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revolution - Page 23

  • France périphérique contre France téléphérique

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    Le démontage d'illusions de la classe moyenne bat son plein. Comme vous le savez les classes moyennes sont un accident de l'histoire. Une invention du capitalisme pour combattre le socialisme tout comme l'invention des retraites par Bismarck.

    La réalité, c'est que ou c'est cru ou c'est cuit mais le plat semi-cuisiné n'existe pas. Les classes moyennes sont donc sacrifiées.

    Historiquement, elles étaient essentiellement composées par des gens qui brassaient l'information entre la production et la vente. Beaucoup oeuvraient dans les secteurs de la banque ou de l'assurance. Tous ces gens sont en train d'être remplacés par des logiciels, Data mining, Data Warehouse, puis Big Data et prochainement Intelligence Artificielle.

    By By... rendez-vous au musée des métiers disparus derrière une vitrine. Ce sont des morts en sursis. On a pu s'en apercevoir avec le plan social du crédit immobilier de France qui avait permis autrefois à des "pauvres" d'acquérir leur logement mais dans un univers de taux où les taux d'intérêt sont très faibles et le resteront encore longtemps; ll faut dégresser massivement.

    Dans l'hypercapitalisme, il faut être très qualifié ou peu qualifié. En gros, ingénieur ou livreur Amazon.

    Au prix du mètre carré parisien, ces classes moyennes sont aussi en voie de gentrification totale et définitive. Ceux qui s'accrochaient à leur location dans le privé à Paris se feront prochainement projetées vers les banlieues avoisinantes, modernes oubliettes des métropoles citadelles. A Paris ne resteront que les riches propriétaires et les pauvres dans les logements sociaux. La loi duflot n'a jamais été appliquée et les loyers ont flambé. liberalisme à tout va…

    Mais les banlieues avoisinantes seront une destination que ces classes moyennes futures déclassées refuseront pour aller dans la France périphérique, fer de lance de toutes les colères puisque si 2/3 de la richesse nationale est produite dans les métropoles citadelles. Les petites et moyennes villes ainsi que les zones rurales représentent la majorité de français.

    Ce sont ces zones qui concentrent aujourd'hui 80% des couches populaires. Ces français oubliés dans des zones où les services publics ferment. Ces français qui voient tous les jours leur patrimoine immobilier perdre jour après jour de la valeur si ils sont propriétaires. Ces français qui sont aussi obligés de calculer les frais d'essence et leurs trajets à chaque plein. Ils sont condamnés à l'immobilité. Car avant de changer de région, il faut vendre sa maison mais à qui ? Dans des endroits où il n'y a plus de boulot? A des retraités ? Certainement pas dans des déserts médicaux.

    Cette France périphérique a constitué le cœur des gilets jaunes auquel sont venus se greffer les classes moyennes urbaines en voie de déclassement et les retraités qui avaient voté massivement pour Macron et qui en ont été en guise de remerciement, les premières victimes.

    Dans la logique Macronienne, il faut privilégier le travail et les retraités ne sont plus productifs. Pire encore, ils vivent plus longtemps et  sont une charge pour le régime des retraites et aussi pour la dépendance. Sujet qui sera réglé prochainement avec une deuxième journée de travail gratuite. Travailler plus pour gagner moins...

    Les fonctionnaires ne seront pas épargnés. Ce sont les prochains sur la liste. Pour le reste les élites ne souhaitant plus payer des impôts pour les hôpitaux publics puisqu'ils se font soigner dans des cliniques, le budget de la santé sera également réduit. Tout comme celui de l'éducation pour les mêmes raisons puisque les enfants vont dans le privé. Les élites ne souhaitant surtout pas que leurs enfants dépendent de la carte scolaire et d'encourir le risque que leurs géniales progénitures se trouvent en classe avec Momo et Boubacar.

    Cette France des élites des métropoles citadelles est la France des premiers de cordées. La France téléphérique qui ne laisse rien ruisseler, surtout pas de la sueur car leur job n'a plus aucun rapport avec le physqiue, raison pour laquelle ils ont si peur de la violence.

