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election allemagne

  • le gentil Olaf et la méchante Pustula

    Comment diriez-vous en allemand, couler ? Parce que le chiffre d'août était déjà considéré par de nombreux analystes comme le creux à partir duquel on ne pouvait que remonter. Au lieu de cela, la crise de l’économie teutonique semble sans fin. Ce n’est donc pas une coïncidence, à la lumière de ces chiffres, qu’après avoir attendu le dernier moment et avoir ensuite laissé échapper la possibilité de fermer des usines dans son Allemagne natale pour la première fois en plus de 80 ans d’activité honorable, seulement 48 heures avant la publication du chiffre, Volkswagen a certifié que sa direction travaillait sur un plan de licenciement de 15 000 unités. Il n’y a pas de plan B, le commentaire entre le laconique, le désespéré et l’ultime lancé par le constructeur automobile.
    Essayons maintenant d’élargir un peu le scénario. Le vote aura lieu dimanche dans le Brandebourg. Inutile de dire que le SPD se prépare à un nouveau bain de sang électoral. Et ce, malgré le virage à droite d’Olaf Scholz sur l’immigration, même avec la suspension du traité de Schengen.
    Alternative für Deutschland n’a même plus besoin de faire campagne, d’organiser des rassemblements et de distribuer des tracts. Les enquêtes statistiques se chargent de grossir les rangs de son électorat. A chaque lecture, quelques dizaines de milliers de voix de plus pour faire face à la CDU-CSU. Ce qui, avec la candidature de Friedrich Merz à la chancellerie, prépare en fait un virage drastique vers la droite. Nous parlons de l’ennemi juré des portes ouvertes d’Angela Merkel sur les Syriens et de l’élève préféré de Wolfgang Schaeuble, pour être clair.

    Selon vous, si la débacle subie le 1er septembre se répète dimanche soir, qu’est-ce qu’Olaf Scholz pourra faire pour tout tenter et s’accrocher à son siège ? Il devra se débarrasser des Verts. Ou être mis au rebut, au cas où il perdrait plus de temps en calculs. Car même les pro-européens les plus hypocrites ne peuvent pas nier que l’annus horribilis de l’économie allemande, qui a atteint des niveaux inconnus depuis la réunification, est l’enfant légitime de la combinaison des coûts de l’énergie hors marché en raison des sanctions contre la Russie et de la transition verte délirante imposée par cette même von der Leyen, aujourd’hui plus que jamais à la tête de l’UE. L’accélération de cette course idéologique vers la soi-disant durabilité, en imposant des rythmes totalement irresponsables et irréalistes à l’industrie, a donné aux États-Unis et à la Chine un avantage commercial et industriel fatal. Après la chancellerie, Gerard Schroeder est devenu un cadre surpayé de Gazprom. Qui sait où ira Frau Ursula pour profiter d’une retraite politique dorée dans 5 ans ? La destination vous expliquera beaucoup de choses sur ce qui a été décidé et ce qui s’est passé dans la période post-Covid.