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décroissance - Page 3

  • autocentrage...

    Bientôt avec la numérisation, la robotisation et l'intelligence artificielle qui réduise à peu de choses la quantité de travail vivant nécessaire à la production de marchandises, nous vivrons le paradoxe d'une société de production sans producteurs et de consommation sans consommateurs.

    Nous produisons trop, nous consommons trop. Bref ce n'est pas le travail qui manque, c'est le travail qui est en trop. Ce qui rend inéluctable l'avènement du revenu universel pour maintenir la paix sociale.

    Travailler aujourd'hui relève plus de la nécessité politique pour faire tenir tranquille le peuple que de produire des marchandises pour les consommer.

    Heureusement avec la crise qui a duré dix ans et qui est loin d'être finie, toute une génération est désormais capable de vivre sans cette fiction que l'on appelle le travaiL sans déprimer pour autant car en vérité c'est le travail qui est déprimant pour beaucoup de gens.

     

     

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    Auto consommation (JWB)

    Pour ne plus se consumer d’envie au bal de la sainte marchandise, il convient de se consommer soi-même : crottes de nez, bien sûr, mais aussi larmes, morve, urine et autres fluides corporels à partager si affinité, à deux ou à plusieurs. Ainsi émerge une économie sympathique parce que de taille réduite qui elle ne donne pas à l’économie des macro(n)s beaucoup de grain à moudre, permet de conserver, à chaque instant, les gestes essentiels d’une consommation vraie c’est-à-dire tout à la fois inutile à chacun, profitable à quelques-uns et suffisamment compulsive pour permettre à tous de réaliser, à travers la plus pauvre des existences, l’essence ridicule de l’homme sans qualités qui adresse chaque année, à la faveur des tromperies médiatiques de saison, sa compassion aux directeurs et directrices (parité oblige) de stations de sports d’hiver maudissant à gros flocons, dès la mi-décembre, l’ingratitude atroce des hivers de neige tardive..

    Auto Production

    On le voit quotidiennement avec la déferlante des humoristes et des chanteurs, se produire soi-même est devenue l'occupation dominante d'une société où la production est devenue sans objet.

    -Que fais tu ce soir Chéri ?

    - Je sais pas, je crois que je vais me produire à la maison à moins que tu aies autre chose à me proposer...

    Auto-Entrepreneur

    Pour s'auto-consommer et s'auto-produire, il fallait un statut. Cela sera celui d'Auto-Entrepreneur. L'Auto-Entrepreneur s'auto-entreprend avant d'auto-entreprendre les autres. Logique...Tout commence par la masturbation...

     

  • La monnaie servir ou asservir ?

     

    maxresdefault-9-300x160.jpgUne excellente émission sur les monnaies complémentaires sur Akasha

    une émission JPC/Philippe Derudder/Olivier Buirette est en gestation

     

     

    http://akasharadiotv.fr/philippe-derudder-monnaie-asservir-servir/

  • casquette et TVA dans le ghetto

     

     

     

    casquette.pngFinalement dans le ghetto, ça se passe bien. En franchissant le périphérique, c'est déjà Marrakech, c'est déjà Bamako. D'après les estimations d'Euclide la déveine, on a gagné entre 30 et 50 % de pouvoir d'achat . Juste sur un glissement sémantique : le mot TVA a été remplacé par le mot BLED. On rajoute une lettre et on économise 50 %.

    Dans le ghetto l'économie parallèle règne en maitresse tyrannique pour tous les produits. A part, pour l'alimentaire, où on va encore parfois chez ED sauf pour la viande car les boucheries Hallal sont beaucoup moins chères.

    Quant à Marcel la feignasse, il a lui aussi trouvé ses repères. Il faut dire qu'avec sa tête de fou et sa carrure d'armoire normande, il risque pas les embrouilles. Il passe son temps devant la TV à regarder la série "Sur écoute" qui parle du ghetto de Baltimore. Il pense que cela va nous permettre de nous intégrer plus rapidement. L'autre jour, il a accosté un jeune pour lui demander où il avait acheté sa casquette avec la visière sur le coté en lui disant qu'il avait fait tous les magasins de la ville et il n'en avait trouvé qu'avec la visière sur le devant. Le jeune est resté éberlué comme si il voyait pour la première fois la folie, la vraie. Il a regardé Marcel et a bafouillé :

    " En fait, faut la tourner, je le sais parce que j'ai eu le même problème que vous" On voyait qu'il faisait des efforts pour pas froisser Marcel.

    Marcel l'a remercié et dix mètres plus loin m'a mis une grosse claque dans le dos et est parti d'un grand éclat de rire dont il a le secret.

    " Je sens que je vais me plaire ici" a t il ajouté.

    Nécronomiquement votre