Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

revolution - Page 27

  • La chenille (des gilets jaunes) qui redémarre…(un récap nécro)

    macronerie.jpg

     

     

    Dans l’idée que se fait la Macronerie des gilets jaunes, ils sont désespérément ringards et provinciaux : gaulois réfractaires, fumeurs qui carburent au diesel. Il sont peu au fait de l’économie, ils sont obnubilés par le foot et par les émissions de Patrick Sébastien…Abrutis par une surdose de télévision, ils sont à la fois absurdes et menaçants parce qu’ils ne souhaitent pas renverser l’Ancien monde mais qu’ils le défendent avec une irrationalité si profonde qu’elle s’exprime parfois avec violence... Dans leur élan pour s’isoler du risque  les Upper class (élites) désormais retranchés dans des métropoles citadelles se sont séparées non seulement du monde commun mais aussi de la réalité opérant ainsi une Grande Déconnexion. Nous sommes donc bel et bien dans une guerre des classes dans laquelle une Elite éclairée (telle est l’idée qu’ils se font d’eux-mêmes) entreprend d’imposer ses valeurs à la majorité qu’elle perçoit comme incurablement xénophobe, raciste, homophobe, sexiste, banlieusarde et provinciale. Dans ce cas précis a surgi sous la pression l’idée d’un référendum à tiroir censé illustré un grand débat après lequel elle ne sera plus obligé d’affronter les masses ignorantes.

    On continue, on ne change rien….

    PS Dans toutes les démocraties de Marché, les Upper class ne voient plus l’intérêt de payer pour des services qu’elles n’utilisent plus puisqu’elles vont dans des cliniques privées et que leurs enfants vont dans des écoles privés

  • Bonne Année 2019 et en route vers le Grand Effondrement

     


    HYPE.png

    La tentation d’exister, le syndrome du manque d’attention dont étaient victimes la légion des damnés et tous ceux à qui l’on faisait croire que l’on avance bien mieux le ventre creux…Tout cela s’entremêlait dans le surgissement désordonné des gilets jaunes. Un surgissement qui au-delà de la contestation procréait une autre vie, invitation à parader en phalange, à s’anéantir au cubi sous le ciel étoilé des ronds-points. Là était cette vraie physique et ses liens sociaux dont beaucoup avaient été privé jusqu’alors. Et peu importait si d’aventure, on venait à les traiter d’alcooliques, d’illettrés, d’homophobes, ou de racistes, ultimes crimes que reconnaissait l’intelligentsia et qui servait d’alibis au libre échangisme des produits et des hommes. Les chaînes infos avaient tombé le masque devant ce mouvement qui mettait en péril leur équilibre économique. Ainsi que l’avait prophétisé Debord, le vrai n’était plus qu’un moment du faux.

    La crise quelle crise ? répétait la Money Power en boucle…la crise était terminée. 2019 serait l’année du pouvoir d’H.A

    La prochaine bulle était désignée : la bulle verte, le recyclage du capitalisme. Saupoudrez cette bulle avec de l’innovation (voitures électriques et autonomes) de la robotisation et surtout de l’intelligence artificielle et tout ira bien.

    La promesse d’un monde meilleur avec en simultané des gains de productivité. Elle n’était pas belle l’histoire ? Et pour les jeunes générations le défi était de taille puisqu’il s’agissait de reconstruire tout ce que leurs aïeux avaient détruit dans la seconde révolution industrielle (le “ fordisme)  Dans l’intérêt de la production automobile et de la circulation individuelle massive, on avait bétonné et enlaidi la campagne, empoisonné l’environnement et accepté sans trop rechigner des millions de morts de et de mutilés sur les routes.

    Alors comment orienter de force les consommateurs citoyens vers cette bulle. La réponse était d’une simplicité biblique : par des taxes. Une petite saignée forcerait les uns et les autres à revoir leurs habitudes nocives. L’affaire était entendue, le capitalisme vert était l’occasion d’une amélioration du capitalisme pas d’une rupture avec lui mais c’est de là que venait l’erreur car ce type de raisonnement revenait à promouvoir l’art étrange de mettre ses chaussettes après avoir mis ses chaussures. Le remède du remède précèdent qui était lui-même aussi le remède du remède précèdent/ L’Originel perdu de vue depuis longtemps/ La crise écologique est liée à la logique du capitalisme même. L’ouvrier chinois qui se voit augmenter et qui achète une voiture participe à la croissance de son pays et à ses conséquences néfastes sur le plan écologique et social. Le seul salut possible serait un rapprochement entre les luttes menées pour améliorer le statut des exploités et des opprimés et les efforts pour dépasser un modèle social basé sur la consommation individuelle à outrance. Nous sommes évidemment très loin de tout cela et c’est pour cela qu’il faut considérer, chers amis, le Grand effondrement, le big collapse comme une planche de salut. Pas de mutation sans dépression

     

     

    Parmi les produits toxiques que j’ai classés comme des drogues générant le non agir figure évidemment au panthéon de celle-ci le crédit instrument d’esclavage du royaume Mort-dans-la-vie nuisible aux instruments de l’action. Le crédit de trente ans même à taux très faible ne vaut pas harcèlements et burn out derniers échos de

    ses vies en points de suspensions.

