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futur - Page 76

  • Séquence Musicale du week

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    DEVO comme DEVOLUTION (la Grande Dévalorisation)

    https://www.youtube.com/watch?v=jadvt7CbH1o

     Satisfaction

    Euphorie/dépression du consommateur

    Le marketing crée le désir, la consommation le tue

     

    Le talent de Houellebecq, c'est d'avoir compris que le consumérisme est mélancolique. Le consumérisme est l'équivalent social des troubles bipolaires car le désir ne désire pas la satisfaction, le désir désire le désir (vous me suivez ?)

    Le pire cauchemar du consommateur dans une démocratie de Marché, c'est de ne plus rien avoir à désirer. C'est bien évidemment dans ce schéma qu'on l'entretient puisque tout le système repose sur le principe du "vous n'avez pas encore tout vu"

    JPC I can't get no...

     

     

     

     

     

     

  • Le pouvoir de non achat (ou Non H.A)

    «Il y a beaucoup d’anarchistes qui n’ont absolument rien contre la technologie. Ils se contentent de vouloir un monde où la technologie serait utile et non nocive. Notre point de vue est qu’il y a là une énorme illusion, et que le problème de l’appauvrissement de la vie des individus comme celui de la société ne sera pas résolu par la technologie. Cela tient aux fondements du caractère si chroniquement néfaste de la structure de notre société. »

    Unabomber

     

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    Le continuum de l’espace-temps commercial est expansible. Ses yeux sont les diodes lumineuses aux aguets qui nous regardent nuit et jour. Témoins optiques rouges ou verts toujours allumés même quand les gadgets qu’ils signalent ne le sont pas. L’espace-temps commercial n’est jamais éteint seulement en pause. En attente prêt à redémarrer et à ouvrir une session et de poursuivre votre vie virtuelle de consommateur. 

    Dans l’espace-temps commercial des démocraties de Marché, nul est besoin d’un clic  de souris pour dire « oui, j’entre », nous sommes dedans tant que nous n’avons pas choisi d’en sortir. Simplement nous sommes en mode consommation passive en mode automatique. Nous sommes devenus des gadgets consommateurs jetables et périssables. Une vie de consommateur est une vie d'obsolescence programmée.

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    La pauvreté est le rempart absolu comme le consumérisme totalisant mais le consumérisme est un cancer des limbes. Le manque de pouvoir d’H.A ronge l’individu et les malades sont épris des maux dont ils vont crever.

    C’est le roulement, et non le volume, des achats qui mesure le succès dans la vie de l’Homo consumens. Nous sommes ce que nous consommons/ Je suis ma voiture, je suis mon ordinateur, je suis mon smartphone…

    Malheur à ceux qui, en raison d’un manque de pouvoir d'H.A sont condamnés à continuer d’utiliser des biens qui ne tiennent plus leur promesse de sensations nouvelles et jamais essayées ; malheur à ceux qui, pour la même raison, se retrouvent coincés avec un seul bien au lieu de pouvoir choisir parmi un assortiment complet et d’apparence inépuisable. Ces gens-là sont les exclus de la société des consommateurs, consommateurs imparfaits car travailleurs inadéquats et incompétents, en un mot, des losers peu formés et insuffisamment flexibles, des zombies au milieu de l’opulence du banquet des winners de la mondialisation.

    Le consumérisme et son étendard du pouvoir d’H.A ne sont rien d’autres qu’un processus qui vise à l’élimination totale de notre « moi » de citoyen. À sa privatisation au profit des Marques et Enseignes. Le citoyen-consommateur ou le consom’acteur n’est qu’une gigantesque arnaque. Un pacte faustien où l’on gagne en tant que consommateur ce que l’on perd en tant que producteur (produits importés, travail exporté). La petite maison du consommateur souverain (achetez français) dans la grande prairie mondialisée n’a aucune crédibilité. Même en Corée du Nord...

    https://www.youtube.com/watch?v=Tm9TvFQmdyo

     

    Changer, cela veut dire que les citoyens réaffirme leur souveraineté démocratique sur l’économie. Un changement radical, une révolution puisque ceux qui ont des besoins authentiques comme les exclus du systèmes et les travailleurs pauvres ne sont pas en mesure de payer pleinement leur satisfaction. D’où la théorie nécronomique d’être payé pour consommer (notre vrai travail) que ceux qui lisent ce blog connaissent.

