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  • La gauche et la droite n'existent plus, seules règnent les puissances d'argent

     

     

    Il ne reste plus que ceux qui collaborent à la puissance financière et ceux qui résistent sans aucune représentation politique.

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    Il n'existe plus qu'un seul pouvoir : le pouvoir créancier et un seul ordre celui de la dette. Peu importe celui ou celle qui sera élu. Il ne pourra que nous convier à un festin nu surveillé par les agences de notation avant- garde de la Money Power. Ainsi va la loi du score. Nous sommes gouvernés par nos déficits et nos dettes. 

     

    La dette, cette bête insatiable, se faufile dans les interstices de la société, agissant tel un prédateur avide, aspirant sans relâche les ressources et les richesses de tous ceux qu'elle touche. Elle ne se contente pas d'être un simple instrument financier, elle façonne les relations sociales, elle gouverne les destins individuels et collectifs avec une main de fer.

    Dans l'univers économique, beaucoup comme moi ont déjà alerté sur le pouvoir incroyable que détient le créancier, la capacité de transformer l'argent en dette, et la dette en propriété, remodelant ainsi les fondations mêmes de nos sociétés. Cette dynamique, cette relation entre créancier et débiteur, elle n'est pas juste une transaction financière, c'est une force qui modèle la structure même de notre système.

    L'ordre de la dette émerge comme une réponse à l'effritement du modèle économique traditionnel. Le keynésianisme, autrefois glorifié, montre ses failles, laissant place à un nouvel ordre financier où l'extraction de la richesse déplace des usines et des industries vers les sphères plus abstraites de la finance.

    Mais il ne faut pas oublier le facteur humain dans tout cela. La psychologie, le jeu de confiance et de bluff, c'est là où se joue une grande partie de cette danse économique. Nos croyances, nos peurs, nos espoirs, tout cela influence nos décisions économiques, parfois de manière irrationnelle, souvent au détriment du bien commun.

    En somme, la dette n'est pas juste une question de chiffres et de comptes, elle est le reflet de nos valeurs, de nos relations sociales, de nos aspirations les plus profondes. Et c'est en comprenant cette dimension humaine que nous pourrons espérer trouver des solutions aux défis économiques de notre époque.

    Ces solutions ne peuvent apparaître que si nous portons le combat du mandat impératif et révocatoire évoqué dans le combat des Gilets Jaunes constituants...La fin du chèque eu blanc aux politiques et aux promesses non tenues. Faute de quoi, nous serons les esclaves du futur au nom du passé et tel un enfant hydrocéphale, nous ferons quelques pas avant de retomber car la tête est trop lourde. La dette, on peut s'y pendre pas s'y suspendre.

     

     

  • Réinformation

     

     

    On nous bassine maintenant que la fameuse croissance que l’on nous allons faire lorsque l’économie reprendra en 2021 ; Nous sommes aussi avec des experts qui pensent que l’inflation payera la crise.

    Réinformation

    Si la reprise est une condition nécessaire à l’inflation, elle n’est pas toujours suffisante. La Chine, où la croissance a redémarré depuis le second semestre 2020, peut en attester. Son activité progressera de près de 10% cette année mais connait actuellement…la déflation !

    Aux USA Le nouveau plan budgétaire américain voté fin février représentera près de 10% du PIB et soutient principalement la demande, au dépend de l’offre. Pourtant, sa capacité à stimuler l’inflation devrait rester limitée car son objectif est de stabiliser les économies soit compenser l’absence d’activité. Ainsi, deux tiers des bénéficiaires américains des chèques de 1400 dollars ont déjà l’intention de l’affecter à une épargne de précaution, tandis que près de la moitié des 1900 milliards de dollars du plan financeront la vaccination, des crédits d’impôts aux plus vulnérables, et des aides aux collectivités locales. Autant d’éléments qui ne seront pas retranscrits dans les dépenses privées et ne justifieront pas une hausse des prix.

    Car il faut le dire et le redire l’inflation c’est essentiellement les salaires et Biden à renoncé à son projet d’augmentation du salaire minimum.

    Comme je le dis souvent et depuis très longtemps, les forces déflationnistes sont très largement supérieures aux forces inflationnistes. Les pauvres les déclassés ne vont plus consommer comme avant surtout si les prix augmentent j’en veux pour preuve l’irrésistible ascencion de LIDL et de ALDI les hard discounters allemands. Les hard discounters allemands se sont rendus maître de l’Europe à un moment où l’Allemagne pratiquait la désinflation compétitive (la baisse des salaires) pour être plus compétitive. Vous verrez bientôt poindre ce discours en France avec le travaillez plus pour gagner autant pour relancer l’économie Sans oublier le travailler plus longtemps pour toucher moins de retraite.

    A court terme, plus de 150 pays connaitront un revenu par tête inférieur à celui de 2019. Le pouvoir d’achat à l’échelle mondiale devrait ainsi se réduire et ne contribuera pas durablement au renforcement de la conjoncture. A moyen terme, une décennie de politique monétaire ultra-accommodante nous enseigne que l’expansionnisme monétaire de 2020 ne suffira pas à stimuler l’inflation. Pour les entreprises, la digitalisation plus rapide de nos économies est plus probable de créer un choc d’offre positif et des économies d’échelle. Deux facteurs sources de désinflation et qui rendront les conditions financières à moyen terme toujours plus favorables et dans la continuité des 40 années de baisse structurelle des taux d’intérêts.

    Dans ces conditions, le débat sur la déflation et les moyens d’y échapper devrait resurgir en fin d’année en Europe. Dernière porte avant la cave !

  • Crédit à mort

     

     

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    Alors que la Commission européenne dévoile un plan d’action qui autorisera les banques à revendre plus aisément les 9 milliards d’euros de crédits « pourris » qu’elles ont distribués, l’UFC-Que Choisir rend publique une étude qui lève le voile sur la distribution irresponsable du crédit conso, pour les consommateurs comme pour l’économie. Face à la déferlante attendue des impayés en 2021, l’association exhorte les législateurs européens à sécuriser les emprunteurs exposés à des difficultés

     Comme je vous l’avais dit, pendant que tout le monde pérorait sur la fameuse épargne des français, je vous signalais que les plus pauvres avaient fait des crédits conso pour survivre. En vérité la Commission européenne s’inquiète pour la santé des banques. Si l’on ajoute à cela que 30 % des crédits immobiliers vont être défectueux, vous imaginez le carnage;

    Pour mémoire l'entretien que j'avais accordé aux nouvelles libertaires

    Les banques centrales ayant acceptées les « Fallen Angels », anges déchus et autres investissements pourris du « Shadow Banking »accélèrent le mouvement.
    « Afin d’éviter l’effondrement immédiat du système financier, c’est la puissance publique, traditionnellement le débiteur le plus fiable, qui a repris les crédits pourris.
    Les banques centrales ont même franchi un pas supplémentaire. Non seulement elles proposent aux banques d’affaires des montants de crédits, à des niveaux jamais atteints et à des taux d’intérêts proches de zéro, mais en plus elles se sont transformées en des « Bad Banks », des sortes de décharges pour déchets toxiques de l’avenir capitaliste déjà consumé. »

    JP CREPIN entretien du 6-5-20.