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futur - Page 73

  • Journée chargée c le cas de le dire...le 18 joint et Begaudeau

    Mardi grosse journée pour la Nécronomie mais dans le même périmètre pas loin de mon ghetto

     

    Tout d'abord à la vilette

    appel-18-joint-2019-750x410.jpg

     

     

     

     

    Grand débat sur l’herbe au Parc de La Villette, M5 Porte de Pantin à partir de 17h30.
    Stand et prises de parole avec Jacques Boutault (maire EELV du IIème arrdt de Paris), Francis Caballero (ex-avocat spécialiste du Droit de la drogue – sous réserve), Xavier Deleu (co-auteur avec Stéphanie Loridon de Big Marijuana chez Hugo Doc), Dr Bertrand Lebeau (GRECC, SOS Addictions), François-Georges Lavacquerie (porte-parole du CIRC à Paris) et Fabienne Lopez (Principes Actifs).
    Débat animé par Anthony Bellanger, journaliste et chroniqueur éditorialiste international à France Inter.
    Animation musical par la fanfare Tarace Boulba.

    j'espère à cette occas, pouvoir choper le seul maire que je connaisse...

    Comment vaincre l'UE et la bourgeoisie ? »

    Le rv est Salle André-Breton, 25ter rue du Pré-Saint-Gervais, Pantin

    Conférence-débat avec Judith Bernard et François Bégaudeau à 19 heures, 

    Je serai évidemment présent aux deux évènements 

    Pour ceux qui n'avaient pas vu la prestation mémorable de Bégaudeau à C en clair avec mise à l'amende généralisée!

    https://www.youtube.com/watch?v=8OXwj298Yfk

    Nécronomiquement votre

  • Revenu universel d'activité : les dessous d'una arnaque

    eric-pougeau-pierre-tombale-fils-de-pute-2-336x450.jpgLe géographe Christophe Guilluy a raison lorsqu'il dit que Macron avait imaginé que la France périphérique serait le cimetière de la classe moyenne française et que ces territoires allaient se transformer en zones touristiques peuplées d'assistés sociaux qui rempliraient leur caddie au hard discount du coin.

    Le plus incroyable étant que les journalistes animateurs devenus depuis anesthésistes réanimateurs ne comprenaient pas les revendications des Gilets Jaunes qui étaient pourtant simple " NOUS EXISTONS".

    Car en 2018 et 2019 plusieurs transferts s'étaient opérés du digital au mental dans la bande son de la révolution macronienne. Une bande son qui démarrait avec la cloche de Wall Street que l'on pouvait désormais entendre au fin fond de la Creuse.

    Le plus important de ces transferts était un transfert massif  de revenus vers les plus aisés et les entreprises , ce qui par effet de vase communicant engendrait un creusement des déficits.

    Pour combler cela, l'inéluctable réforme du chômage et le contrôle des bénéficiaires des minimas sociaux. sociaux

    D'où l'arnaque du revenu universel d'activité

    Ce changement de nom n'est pas anodin.

    ce revenu qui comprend la fusion de différentes allocations dont le RSA  et l'allocation logement ne sera pas versé sans conditions

    L’allocataire recevra son revenu universel d’activité en contrepartie d’une formation ou d’une démarche active de retour à l’emploi. 

     

    Concrètement cela signifie avec les déficits transformer les ayants droits en débiteurs. Débiteurs qui ne doivent pas rembourser en argent mais en comportement docile, en attitude genre posture d'offrande à quatre pattes, recherche de sous-emploi, projet d'auto-entrepreneur de soi etc...

    Et tout ceci pour compenser comme je vous le disais les transferts massifs vers les plus aisés mais lorsque l'on marche sur la tête le fameux effet de ruissellement se fait à l'envers, Les pleurs des pauvres deviennent les larmes de joies des riches.

    Nécronomiquement votre

  • On hérite ou on mérite, en France les deux vont de pair !

    Désormais avec le concept de société du mérite, la possibilité de réussite professionnelle et d’épanouissement dans la consommation se voit menacer par ceux qui ne souhaitent ou ne peuvent pas s’élever. Tout cela dépendant de l’individu et non plus de la collectivité.
    La réussite face à la concurrence, ainsi que les promesses de l’univers de la consommation, seraient l’expression de la volonté de réussite individuelle. De l’autre côté, l’échec révèlerait les déficits personnels, et c’est sur ces déficits qu’on demande à ceux qui sont déjà perdus pour le système de travailler. S’ils ne le font pas bien, on les «aide» volontairement avec les moyens coercitifs de l’Etat social sous la bannière du slogan cynique des « droits et des devoirs». La caractéristique centrale du processus de crise capitaliste, c’est-à-dire le fait qu’une partie de plus en plus grande de la population devient superflue, peut ainsi disparaître derrière la façade de la responsabilité individuelle. Le fait que «ça» n’allait plus très bien, qu’il devenait difficile de s’en sortir, que les dettes s’accumulaient, tout cela relevait uniquement de la responsabilité des sujets individualisés. L’évacuation de la logique capitaliste de l’exclusion, à travers la projection sur l’individu, va de pair avec la création d’une société basée sur la volonté de la réussite et du mérite. L’exclusion hors du système du travail et de la valorisation entraîne l’expulsion hors du «collectif du mérite». Si par contre on veut y rester intégré, cela demande une autodiscipline inconditionnelle ainsi qu’une soumission aux impératifs de la concurrence comme viennent d’en faire l’expérience les salariés de chez Cora qui doivent travailler le dimanche.

    Ainsi se crée un mythe progressiste de notre propre avenir qui voit sa réalisation menacée par les «bons à rien». C’est de leur faute si toute la potentialité productive ne se réalise pas pleinement et que la société du mérite tombe en désuétude.