    Ce changement nous ne pourront l'obtenir que par le pouvoir du non H.A qui seul permet de rompre avec l'enfer

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    -Fantômisation des capitaux vers des paradis fiscaux;

    - Domination du travail mort (ou en voie d'extinction) sur la légion des damnés au chômage ou travailleur pauvre

    - Unique perspective celle de devenir un consommateur zombie dans un centre commercial virtuel ou réel

    Lorsqu'il n'y a plus de place en enfer, les morts reviennent sur terre. Nous avons pour nous le nombre.

  • Dernières lueurs avant le crépuscule

    Bernard-Henri Levy sur les gilets jaunes

    "C'est un vrai mouvement social. Mais animé par des passions tristes, mortifères, nihilistes.

    " Le consommateur zombie ne peut être que mortifère, ça tombe sous le sens"

    JPC

     

     Femme d'un grand philosophe en string hypermarket non mortifère

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    Que nous apprennent les propos  de Marlene Schiappa qui veut identifier les donateurs de la cagnotte du boxeur, de Castaner qui dit que les manifestants seront complices des casseurs ? Sans oublier évidemment la cagnotte des forces de l’ordre à plus d’un million d’euros (qui sont les donateurs Madame Schiappa ?). Semaine après semaine toujours le  même discours, merci et bravo aux forces de l’ordre…

    L’État social est progressivement, et pourtant de manière cohérente et sans relâche, en train de se transformer en un État policier,  un État qui protège de façon croissante les intérêts des corporations globales et transnationales de la maison Business France alors qu’il élève le niveau de répression et de punitions sur le front domestique.

    Les problèmes sociaux deviennent de plus en plus criminalisés. La répression s’accroît et remplace la compassion. Les vrais problèmes, tels que le pouvoir d’H.A, le marché du logement  et le chômage massif sont négligés en faveur d’une politique d’endiguement, associée à la discipline et au contrôle. Les Français n'ont pas le sens de l'effort, ils sont donc responsables de la situation dans laquelle ils se trouvent. Pas de réconfort sans effort. C'est bien connu. Dans les démocraties de Marché, l'acte d'achat est plus important que le droit de vote car notre avenir commun se détermine au centre commercial qu'il soit virtuel ou réel. L'individu est donc intégré par son acte de consommation qui définit aussi son identité et son statut social. Lorsque le consommateur ne peut plus séparer le fait de vivre du fait de consommer et que le fruit de son travail ne lui permet plus qu'assurer ses besoins premiers, il devient un consommateur zombie dans une société où l'on ne cesse de nous faire confondre la vie avec une accumulation de gadgets.

     

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    La proximité de déserts économiques ruraux et de banlieues s’étendant et absorbant toujours plus de  consommateurs zombies , Not In The Labour Force susceptibles de ne plus jamais produire, demande une politique ségrégationniste plus stricte et des mesures de sécurité extraordinaires. De peur que la santé de la société et le  fonctionnement "normal " du système, ne soient mis en danger. Il s'agit donc pour survivre de se consacrer quasi exclusivement à la séparation étanche du consommateur zombie et à sa neutralisation afin que celui ci ne viennent perturber la société En Marche repliée dans les citadelles métropoles.

     

    Le consommateur zombie doit  être déplacé vers de lointaines décharges : les territoires périphériques ou les banlieues avoisinantes, modernes oubliettes. C'est ainsi qu'il est placé fermement hors des frontières de la « vie normale »par la gentrification et le prix du mètre carré.

    Merci et bravo aux forces du désordre

    Séquence musicale

     https://www.youtube.com/watch?v=WsFfHdqNOWIséquence musicale