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futur - Page 35

  • COMMENT LE CAPITALISME FINANCIER VA SURVIVRE AUX HOMMES

    REPUBLICATION DE MA NOTE DU 28 OCT 2020 tellement j'en suis content

    Croire que ce que nous vivons enterre le capitalisme financiarisé est une vue de l’esprit. Jamais au contraire, le grand rêve de la finance de marché de reporter les risques sur les autres agents, et notamment sur les personnes et de s’immuniser contre les aléas de l’économie réelle n’a atteint un tel degré. Si l’on voulait avoir une preuve, il suffit de regarder les cours de bourse, et tout ce qui a été mis en œuvre pour obtenir un résultat aussi improbable. Cette immunité a été conquise d’étape en étape, crise après crise.Depuis sa première conquête des années 80-90 qui a vu la naissance du capitalisme financier planche de salut d’un capitalisme jusqu'à aujourd'hui, la finance n'a cessé de se renforcer. Le capitalisme financier a vu le jour car le capitalisme n'arrivait plus à extraire la plus-value de l'économie réelle.

    C’est ainsi que les hedge funds - soutenus par la politique et les banques centrales – ont imposés un nouveau système adapté à l'élite financière et à ses besoins.

    Afin de comprendre le contexte de ce bouleversement historique, il est important de se débarrasser de l'erreur actuellement la plus répandue et la plus fortement promue par les médias selon laquelle tout cela a quelque chose à voir avec le nouveau coronavirus. Le fait est que les problèmes du secteur financier existaient bien avant la pandémie et auraient eu des conséquences désastreuses même sans eux. Nous l’avons constaté lors de la crise de 2008. Le virus ne sert que d'aide bienvenue à ceux qui dirigent le secteur financier. Il attire l'attention de tous depuis quelques semaines maintenant, permettant à l'élite financière de poursuivre son propre programme en grande partie sans être dérangé.

    Pour comprendre ce programme, il faut se pencher sur les développements récents de notre système financier. Tout a commencé par la déréglementation, c'est-à-dire la suppression progressive des restrictions légales pour les banques. Au cours de cette déréglementation, des hedge funds ont été agréés, c'est-à-dire des sociétés de gestion d'actifs dont la clientèle est presque exclusivement constituée de «particuliers fortunés» - les ultra-riches de ce monde. Ces hedge funds sont autorisés à fonctionner comme des banques, mais ne sont pas soumis à leurs restrictions légales. Son approbation a été un cadeau historique pour le secteur bancaire, car elle a permis aux banques de créer elles-mêmes des fonds spéculatifs, contournant ainsi toutes les restrictions légales qui leur étaient imposées. Ce que l’on appelle le Shadow banking, la finance de l’ombre.

    Le public international n'apprend presque rien sur tout cela. Au lieu de cela, les médias et la politique dirigent l'attention des gens exclusivement sur la pandémie corona, donnant aux fonds spéculatifs la possibilité d'utiliser la crise actuelle à leur propre avantage, malgré d'énormes pertes, et de piller le système en ruine avec le soutien actif des banques centrales. Comment expliquer autrement :

    • que les fonds spéculatifs qui sont dans une situation désespérée à cause de la spéculation effrénée sont soutenus par les banques centrales avec des milliards et des billions de milliards de milliards?
    • que la Réserve fédérale et la BCE ont engagé un hedge fund - à savoir BlackRock - pour conseiller et organiser cette distribution?
    • que de grandes parties de la classe moyenne sont délibérément ruinées par la fermeture et ont la possibilité de déposer le bilan ou de rejoindre des sociétés de plate-forme soutenues par de grands fonds spéculatifs?
    • que les grandes entreprises soutenues par des fonds spéculatifs comme Amazon peuvent continuer à travailler malgré la fermeture, faire de nouvelles embauches et faire d'énormes profits, tandis que les propriétaires de petites entreprises n'ont pas le droit d'exercer leur profession?
    • que les entreprises, qui dans le passé ont fait grimper le cours de leurs actions par des rachats d'actions et ont ainsi rapporté d'énormes sommes d'argent pour les hedge funds, reçoivent maintenant des milliards d'aide de l'argent des contribuables?

    La liste pourrait s'allonger encore et encore et aboutir à la même conclusion: aucune de ces mesures ne sert la majorité des travailleurs et aucune ne contribue à stabiliser le système actuel. Au contraire, les mesures accéléreront sa disparition et aideront ceux qui le pillent actuellement à être aux premières lignes lors du redémarrage.

    Mais comme ce nouveau départ entraînera certainement un chômage de masse, la fin d'une grande partie de la classe moyenne, une baisse drastique du niveau de vie de la majorité de la population et une nouvelle explosion des inégalités sociales, il faut s'attendre à une résistance de la part des personnes touchées et une réponse - du côté politique avec des mesures répressives.

