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futur - Page 32

  • Les Narvalos

    Vous le savez, chers amis, j'ai une grande estime pour Varoufakis,  l'ancien ministre de l'économie grec.. D'ailleurs pour ceux qui ne l'ont pas vu je recommande le film  "Adults in the Room" : Costa-Gavras adapte le best-seller de Yánis Varoufákis sur la crise grecque (francetvinfo.fr)

     

    Voici donc quelques morceaux choisis de sa dernière analyse....

     

    Alors que la pandémie de coronavirus recule dans les économies avancées, leurs banques centrales ressemblent de plus en plus à l'âne proverbial qui, tout aussi affamé et assoiffé, succombe à la fois à la faim et à la soif car il ne pouvait pas choisir entre le foin et l'eau. Tiraillés entre la nervosité inflationniste et la peur de la déflation, les décideurs politiques adoptent une approche attentiste potentiellement coûteuse. Seule une refonte progressive de leurs outils et objectifs peut les aider à jouer un rôle post-pandémie socialement utile.Les banquiers centraux disposaient autrefois d'un seul levier politique : les taux d'intérêt. Pousser vers le bas pour revitaliser une économie en déclin  ; Pousser vers le haut pour freiner l'inflation (souvent au détriment du déclenchement d'une récession). Chronométrer ces mouvements et décider de combien déplacer le levier n'a jamais été facile, mais au moins il n'y avait qu'un seul mouvement à faire : pousser le levier vers le haut ou vers le bas. Aujourd'hui, le travail des banquiers centraux est deux fois plus compliqué, car, depuis 2009, ils ont deux leviers à manipuler.

    Suite à la crise financière mondiale de 2008, un deuxième levier est devenu nécessaire, car celui d'origine s'est bloqué : même s'il avait été poussé vers le bas, poussant les taux d'intérêt à zéro et les forçant souvent en territoire négatif, l'économie a continué de stagner. . Prenant une page de la Banque du Japon, les grandes banques centrales (menées par la Réserve fédérale américaine et la Banque d'Angleterre) ont créé un deuxième levier, connu sous le nom d'assouplissement quantitatif (QE). Le pousser vers le haut a créé de l'argent pour acheter des actifs en papier auprès des banques commerciales dans l'espoir que les banques injecteraient l'argent neuf directement dans l'économie réelle. Si l'inflation apparaissait, il leur suffisait d'appuyer sur le levier et de réduire les achats d'actifs.

    C'était la théorie. Maintenant que l'inflation est dans l'air, les banques centrales sont nerveuses. Devraient-ils resserrer la politique?

    S'ils ne le font pas, ils peuvent s'attendre à l'ignominie subie par leurs prédécesseurs des années 1970, qui ont permis à l'inflation de s'intégrer dans la dynamique prix-salaires. Mais s'ils suivent leur instinct et déplacent leurs deux leviers, en diminuant l'assouplissement quantitatif et en augmentant modestement les taux d'intérêt, ils courent le risque de déclencher deux crises à la fois  : , alors que les marchés et les entreprises, accros à l'argent QE gratuit et trop étendu, paniquent à la perspective d'un retrait. Le « taper tantrum » de 2013 qui s'est produit après que la Fed a simplement suggéré qu'elle freinerait le QE, serait dérisoire en comparaison.

    Les banques centrales ont peur de ce scénario car il rendrait leurs deux leviers inutiles. Même si les taux d'intérêt auraient augmenté, il y aurait encore peu de marge de manœuvre pour les réduire. Et des montants politiquement prohibitifs de QE seraient nécessaires pour relancer les marchés financiers submergés. Ainsi, les décideurs sont assis sur leurs mains, imitant le malheureux âne qui ne pouvait pas déterminer lequel de ses deux besoins était le plus important.Premièrement, parce qu'une restructuration sérieuse de la dette publique et privée est inévitable, les banques centrales devraient cesser d'essayer de l'éviter. Maintenir les taux d'intérêt en dessous de zéro pour prolonger à l'avenir la faillite d'entités insolvables (comme les États grecs et italiens et un grand nombre d'entreprises zombies), comme le font actuellement la Banque centrale européenne et la Fed, est un pari idiot.....

  • Séquence détente nécro



    Les gens qui vont mal disent souvent qu'ils vont bien avant de mourir. Parfois même, avant de se suicider. A écouter les infos éco, tout va bien le chômage, la croissance...L'endettement, on s'en fout...les taux négatifs, on s'en fout...la planche à billet, on s'en fout....en période de crise même les billets font la planche...la routine QE...

    Cela va tellement bien que le montagne de dette qui a été accumulée ne pourra pas être remboursée sans réforme du système monétaire !!!

    En Chine la bulle immobilière explose en chaine avec la faillite des grands promoteurs. Evegrande puis Fantasia (ils ont de ces noms !) puis Sinic....Pas d'inquiétude le gouvernement va remettre de l'ordre là dedans...Les chinois commençaient à acheter plusieurs appartements pour spéculer et le gouvernement à décidé de mettre fin à cette spéculation. On est propriétaire pour habiter pas pour spéculer...C'est le fameux régime de la camisole dorée chère à Thomas Friedman. Le premier à l'avoir théorisé.

    Chez nous, le pouvoir créancier apparaitra tôt ou tard. La dette, on peut s'y pendre pas s'y suspendre....La fin annoncée des pays pourvoyeurs de main d'oeuvre bon marché au profit d'une reindustrialisation qui verrait en final le consommateur accepter de payer deux ou trois fois plus cher pour une produit national est un délire dans une Europe ou Aldi et LIDL règnent en maîtresses tyranniques.

