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dettes publiques

  • le passage de l'homo Economicus à l'Homo Debitor

    " L'économie c'est la méthode mais notre but c'est de changer le cœur et l'âme de l'être humain"

    Margaret Thatcher

    Sunday Times 3 mai 1981

     

     

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    Celui qui appartient organiquement au système capitaliste et puise son bien être dans l'idéologie libérale ne saurait identifier la nature du mal qui le ronge. Son diagnostic ne compte guère, pas plus que son expertise. Le jugement qu'il porte sur le système le concerne, il le ménage par un égoïsme cher à Adam Smith. Il est prisonnier de son historique et gouverné par son profit particulier et son intérêt privé.

    Récession, dépression, précariat à la place de salariat ne font pas partie de son jargon et c'est à cette condition qu'il se verra invité à Cdans l'air ou sur BFM Business. Son discours sera toujours le même : la dette publique est la résultante de notre code du travail trop rigide et de notre système de protection sociale trop généreux et d'un assistanat qui n'incite pas les gens à se former ou à retourner sur le marché du travail.

    Plus degagé, plus libre le nécronomiste examine les faits sans calcul et en saisit mieux les défaillances. Si l'économie s'écroule, il acceptera de s'écrouler avec elle. Si la société se perd, il acceptera de se perdre avec elle et en constatera sur lui les effets du Fatum.

    Des remèdes, il n'en possède pas et n'en propose pas plus que des recettes. Comme il sait qu'on ne soigne pas le destin, il ne s'érige pas en guérisseur ou en solutionniste.

    Sa seule et unique ambition, être à la hauteur de l'incurable.

    Ne pas avoir de dettes, ne pas avoir d'intérêt tel qu'il est écrit dans l'Hagakure la bible du samouraï, est son seul secret. Par conséquent, il n'a même a briser les chaînes qui ont transformé l'Homo Economicus en Homo Debitor par le crédit à mort.

    Imaginez le sort des endetté sur 20 ou 30 ans même à des taux tres faibles. Salut les nouveaux esclaves. Il n'y a plus de Spartacus pour libérez de leurs chaînes les précariens. 

    Nous ne pouvons accepter la manœuvre et le conditionnement qui en suit de la Money Power qui après s'être enrichie comme jamais dans l'histoire de l'humanité présente la note à l'Euro près (ou au dollar près) à la légion des damnés à qui de surcroit l'on fait porter non seulement la charge mais aussi la culpabilité de la dette.

    Nécronomiquement votre

  • Qui paye ses dettes avec l'argent des autres s'enrichit

    “Le procédé par lequel les banques créent de l’argent est tellement simple que l’esprit en est dégoûté.” John Kenneth Galbraith, Nécronomiste DCD RIP

    Histoire nécronomique :

    Un client arrive dans un hôtel et prend une chambre qu’il paye 100 euros, l’hôtelier prend les 100 euros et va les donner au boucher auquel il les devait pour de l’achat de viande. Le boucher prend les 100 euros et les apporte à une prostituée voisine pour rembourser une prestation de la veille. La prostituée se rend à l’hôtel et dépose les 100 Euros qu’elle devait pour de la location de chambres.

    Au moment où elle dépose l’argent à la réception, le client de l’hôtel qui avait loué la chambre redescend et déclare que la chambre ne lui convient pas. L’hôtelier le rembourse donc.

    Conclusion : Sans création de valeur, on constate que par le simple fait de faire circuler l’argent, la dette de 100 Euros a disparu magiquement pour tous les protagonistes de cette histoire car nous sommes dans un circuit fermé, un mini écosystème raison pour laquelle cela peut fonctionner.

    Ce principe économique est celui des tongs (société d’entre aides) sans lesquelles la Chine ne connaitrait pas la croissance qu’elle connaît. Il me paraît promis à un grand avenir (vous me connaissez, je suis un peu tonguiste sur les bords...)

    Chaque fois qu’une banque accorde un prêt, un nouveau crédit bancaire est créé. Ce sont de nouveaux dépôts, de l’argent entièrement nouveau.” Graham F. Towers, Directeur de la banque du Canada de 1934 à 1955.