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fragmentation

  • Draghila

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    Le fait de la semaine est incontestablement la démission refusée de Draghila. Et pour cause, Draghi ex Goldman sachs, ex Patron de la BCE est le seul homme capable d'éviter le naufrage italien et de faire que la BCE achète des obligations italiennes dont personne ne veut. Ceci étant financé par la vente d'obligations allemandes. Pour l'instant l'Allemagne se contente de maugréer, on verra quand ils vont rentrer en récession, ce qui ne saurait pas tarder. N'importe qui à part Draghi se verrait demander des réformes structurelles épuisantes pour le peuple par la commission européenne  qui est malgré tout reconnaissante à Draghi d'avoir sauver l’euro avec son whatever it takes le koikilenkoute européen et la planche à billets. Comme le dit un ami analyste italien, le discours qui consiste à rembourser par la croissance sans austérité à la Grecque est comme si on disait à Dracula de produire de l'ail ou de vendre des miroirs et des crucifix pour sauver les mortels et d'éviter un marché scorpionesque je consomme, je meurs...

    Draghi c'est l'assurance que le hamster continuera de courir (sans avancer) dans la roue....Jusqu'à quand les obligations italiennes seront-elles garanties à vie ?

    Les retraités allemands (entre autres) ont la réponse. N'est ce pas eux qui ont baptisé Draghi "Draghila" le suceur d'épargne....