    On nous dit qu'il nous faudra acheter moins mais mieux autrement dit plus cher. Bientôt récupérer dans les poubelles sera considéré comme un modèle d' acte de citoyenneté écologique.

    Nécronomiquement Votre

  • Synthèse Nécro (la Nécro c trop)

    mutation,bulle verte,grand reset,bulle,deflation par la dette,covdi,coronavirus,futur


    Qui après l'épisode COVID pourra nier que les biotechnologies représentent le point le point culminant du triomphe du capital sur la nature ? L'irruption de la raison économique à l'intérieur du corps organique.
    Avec elles, la possibilité de reprogrammer génétiquement l"Etre humain, de supprimer les différences en faveur de la normalité dominante. Avec en ligne de mire pour les milliardaires, la promesse de santé et de vie éternelle portée par la vision transhumaniste.
    Bien évidemment, pour accomplir ce chemin la Money Power et son bras armé la Gouvernance algorithmique va devoir faire preuve de créativité. Nous le vivons au quotidien avec le Pass Sanitaire.
    le biopouvoir – horizon de l’hybridation du naturel et de l’artificiel, des besoins et des machines, du désir et de l’organisation collective de l’économique et du social – doit continuellement se régénérer afin d’exister. 
    Concrètement, cela veut dire qu'il faut créer une nouvelle bulle, un nouveau moteur d'accumulation du Capital. En 2007, puis dans mon Premer livre Crise et Mutation, j'appelais cela la Bulle verte. Les milieux financier appelait cela le greenwashing. Je notais toutefois que cette bulle qui mixait nouvelle technologie (intelligence artificielle) et produits verts (bio) n'était pas sûr d'avoir l'adhésion des consommateurs. Quatorze ans après, cette bulle est désormais markétée sous l'appellation du Grand Reset et entourée de normes ESG ( Environment,Social,Gouvernance) destinées soi-disant à flécher les investissements vers les entreprises les plus durables. Comme je le soulignais à l'époque, ceux qui n'ont eu de cesse de vouloir nous vendre du jetable, veulent maintenant du vendre du durable !
    Le COVID virus issu des sciences économiques les plus modernes aura permis de donner un fantastique coup d'accélérateur à cette nouvelle bulle. Il ne s'agit plus d'attendre l'adhésion des consommateurs puisqu'on peut désormais les contraindre.
     Existe-t-il sur cette planète une zone franche, un lieu encore non contaminé par le Biocapitalisme ? Par malheur, le monde est Un et il est entièrement sous la domination des banquiers centraux non élus. Dans son intérieur n’est permis aucune alternative substantielle. Tout au plus est-il concédé de renoncer à notre existence, ce qui équivaut à nous étouffer, en nous adaptant à son ordre – la vie calme de la résignation. Tout au plus est-il possible de survivre sans trop de casse, en nous calant sur la compréhension de cette bulle. Certains vieux lecteurs que je salue l'on fait . en surfant sur ces analyses.
     Voilà pourquoi celui qui désire vivre, c’est-à-dire déterminer par lui-même le contenu et la forme de ses jours sur cette terre, n’a qu’une carte à jouer. 
    L'an prochain, les milliards du plan de relance européen seront déversés auxquels s'ajouteront les milliards de dépenses budgétaires de la reconstruction du pays. Les dettes seront laissées de coté puisque qu'il est acté qu'il n'y aura pas de hausses des taux avant 2023 sauf inflation galopante qui ne fait pas partie du scénario des banquiers centraux. Certains, prétendent même que les banquiers centraux mettront dix ans à remonter progressivement les taux. Ce qui contribuerait encore à gonfler les bulles d'actifs immobiliers et action. Ce n'est pas mon avis.
     "Ce n'est qu'à marée basse que l'on découvre qui a nagé nu."
    Cette citation célèbre attribuée à Warren Buffett concernant l'effet de levier sur les marchés financiers. En d'autres termes, ce n'est que lorsque les prix des actifs commencent à baisser que vous découvrez qui a financé ses positions avec de l'argent emprunté. Je sais que beaucoup essaient de vivre dans un monde de conte de fées, mais l'argent emprunté, en fin de compte, doit être remboursé ou faire défaut. Lorsque l'argent emprunté a été utilisé pour financer des achats d'actifs et que ces actifs commencent à perdre de la valeur, c'est alors que la véritable spirale de déflation de la dette commence. Vous devez vendre des actifs pour rembourser la dette, la valeur des actifs perd encore plus de valeur, vous devez donc vendre encore plus d'actifs, et ainsi de suite.
    Bien sûr, cela ne signifie pas nécessairement que les prix des actifs vont baisser, mais, ayant agi comme carburant pour le rallye, une réduction de l'effet de levier devrait nous faire prendre conscience. Si, comme nous l'anticipons, les prix des actifs commencent à baisser, nous nous attendons pleinement à ce que la dette sur marge s'effondre à mesure que la déflation de la dette s'installe.
    En résumé, il y a deux choses à guetter, celle ci et celle de l'helicopter monnaie qui surviendra après l'échec du plan de relance. Le jour où comme cela s'est passé aux USA, la BCE nous donnera de l'argent gratuitement sans contrepartie autre qu'acheter des produits français, cela voudra dire que nous sommes à la porte de la cave et plus très loin du Grand Splaaaash la piscine des ténèbres de l'économie.

    Nécronomiquement votre