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brigades rouges

  • CAUSE ET EFFET

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    Macron devrait faire attention de la façon dont il s’adresse aux gens et de ce que cela peut générer :
    Dans Armes et Bagages, journal d’un brigadiste, Enrico Fenzi conte un échange en prison qu’il a eu avec Mario Moretti.

    Mario Moretti , chef historique des brigades rouges, auteur de l’assassinat d’Aldo Moro vivait dans un milieu très pauvre. Il lui arrivait de dormir dans la loge de sa tante qui faisait aussi des ménages chez un couple : le Marquis et la Marquise Casati. Ce couple était richissime et possédait de notoriété publique nombre de palais et de propriétés.
    La Marquise était une femme d’une grande beauté. Son mari, voyeur aimait la regarder faire l’amour avec son amant. La condition étant qu’elle ne tombe pas amoureuse de son amant. Un jour le Marquis eu un doute, il tua l’amant, sa femme et se suicida.

    Moretti, alors  très jeune, livra un jour un gâteau que sa tante avait confectionné pour la Marquise. Ce fût elle-même qui ouvrit la porte.
    Moretti confia à Enrico Fenzi qu'il ne se souvenait pas du visage de la femme que ce dont par contre il se souvenait, c’était de la façon dont elle s’était adressée à lui. Son arrogance, son ton :
    « Tu en veux une tranche mon garçon ? »
    Mario Moretti avait vécu ce moment comme une humiliation. Il jura ce jour-là de « leur faire payer à tous".
    Peut-être était devenu brigadiste à cause de cette phrase lui fit remarquer Enrico Fenzi.
    Certaines personnes ne peuvent pas supporter l’humiliation. Il faut faire très attention à la façon dont on s’adresse aux autres.

    Le respect ! quelles que soient les origines sociales...

    https://www.dailymail.co.uk/news/article-4424328/Italy-s-orgy-island-Marquis-hoeld-wild-parties.html

  • Années de plombs le retour ???

     

     

    cryptoism-bitcoin-theory-324x235.jpgITALIE FLASH BACK
    Le contexte de 69 à 82.

    Le vote ne paie pas reprenons le fusil
    En 1969, Le pays connait des grèves dures à Turin et à Milan. Beaucoup d’ouvriers dorment dans les gares après leur travail. Les étudiants joignent les luttes avec des solutions plus radicales comme l’occupation des logements vides. Le PC ne réagit pas. Un attentat a lieu à Milan le 12 décembre 1969 pu à la Banca Nazionale dell'Agricoltura sur la Piazza Fontana. 17 morts et 90 blessés. Une série de douze attentas suivront. Cela sera le démarrage des années de plomb.
    Alors qu’ils portent la marque des néofascistes, le pouvoir attribue ces attentats au mouvement contestataire. Cela suscite une vague d’arrestation. L’objectif est la répression de la contestation de Gauche. À l’automne 70, c’est la naissance des Brigades Rouges à Milan. Une dizaine d’individus au début qui veulent soutenir l’action syndicale en posant des bombes incendiaires. Le pouvoir ne prend pas très au sérieux ces brigadistes jusqu’au 3 mars 72 où le directeur de Siemens est séquestré. Il sera relâché au bout de quelques heures Pourtant la démonstration est là. Photo à l’appui et pistolet sur la tempe. De nouvelles arrestations ont lieu dans les mois qui suivent. Renato Curcio et Franceschini y échappent. La logistique est démantelée. Le petit nombre de Brigadistes encore en liberté prend deux décisions radicales : l’entrée en clandestinité et la séparation en deux groupes, l’un à Turin l’autre à Milan.
    L’exemple chilien
    Au Chili le 11 septembre 1973, Pinochet avec la complicité des États unis renverse Salvador Allende dont le bilan économique est excellent. Une politique socialiste avec augmentations massive des salaires, une sécurité sociale étendue. Allende se suicide. Pinochet met en place une dictature. En Italie le Parti communiste italien en conclut qu’il n’arrivera jamais au pouvoir seul et en conclut qu’il faut une grande alliance avec le Parti Démocrate-Chrétien pour gouverner le pays .Un compromis historique. Les Brigadistes y voient au contraire la nécessité d’aller plus loin dans la lutte armée. Constatant les hésitations du Parti Communiste, Agnelli le patron de FIAT demande une trêve dans les conflits au sein des usines. Agnelli licencie des ouvriers pour réduire les coûts. En retour, le 10 décembre 1973, trois brigadistes enlèvent le chef du personnel le jour d’avant les licenciements. Un nouveau cap vient d’être franchi par l’organisation clandestine.
    Aucun licenciement ne restera impuni.
    Les syndicats prennent fait et cause pour le Directeur du personnel. Huit jours après, il est relâché assurant dans les médias avoir pris conscience de certaines choses grâce à cette expérience. Une victoire psychologique pour les Brigadistes.
    Si je parle de cela aujourd’hui dans le contexte actuel, c’est qu’il me semble y avoir de fortes similitudes même si l’époque est différente.
    Les récentes émeutes au Chili et dans un certain nombre de pays le démontre. En premier lieu, une crise de la représentativité comme celle que nous vivons dans beaucoup de pays d’Europe : Italie, Espagne et France comme nous avons pu le voir avec le surgissement désordonné des Gilets Jaunes réprimé par une violence légale sur laquelle se repose désormais la minorité qui nous gouverne.
    Dans ce contexte, je ne serai pas surpris d’un retour aux années de plomb comme je le pressentais dès 2008

    http://necronomie.blogspirit.com/archive/2008/10/06/le-desarroi-de-l-eleve-rouillan-suite.html