     

  • JPC dans le blizzard

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    La Nécronomie menant à tout, j’ai eu cette année l’occasion de faire quelques bonnes rencontres. À commencer par Sophie Miss Turbo, princesse en exil dans les Franches Montagnes et ardente combattante nécronomique par le biais de laquelle, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec Marc Chesney économiste franco-suisse et Anice Ladjef ex trader en chef devenu partisan d’un changement de paradigme. Marc Chesney est le promoteur de la micro-taxe.

    Déclinaison de la taxe dite « Tobin », l’idée de « micro-taxe » prend ses racines en Suisse au début des années 2010, comme moyen de financement du « revenu de base inconditionnel ». Ce dernier fera l’objet d’une initiative puis d’une votation (rejetée) en 2016.

    À l’origine, l’économiste franco-suisse Marc Chesney et le banquier repenti lausannois François de Siebenthal (ancien diplomate et dirigeant du Crédit Suisse).

    L’année suivante, certains des initiateurs lancent une seconde idée, la « monnaie pleine », qui fit elle aussi l’objet d’une votation, rejetée là encore en 2018.

    Ces deux idées écartées, un élément surnage, toujours exploitable : la micro-taxe. Sous l’argument qu’elle peut potentiellement remplacer une grande partie des impôts suisses, y compris la TVA. Elle fait l’objet en ce moment l’objet d’une initiative qui recueille actuellement 38 000 signatures et il en faut 100 000 pour novembre dans un contexte où il est impossible de faire campagne.

    Marc Chesney est un économiste smart et category killer comme nous les aimons dans la Nécronomie. Pas un obsédé de la politique de l'offre comme les économistes qui hantent les plateaux TV style Nicolas Bouzou et qui prétendent hurler leur supériorité en prenant du viagra économique à leur petit déjeuner pour doper la croissance. Pas non plus un post-keynésien dépressif nostalgique d'un paradis perdu.

    Je peux aussi vous certifier pour avoir échangé avec lui que ce n’est pas non plus ni un farfelu ni un angoissé sorti de la foule comme on en voit poindre de temps à autre. Alors comme ce blog a des lecteurs suisses influents (suivez mon regard), je leur demande d’appuyer massivement ce génial projet qui seul peut mettre au pas la finance et donc diminuer taxes et impôts. Je ne vais pas vous bassiner avec les chiffres mais sachez seulement qu’adaptée à la France, sachez seulement que d’après les estimations de Marc elle ramènerait autour de 100 fois le PIB du pays (hypothèse basse), soit environ 240 000 milliards d’euros échangés.

    Il est évidemment impossible de produire ici des chiffres précis, mais uniquement des ordres de grandeur. Le procédé permettrait de mettre à jour quantité de transactions jusqu’ici inconnues (« dark pools », etc.)

    Personnellement, pour avoir étudié de près le dossier, je considère que la micro-taxe n’est pas une évolution mais une révolution ! On me reproche souvent de ne pas être un solutionniste, eh bien en voilà une de solution …Et, je ferai à mon humble niveau tout ce que je peux pour que cette idée surgisse dans notre futur débat présidentiel. Necronomy Power…marc chesney,micro taxe,microtaxes,le Gouv,futur, mettre la finance au pas, generateur d idée,revolution,

    https://marcchesney.com/fr/media/questions-et-reponses-sur-le-theme-de-la-microtaxe/

  • L'humeur nécronomique du jour


    L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.

    Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.

    En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.

    L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels. »

    Günther Anders, "L’Obsolescence de l’homme", 1956

    J'ajouterai que dans le contexte actuel où l'on voit poindre le discours " ce qu'il faudrait, c'est une bonne dictature pendant six mois (pourquoi six mois ?) pour remettre de l'ordre", ce que Todd appelle le macron lepénisme, les miasmes nauséabonds ne doivent rien à la pollution mais à la décomposition du corps social. L'intelligence collective ? Provoquer l'imbécile qui sommeille chez tout honnête citoyen est un jeu d'enfant. Ils portent tous leurs indignations garanties conformes en bandoulière. Ce qu'ils ne comprennent pas les heurte, les choque. Pour un peu, ils en appelleraient à une répression. Ils ne l'avoueront jamais mais ils jalousent ces pays non corrompus par les confitures d'humanisme où se pratiquent la lapidation. Les buchers de la sainte inquisition se consument encore dans les cervelles occidentales. . Les citoyens sous tutelle technocratique des élites responsables sont ravis sur le fond. Le troupeau veut savoir où il doit paître. Le pire, le plus angoissant pour des hommes est d'avoir à décider de leur destin. L'abattoir ne leur fait pas peur à conditions qu'ils y aillent guidés par un  berger.

    Tout ce que je dis ne concerne pas évidemment mes amis en lutte, les révoltés et tous ceux qui par leur refus d'être markétirisés ont cessé d'être des agents économiques, tous ceux qui refusent de jouer à un jeu truqué ou l'on perd comme les élections et tous ceux qui sont favorables à l'écriture du constituant unique moyen de restaurer la souveraineté populaire.