"Il faut souvent changer d'opinion pour être toujours de son parti."
Cardinal de Retz
Le RSA n'est pas un rêve ou un projet humaniste destiné à extraire de la misère les 3,7 millions de personnes qui sont concernées par sa mise en œuvre
Le RSA est, en fait, un plan de relance déguisé.
Qu'attend-on réellement de ces nouveaux esclaves ???
Réponse : Qu'ils consomment plus...
Et que cette consommation, ajoutée à un endettement type crédit pour pauvres, de cette armée de réserve génère
au moins 0,5 du fameux point de croissance qui manque à notre pays et que notre président avait promis d'aller chercher avec les dents.
Imaginez une seule seconde (hypothèse farfelue) que les "bénéficiaires" du RSA se mettent soudainement à épargner la différence entre le RMI et le RSA, et ne l'injectent pas dans la consommation, imitant ainsi ceux dont les capitaux vont être taxés pour son financement.
Nul doute alors qu'il serait supprimé immédiatement.
Nous sommes donc bel et bien devant un plan de relance de la demande.
L'ampleur de nos déficits interdisant un plan de relance keynesien plus traditionnel à l'image de ce que font les autres pays.
la main qui dépense est préférable à la main qui se tend qui est elle même préférable au poing sur la gueule.
Ceux qui ont manifesté leur hostilité à cette nouvelle taxe ferait bien de s'en rappeler.
Nécronomiquement votre
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Plan de relance "à la française"
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Marketing migratoire
On a longtemps considéré en France, les cafés, hôtels restaurant, comme un électorat de droite.
Mais même à droite, on arrive à se rendre à l'évidence... Ainsi, interviewé sur RTL, le président de l’union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH), André Daguin, a appelé le gouvernement à régulariser au moins 100 000 travailleurs sans papier sous danger de mettre en péril des tas de restaurants et de tuer une partie du tourisme »
ce qui est à mettre en parallèle avec l'objectif chiffré du gouvernement de 25 000 expulsions (dont d'ailleurs la plupart dans les DOM-TOM)
Il serait donc bon d'en finir une fois pour toute avec l'hypocrisie, la plupart des maisons sont construites par des salariés sans papiers.
il suffit de se rendre porte de chatillon à Paris, le long du périph, pour voir la queue des travailleurs sans papiers que les camionnettes embarquent tous les matins pour des chantiers.
500 000 emplois sont aujourd'hui vacants dans la restauration et le bâtiment et même si le gouvernement dans ses fantasmes souhaite former des nouveaux candidats avec l'obligation pour les chômeurs d'accepter un emploi non voulu, seuls des gens échappant à la misère sont susceptibles d'être intéressé par ce type d'emploi à moins bien sûr l'on supprime le RMI pour laisser uniquement place au RSA.
Nécronomiquement votre
PS : Faut-il avoir peur de ceux qui font la cuisine, la plonge et qui construisent nos maisons ?
Le plongeur africain fait-il plus peur que le plombier polonais ???