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récession - Page 48

  • Search and De(s)troy

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    Les nécronomistes résidents du blogs connaissent le double dong et le châtiment des neufs orifices à la japonaise (vous serez punis par tous les orifices avec lesquels vous avez consommé...) ce scénario japonais dont Paul Krugman est le spécialiste (la trappe à liquidités), nous le vivons et le découvrons à travers PSA.

    Qu'a fait Toyota à l'époque pour échapper à la faillite ?

    Réponse : il a transformé ses 26 000 ouvriers en commerciaux du jour en lendemain avec pour mission de vendre une voiture à un de leur proche pour échapper au déshonneur du licenciement..

    C'est ainsi que Toyota fut sauvé....Patriotisme économique oblige...Ce business model a été autrefois le business model des assurances en vie en France (embaucher des gens à la commission)en sachant qu'ils n'arriveront à vendre des assurances qu'a leurs proches, il peut désormais être adapté a tous les pans de notre économie. Le localisme étant le seul rempart face à la mondialisation...

    Ce modèle ne peut évidemment être réalise en France puisque nous n'avons pas subi le double dong du Japon dans les années 90 (Krach immo krach boursier).

    De même, nous avons eu déjà l'occasion d'en parler si Renault a délocalisé en Turquie à Bursa la verte devenu le nouveau Detroit motor city, c'est tout simplement parce que les ouvriers turcs acceptaient de prendre une position sous la voiture interdite en Europe...

    Dans ce cas précis, nous ne sommes plus dans la compétitivité mais dans le danger...Gimme Danger

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Je suis négatif

     

     

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    Du taux zéro des banques centrales au taux négatifs des Marchés, le couperet de la guillotine semblait s'éloigner du présent mais tombait en réalité sur le futur.

    Pouvait on naïvement croire que les investisseurs se crashent pour pourrir, et que désormais désireux de mener le rude combat du rentier qui travaille à se vaincre, confient leurs coffres forts à l’État souverain comme autrefois le croisé la clef de la ceinture de chasteté de sa femme ignorant par delà le droit de cuissage et autres taxes féodales à venir ?

    Si tel était le cas, les dettes souveraines seraient vite résorbées et cela serait la rédemption des banquiers sauvés par l'humanité.

    La vérité est toute autre :

     

    Proverbe nécronomique : Taux négatifs à l'apéritif...Déclaration de guerre pour le dessert...

     

  • La Bérézina et la retraite de Maastricht

     

    Cette fois, c'est parti...envolée du chômage, chute de la conso et des recettes publicitaires, chute des investissements, une prévision de croissance en 2013 de 1% que l'on devrait ramener à zéro par pudeur puisque l'on ne veut pas évoquer le retour en récession rebaptisé croissance négative ...Et puisqu'il n'existe pas de miracle économique, l'unique sortie de crise qui nous est proposée : La marche forcée vers le fédéralisme dans une Europe où le repli identitaire n'a jamais été aussi grand et où les citoyens du marché redécouvrent la protection du socle de la nation, rangée, il y a encore quelque années au rang de concept pour peuple mélancolique ou nostalgique du « c'était mieux avant »

     

    Selon un sondage réalisé auprès de 4.000 personnes en Allemagne, en France, en Espagne et en Italie, 78% des allemands, 65% des Français, 51% des Espagnols et 49% des Italiens souhaitent une sortie de la Grèce de la zone euro. Une grande majorité dans les quatre pays, qui représentent 254 millions d'habitants, s'attend à ce que la Grèce ne rembourse jamais ses créanciers internationaux.

     

    On remarquera au passage que plus les gens perçoivent l'imminence de la chute de leur propre pays, plus ils sont indulgents avec les grecs...

     

    En gros, aucun pays ne souhaite payer pour les autres et c'est chacun pour soi derrière le paravent national.

    La marche forcée vers le fédéralisme ressemble de plus en plus à la Bérézina.