    A ce jour, les morts sont dans notre camp.

    Combien de conseillers de Macron sont ils morts écrasés par leur bureau ?

    Combien sont ils en prison ? Le sourire abject de Nicole Belloubet se réjouir que sur 2000 personnes, 40% avaient été condamnés à de la prison ferme en dit long sur le fait que la répression ne sera accompagnée que de mesures bidons issues du grand débat.

    Nécronomiquement votre

     

  • Je suis un seditieux factueux ingouvernable...

     

    anrchie,evolution,revolution,changement,fin capitalisme,ecologie,nouveau monde,blacks blocsLa Théorie du Chaos doit, bien sûr, couler de manière désordonnée. Tout essai de de vouloir la traduire par une idéologie cristalline se résulterait par des rigidités imparfaites, des fossilisations, des enfermements & des dessèchements.

      Oui, le Chaos se révèle en une certaine non-forme alanguie, qui n'est pas dissemblable du surgissement désordonné. L’abandon des habitudes est la condition sinequanone de la mutation.

    KDO nécronomique

     

     Communiqué des Black Blocs

    Communiques-de-black-blocks.pdf

    Bon week factueux

     

  • le chemin de la Nécronomie et le sentier du rebelle

     

    Enchaîner les jeunes à la dette est une façon de les forcer à accepter l'exploitation, et de détruire par avance leur capacité d'organisation et de révolte contre la violence du capital. Présenter comme une opportunité extraordinaire aux jeunes générations la possibilité de reconstruire ce que leurs ainés ont détruit relève du pur foutage de gueule. Le recyclage du capitalisme et surtout l’opportunité de revendre tout à tout le monde approved by Ecology est perçu par la Money Power comme un relais de croissance alors qu’en matière d’écologie, ce qu’il nous faudrait surtout, c’est un relais de décroissance.

    Dans ce contexte, si les gouvernements  sont incapables de dissiper la réalité (pas le sentiment) de l’injustice sociale que la dette et l’austérité produisent, si les travailleurs précaires sont incapables de trouver les moyens de l'autonomie financière, la vague de révolte qui a grossi durant cette dernière décennie du XXIe siècle va gonfler jusqu'à former une marée. Là uniquement est l'issue. Dans un surgissement désordonné comme celui auquel nous assistons avec les gilets jaunes qui demandent un RIC.

    Franchement, je ne pense pas que l’encartage politique soit un bon traitement pour notre maladie. Pas plus qu'une présence à des élections pipées d'avance.

     

    La plupart des gens savent désormais que la dictature financière détruit leur vie ; le problème est de savoir quoi faire. 

    Il est possible que rien ne puisse être fait, que le pouvoir soit si établi dans les automatismes réglant la vie quotidienne, liant nos échanges et infiltrant nos mots, que le biocontrôle financier ne puisse être défait ou évité.

    Alors, que faire quand il n'y a plus rien à faire?

    J’avais autre fois tenté dans Crise et Mutation de répondre à cette question avec le philosophe corse Charles Antoni.

    Je pense que la nécronomie cynique est la solution.

    C'est-à-dire l'inverse de la participation, l'inverse de la responsabilité, l’inverse de la foi. Les gouvernements nous exhortent à participer à leur grand débat. Les économistes, nous exhortent à être responsables, à travailler plus, à consommer, à stimuler le Marché. Tout comme des prêtres pédophiles qui nous exhorteraient à croire.

    Si vous suivez toutes ces injonctions programmées à la participation, vous êtes piégés. Ne jouez pas le jeu, n’attendez aucune solution de la politique, ne vous attachez pas aux choses, n’espérez rien. Je concluerai en citant un grand philosophe :

    Le cynisme est ce qui peut être atteint de plus haut sur la terre. Il faut pour le conquérir, les poings les plus hardis et les doigts les plus délicats. 

     Nietzsche

    Ecce homo