Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

futur - Page 32

  • UNE PETITE CHRONIQUE SUR NOTRE AMI MEHDI

    https://gonzai.com/dans-les-pas-de-deleuze-et-houellebecq-mehdi-belhaj-kacem-chante-la-philosophie-electrique/

  • Chef d oeuvre en vue

    BELLON.jpgjpc.jpg                  MEHDI.jpg                                                            

       

     

     

    Mes Chers amis nécronomistes

     

    Je peux vous l’annoncer car c’est signé. Onze ans après le premier opus « Crise et Mutation ». Je vais sortir prochainement un nouvel opus.

    Un livre dialogue que j’ai écrit avec André Bellon et préfacé par mon ami le philosophe Mehdi Belhaj Kacem.

    Je vous tiendrai au courant bien évidemment car je vous le promets, j’y suis allé à fond et développé toutes nos thèses. Ce livre répond aux questions que tout le monde se pose sur le virus révélateur, l’Europe, la démocratie, la victimisation, la biopolitique, le transhumanisme…J’en suis très fier et content du résultat.

    En préambule à ce livre, je vais ouvrir le bal avec un live ce dimanche avec les Gilets Jaunes constituants et le syndicat des GJ.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Bellon

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mehdi_Belhaj_Kacem

     

    Préparez-vous à un livre choc dans la droite ligne de la Nécronomie.

    Que de chemin parcouru...

     

                                                        

     

     

     

  • Un résumé de Gunther Anders- L’obsolescence de l’homme 1956

     

    La morale au service de la marchandise :

    Apprends à convoiter ce que le marché propose 

    Ne pas consommer est un acte de sabotage, un manque de civisme, celui qui s'abstient bafoue les droits de la marchandise, il est pire que le voleur, qui ne paye pas, mais convoite.

    Le besoin ne précède plus la consommation mais lui succède : on achète « ce qui sort », et une fois acheté, on le considère comme un besoin.

    Toute la marchandise ressemble à la boisson Coca Cola, qui n'arrête pas la soif, mais la reproduit, et la reproduit comme soif de Coca Cola ; une fois acheté un produit, le consommateur « s'approprie » les besoins du produit lui-même (besoin de compléments, de carburant, de techniques de maintenance, d'équipement pour recyclage périodique de son « look », etc.) ; après s'être lié à la proliférante famille des objets, personne n'a plus à réfléchir à ses besoins : les objets expriment les leurs, et exigent d'être satisfaits ; nous ne sommes plus que leurs serviteurs imparfaits, qu'ils rappellent sans cesse à l'ordre.

    La consommation de masse ne peut s'accomplir que dans l'isolement de chacun : chaque consommateur est un travailleur à domicile non payé coopérant à produire l'homme de masse

    La croyance dans le progrès était une croyance dans le caractère infini du processus, pétrie d'optimisme et ignorante de l'existence du négatif

    La croyance dans le progrès rendait inutile d'imaginer l'avenir, qui se faisait tout seul : il faut à présent comprendre que rien ne se fait tout seul, mais que nous le faisons

    Dans le travail conçu comme valeur morale en soi, le travail lui-même justifie le produit (le résultat), au sujet duquel toute interrogation devient superflue : la production du pire est encore de la production, donc sacro-sainte

     

    Les Médias

    La réalité devient un rêve, le rêve une réalité : la même apparence médiatique traitant à la fois le réel et la fiction, cette apparence ne peut plus apparaître comme spécifiquement « esthétique », elle devient elle-même clandestine et permanente ; les vieilles dames américaines tricotent des pull-overs pour des personnages de feuilleton, et envoient des paquets de cadeaux pour des naissances fictives. Ces tricoteuses sont les Parques de l'irréalité moderne ; les gens illusionnés jusque dans leur vie affective, de cette façon, sont encore plus anéantis que ceux qui n'avaient que des opinions illusoires. Le sentiment devient dès lors synonyme de bêtise ; que le spectateur prenne au sérieux ce qui ne l'est pas, et inversement, correspond à un besoin du système : le spectateur doit être en permanence l'homme de l'incertitude, face auquel les médias gardent toute initiative.

    Habitué dans le travail à l'action mécanique du corps et des fonctions mentales, le salarié recherche des distractions qui prolongent cet état, et entretiennent sa passivité ; dans ce contexte, la question du sens (de la signification) des activités ne peut plus être posée, ne correspond à rien : les organes s'accrochent en toute « liberté » au premier prétexte venu ; « être occupé » doit être compris comme on dit d'un taxi ou des WC qu'ils sont « occupés » : ils sont bouchés, et inaccessibles.

    Par l'image, l'homme cherche à construire la dénégation de sa finitude : la vedette cinématographique entre dans l'éternité pour avoir consenti à devenir une pure image.

     La vedette fait facilement de la publicité pour une marchandise, car l'âne se frotte à l'âne : les immortels en famille.

    À notre époque, le but de l'existence consiste à produire des moyens Le but assigné à un but est d'être un moyen pour les moyens  — Les moyens justifient les fins et non pas l’inverse.

     

    Dans le monde moderne, l'individu ne dispose de choix que parce que ceux-ci sont déjà faits.