     

  • Récap Nécro et remerciements nécro

    Natacha Polony est elle sans culotte ?

     

    1523639309_2.jpgAu début j’étais un fœtus et puis la main invisible du capitalisme m’avait tiré au dehors (ho hisse ho hisse).

    JPC

     

    A la question posée au détour d’un hiver 2005 de ce qu’il ferait demain, l’homme seul qu’était par force, devenu JPC, répondit : « Je chroniquerai la crise à venir… ». Ce Seppuku économique fût l’acte fondateur de sa nouvelle vie

    Je m’organisais un mode de vie différent et opaque. Je consommais très peu, dépensais le moins possible et me préparais à un effondrement économique dont on sentait déjà les prémices.

    La crise de 2008 et son lot de dépôt de bilan me fournit un bon carburant.

    L’économie de doucereuse et banale était devenue belliqueuse et brutale. La récession était là. Elle était apprivoisée par satellite et masquée d’un loup blême pour ne pas affoler le consommateur, muselée par la machinerie méthodique des médias et des pouvoirs politiques qui refusaient de la rencontrer. Le lecteur de soixante millions de consommateurs se souvenait-il qu’il était mortel ?

    Dame Hagarde la ministre de l’économie appelait à la Charia du Marché dans le cadre du Djihad pour le pouvoir d’achat : pas de jours sans achats, magasins ouverts toute l’année y compris le dimanche, soldes toute l’année. Il fallait à tous prix soutenir l’économie qui reposait sur la consommation. On ne parlait pas encore de compétitivité. Des signaux gouvernementaux motivaient les foules et propulsaient les êtres par légions leur intimant l’ordre de dépasser d’une tête ou d’un talon les peuples voisins avec lesquels nous devions mutualiser nos intérêts divergents, suprême paradoxe. De choc en pacte se précisait l’impact. Les gouvernements tous convertis au libéralisme tentaient de promouvoir l’idée ridicule que le Marché maîtrise la promesse d’un droit au bonheur dans un paradis promis dont il fallait juste prendre la direction. Un paradis de stress et de paillottes pour la légion des damnés dont les rangs grossissaient journellement et qu’il fallait convaincre que l’on avance bien mieux le ventre creux. Beaucoup se sentaient déjà plus près de la mer que des coquillages essayant difficilement de ne pas sombrer vers l’inutile et le hors d’usage.

    Quant à moi, je régnais en ange des charniers. Je contemplais les sépultures d’entreprise et comptais les plans sociaux qui précipitaient les salariés perdants du haut des tours vers les banlieues avoisinantes dont ils ne sortiraient plus jamais. Je venais d’inventer un métier : Nécronomiste. Il ne me restait plus qu’à chercher comment en tirer des revenus pour pouvoir en vivre. Ce n’était pas une mince affaire mais lorsqu’on l’on veut vraiment quelque chose on finit par y arriver…au pire, on meurt. Mon plan était simple : Rien ne pouvait m’arriver. Il ne me restait plus qu’à tyranniser les bobos comme Bélial ses laquais. Je les exhorterais à m’écouter, à se tenir avec moi au bord de la récession. Puis, je m’en irais vers d’autres cieux les abandonnant dans la Très Grande Dépression. Là où les chiens noirs n’arrêtent jamais d’aboyer et où l’aube n’arrive jamais ; Je m’en irais en les laissant seuls avec leurs tourments. N’avaient-ils pas crus après tout que l’austérité payerait le loyer des pauvres. Trop occupés à disserter sur  le réchauffement climatique et la transition intestinale que seule procure l’agriculture biologique.

    Le blog crée en 2007 me permit de rencontrer des gens extrêmement intéressants que je remercie tous pour leur soutien et leur collaboration. Ce blog leur appartient autant qu’à moi. C’est ce blog qui donna naissance au livre « Crise et Mutation » qui n’a pas pris une ride et dont modestement on peut encore mesurer le caractère visionnaire.

    Remerciements Nécronomiques