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NECRONOMIE - Page 179

  • Un pays qui se tient sage

    La servitude à laquelle étaient soumis les esclaves de Rome ne tarda pas à s’étendre aux Romains eux-mêmes. [...] Il n’y avait pas de moyen d’éviter la servitude, et ceux qui étaient appelés citoyens étaient prêts à se mettre à genoux avant d’avoir un patron. [...] Mais à Rome, ce n’était pas l’empereur en tant qu’homme, c’était devant l’Empire devant quoi tout pliait et la force de l’Empire était constituée par le mécanisme d une administration très centralisée, parfaitement bien organisée, par une armée permanente nombreuse et généralement disciplinée, par un système de contrôle qui s’étendait partout. En d’autres termes, l’État était la source du pouvoir, non le souverain. (NDLR État profond ?)

     

    Simone Weil,

    Quelques réflexions sur les origines

    de l’hitlérisme 1940

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  • VIE ET MORT DU CITOYEN

     

    D'un point de vue historique, notre décennie peut être caractérisée comme une époque où une partie de la société - l'industrie pharmaceutique et informatique ainsi que le secteur financier - terrorise massivement tous les autres domaines tels que la culture et la vie sociale, en leur imposant leurs lois, leurs conditions et leur façon de penser. Les générations futures remarqueront avec un mélange de sourires méprisants et de secousses invraisemblables de la tête le peu de résistance que nous avons opposée aux absurdités évidentes et dangereuses de l'idéologie dominante.

    Non seulement nous sommes insatisfaits de façon latente, mais nous avons oublié comment imaginer ce qui pourrait nous rendre plus heureux. Nous avons oublié de nous plaindre là où nous pensons avoir été traités injustement, de crier là où nous sommes blessés, car chaque «je veux plus» est battu par des clubs argumentatifs (il n’y a pas d’argent») - semblable au personnage de fiction de Charles Dickens, Oliver Twist, quand il demande un bol de soupe dans la pauvre maison. Tant qu'on nous donne gracieusement nos chemises, nous avons honte de protester contre le vol de nos jupes. Seulement voilà, le « il n’y a pas d’argent » a été battu en brêche l’argent magique est apparu et pas qu’un peu : des milliards de milliards.

    L'infection pandémique du virus qui tient des sociétés entières en échec est donc une rencontre et une opportunité imprévue qui peut être saisie pour contrôler les populations des subjugués. Normalement la révélation de l’argent magique et de ses milliards qui pleuvent aurait dû amorcer une colère du peuple. Ce n’est pas le cas.

    Après une brève protestation, le peuple esquive sous le coup de prétendues contraintes économiques et sanitaires: "Eh bien, comme vous le voulez, l'essentiel est que nous puissions encore vivre et travailler un peu du tout."

    Les véhicules de police n'ont-ils pas besoin de séparateurs entre les sièges avant et arrière?

    Les forces de l’ordre seraient elles les seules épargnées par le COVID ?

    Nous venons bel et bien rentré dans l’ère du psychopolitique. Les fabricants de mensonges croient à leurs mensonges, les propagandistes croient en leur propagande et le peuple a disparu. Le consommateur zombie a tué le citoyen. Cyril Hanouna a gagné Jaurès a perdu.

  • Poker d'Âmes

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    Tout était il donc permis ?

    Oui, l’année 2021 et celles qui allaient suivre allaient trembler sur leurs assises.

    Âge noir béni des muezzins, fosse eurosceptique que seuls les plus accomplis funambules franchiraient de bulles en bulles tandis que les collections automne hiver donneraient naissance au pardessus Emmaüs. Le vertige se porterait haut.

    S’il se donnait les moyens, JPC, insoucieux des usages jouerait les ténèbres pour restaurer la clarté comme il le faisait depuis 2005. C’est en fréquentant les abimes que l’on rencontre le ciel. Entouré de sa bande de nécronomistes, il initierait les milieux financiers au poker d’âmes, seul jeu autorisé par les théoriciens du Grand Effondrement.