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biocapitalisme

  • Société de consumation-La France orange psychiatrique

    covid,coronavirus,biopolitique,technopsychiatrie,biocapitalisme,capital fictif,evolution,revolution,futurPetit rappel sur mon métier :

    En tant que nécronomiste, je me consacre à étudier les dégâts de l’idéologie de l’économie sur les hommes et ses conséquences sociales ou mentales.

     

    LA RÉALITÉ DU PRÉSENT est faite, comme jamais elle ne le fut. Le quotidien voit son lot d’horreurs augmenter sans cesse, accompagnant une apocalypse rampante de l’économie. L’aliénation des esprits et les polluants se disputent la prédominance dans la dialectique de mort qui régit la vie d’une société divisée et gangrenée par le virus et la crise sociale. Bientôt, tout le monde consommera des drogues (antidépresseurs, anxiolytiques) ; qu’elles soient délivrées sur ordonnance ou vendues sous le manteau ne constitue plus qu’une distinction formelle. La thérapie des troubles de l’attention offre un autre exemple de la tendance coercitive à médicaliser l’angoisse et l’agitation généralisées qu’engendre une réalité toujours plus frustrante. L’ordre dominant fera, à l’évidence, tout son possible pour nier la réalité sociale. Sa technopsychiatrie considère la souffrance humaine comme étant de nature biologique et d’origine génétique. De nouvelles pathologies, résistantes à la médecine industrielle, se répandent à l’échelle planétaire, ainsi que le fondamentalisme religieux – symptôme de frustration et de profonde misère psychique.

     Le fossé entre riches et pauvres s’élargit, en particulier ici, en ce pays où les sans-abri comme les détenus se comptent par milliers. La colère monte et les mensonges de la propagande, qui assurent la survie du système, ne rencontrent plus la même crédulité. Ce monde où règne le faux ne trouve plus que l’adhésion qu’il mérite : la méfiance à l’égard des institutions est presque absolue. Mais la vie sociale semble gelée, et la souffrance des jeunes est sans doute la plus profonde. Le taux d’homicides chez les adolescents de quinze à dix-neuf ans a plus que doublé cette année. Le suicide est devenu la réaction que choisissent de plus en plus d’adolescents, qui n’envisagent pas de gaieté de cœur d’atteindre l’âge adulte dans un tel enfer.

    Dans le même temps la guerre biologique a lieu. Toutes les nations sont en guerre. Chacun s’efforçant de produire son vaccin pour assurer sa souveraineté économique.

    Dans ce contexte pré-insurrectionnel, la gouvernance algorithmique appliquant le diviser pour mieux régner n’a d’autre choix que transférer la responsabilité sur le citoyen qui n’aura jamais été aussi mal traité car il n’est plus représenté. Désormais, nous sommes responsables de notre santé et de celle des autres et nous sommes aussi responsables de la santé de notre économie qu’il va falloir reconstruire en travaillant plus pour consommer plus.

    À la scission marxienne entre l’homme et le citoyen succède ainsi celle entre la vie nue, porteuse ultime et opaque de la souveraineté, et les multiples formes de vie abstraitement recodifiées en entité juridico-médico-sociale : le vacciné, le non-vacciné. Plus de question de sexe, de races, de travailleur ou de d’assistés. Le chapeau suprême a été déployé. La démocratie représentative qui ne représentait plus grand monde laisse sa place à la non-relation promut par la distanciation sociale dont l’usage doit correspondre une politique non-représentative. C’est ce que nous vivons.

    Le vacciné a le droit de voter Macron, de travailler, d’aller au resto et au musée, de prendre l’avion. Quant à ceux qui ne veulent pas se faire vacciner, le discours ambiant est « qu’ils aillent vivre ailleurs… ». Discours autrefois réservé aux immigrés qui ne voulaient pas s’assimiler, maintenant valable pour les travailleurs délocalisés dans leur propre pays condamnés de fait à s’appauvrir sur le lieu même de leur richesse.

    Le consommateur ne doit et ne peut être contaminé. Suprême paradoxe quand on sait que l’on a tout fait pour le transformer en consommateur zombie.

    Le vaccin n’est pas obligatoire, même si scoop nécronomique, les passeports santé à puce ont été commandés, il y a plus de six mois !

    Ce que l’on attend du citoyen consommActeur, c’est son consentement libre et éclairé (Comment pourrions-nous être libres et éclairés en pareil contexte ou le vrai n’est plus qu’un moment du faux !).

    Il s’agit en fait de rationaliser une servitude libérale et une totale soumission librement consentie à participer à une logique consumériste individuellement assumée par l’intériorisation à l’intérieur du corps des normes capitalistes. Le capitalisme entre dans le corps humain pour lui permettre d’être plus performant pour produire mais aussi consommer. Ceux qui me suivent depuis longtemps savent que j’ai théorisé cela sous le nom du châtiment des neufs orifices. Vous serez punis par tous les orifices avec lesquels vous avez consommé. Il s’agit dans le pouvoir souverain biopolitique de soumettre. L’état d’exception, le couvre-feu ne sont que des outils. Quant à ceux qui ne veulent pas se soumettre, on les laissera toutefois participer à la reconstruction et au décollage de la bulle verte en les laissant manger dans des poubelles et en achetant de vêtements d’occasions. Ils préserveront par leur pauvreté et leur non productivité la planète et dont ils seront en final les plus ardents défenseurs. La productivité garantissant la croissance étant incompatible avec l’écologie.

     

     

     « Si l’exception est le dispositif original grâce auquel le droit se réfère à la vie et l’inclut en lui du fait même de sa propre suspension, une théorie de l’état d’exception est alors la condition préliminaire pour définir la relation qui lie et, en même temps, abandonne le vivant au droit »

    Giorgio Agamben

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