccessible, reste l’abîme…
Oubliez la crise des subprimes et ses 400 milliards de dollars perdus car en réalité, je peux vous l’annoncer, pour connaître l’ampleur réelle, vous pouvez multipliez par 10, autrement dit 4000 milliards de dollars.
Ce n’est pas 3 millions de personnes qui vont perdre leur logement aux USA, c’est en réalité de 15 à 20 millions de personnes qui vont disparaître dans les nimbes de l’enfer de la consommation.
Pourquoi ? tout simplement car la valeur des biens qu’ils on achetés va diminuer de 30 à 50 % autrement 15 à 20 millions de personnes sur le seul territoire américain (cela sera pareil en Europe) qui vont désormais devoir rembourser des crédits sur des biens qu’ils auront acheté le double ou le triple de leur valeur.
L’économie Américaine étant basée sur la mobilité, c’est autant de travailleurs pauvres qui vont se sédentariser en travaillant plus pour s’appauvrir (nouveau concept).
La crise du crédit est mondiale et marque l’explosion d’une bulle qui aura duré 60 ans.
Pire l’économie américaine est prisonnière d'un cercle vicieux qui s'étend à toute la planète. La crise financière qui touche les USA a déclenché un fort resserrement du crédit qui aggrave la récession dans ce pays, entraînant des pertes importantes sur les marchés financiers, ce qui frappe toute l'économie mondiale car en plus de la crise dans l’immobilier, les défauts de paiement sur les cartes de crédit, les prêts automobiles et les prêts étudiants vont fortement augmenter
Ainsi le total des encours des cartes de crédit aux Etats-Unis avoisine les 1000 milliards de dollars et que les dettes par carte de crédit se montent, en moyenne, à 10 000 dollars par foyer ( chiffre d'avant la crise qu'il faut maintenant multiplier par 2), mais comme pour les Crédits immobiliers, cent milliards de dollars de dettes de cartes ont été titrisées et s'échangent sur les marchés mondiaux. Soit un quart de ce que représentaient les «subprimes» officiellement…
Petit problème, il n’y a dans ce cas aucun bien à saisir, juste des dettes qui ne seront que très partiellement remboursées.
Qu’importe, il nous faudra sortir de cette période ou l’abondance des biens de consommations ne marque plus que le signal d’un dégout généralisé de ceux qui ont cru que c’était possible pour qui se lève tôt et où l’acte d'achat passe pour une preuve de liberté plus importante que le vote…
C’est avec cela qu’il va falloir rompre…
Nécronomiquement votre
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Christine Lagarde : la débandade et l'autruche
Si vous ignorez le sens du mot débandade , ne vous plaignez pas...sinon écoutez notre ministre de l'économie Dame Christine Hagarde, vous en comprendrez le sens.
La ministre de l'Economie et de l'Emploi, a appelé la Banque centrale européenne (BCE) à donner la priorité à la croissance, quitte à avoir "une inflation plus élevée temporairement", dans un entretien à l'International Herald Tribune de ce jour.
Ces commentaires interviennent alors que l'inflation accélère dans le monde et en Europe, y compris en France.
Mme Lagarde avait dit samedi qu'on aurait "sans doute plus d'inflation en 2008 (qu'en) 2007", déclarant que l'année 2007 s'achèverait sur un rythme d'inflation de 1,5%, et qu'elle devrait atteindre 1,6% pour 2008.
Elle avait déclaré plus tôt le même jour que le taux de l'inflation en glissement sur un an en France serait "hélas" supérieur à 2% en 2007.
Donc, notre ministre préfère une inflation temporairement plus élévée avec une croissance plus grande...
Temporairement oui (évidemment) mais jusqu'a quand...??? Voilà la vraie question... Après les soldes toute l'année, les resto du coeur toute l'année...et qui paye le loyer et la bouffe pendant ce temporaire...
L'histoire s'accélère et ce que je prédis depuis presque un an à savoir une crise mondiale en 2008 arrive avec une violence inouïe.
Si j'ai pu le prédire c'est tout simplement que tout cela était prévisible mais bon comme dab, nous avons fait la politique de l'autruche.
et dans ce cas précis l'autruche c'est dame Hagarde..La myopie ambiante...
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MORT A CREDIT
En déclarant hier que le marché de l'immobilier américain était dans un état que le pays n'avait pas connu depuis la Grande dépression de 1929, John Stumpf, directeur général de la banque américaine Wells Fargo a exprimé ce que les chiffres révèlent depuis quelques semaines. Selon les économistes de Goldman Sachs, la facture totale de la crise du subprime pourrait atteindre 2.000 milliards de dollars.
source la tribune
Une chose est certaine, ce qui fût ne sera plus.
Voici ce que déclarait notre Président Nicolas Sarkozy en avril 2007 juste avant son élection (et 2 mois après la création de ce blog destiné à prévenir de l'imminence d'un Krach mondial) :
"Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d'Europe. Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C'est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages et que l'État intervienne pour garantir l'accès au crédit des personnes malades.
Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement."
Interview revue Banque avril 2007
C'est précisément, ce qu'ont fait les USA et les Anglais, et c'est précisément à cause de cela que déjà plus de 3 millions de personnes ont déjà perdu leurs logements aux USA dans la fameuse crise du crédit ou des subprimes qui se répand sur le monde entier.
Désormais, cela va être au tour de la consommation via les cartes de credit
(1000 milliards de dollards aux USA) d'être affectée par la crise du crédit et comme le titre Business Week, l'âge d'or du consommateur est terminé car il va falloir apprendre (hors les riches) à ne plus dépenser de l'argent que l'on a pas...car les conditions du crédit sont impactés à tout jamais.
Pour info : 6% des propriétaires Anglais utilisent les réserves financières proposées par leurs cartes de crédit afin de REMBOURSER LES ECHEANCES DE LEUR CREDIT IMMOBILIER.
Autant dire que la vision économique, sur laquelle notre Président a été élu et sur laquelle il comptait pour faire ses réformes en relançant la croissance, est morte née.
De même, il s'est trompé sur la BCE, et sur l'inflation (qui n'existait plus selon lui) et qui revient en Europe : + 2,6 %
De même, il s'est trompé sur les prévisions de croissance (comme les gouvernements précédents) dans le budget actuel et les budgets à venir...(D'ailleurs Bruxelles n'y croit pas...un quart de seconde)
La vérité est que pour les années qui viennent, nous aurons du mal à dépasser les 1,5 % de croissance, et que ce point et demi de croissance nous le ferons au prix d'un déficit chronique de 40 MILLIARDS par an, autrement dit par les dépenses publiques et sociales...viendra alors le moment d'un plan de rigueur inéluctable car nous sommes déjà le cancre de l'Europe et nos partenaires européens auront peur qu'on les entraîne dans notre chute...
Faites des cadeaux à vos enfants...C'est avec leur argent...lorsque sera venu le temps des affrontements trans-générationnels
(les baby boomers crevards contre les papy boomers à grosses retraites...Ils réaliseront que vous avez vécu et que vous êtes morts à leur crédit.
Nécronomiquement votre
A Louis-Ferdinand Céline, médecin des pauvres