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la lutte continue

  • Colaricocovirus

    Reçu hier le nouveau livre de Mehdi que j'ai dévoré en une nuit. J'ai toujours eu un immense respect pour l'homme et son œuvre. Comme pour toutes les personnes qui marchent debout et passent au travers des mailles du filet quelles que soient leurs activités.

    Maurice Dantec m'avait alerté sur l'OVNI Mehdi. Il avait été emballé par l'Antéforme et devait par la suite l'écrire dans son Laboratoire de catastrophe générale. Plus tard, j'avais lu Society, le premier livre interactif. J'avais appris qu'il allait publier un livre avec David Graeber le regretté et génial anarchiste d'Occupy Wall Street.

    Puis Mehdi avait disparu. La fantômisation comme seule armure et comme ultime asile, Mehdi hurlait son absence.

    J’eus un jour la bonne idée de lui écrire. Quelques temps après, il montait de son village médiéval pour me rencontrer dans le ghetto des quatre chemins de la drogue qui allait par la suite devenir le lieu de villégiature des crackers. J'aime habiter dans les endroits qui filtrent les visites.

    Et, nous sommes devenus amis, unis par les références contre-culturelles communes de Debord à Burroughs en passant par Roger Gilbert-Lecomte et Antonin Artaud.

    Mehdi Belhaj Kacem n'est pas un spécialiste d' Artaud pour rien. Un pied sur terre, un autre dans le ciel, il n'appartient plus totalement à la terre. Il ne met son ego que dans les livres car il est une charmante personne.

    Il est aussi quelqu'un de reconnaissant, qualité rare de nos jours et me voir ainsi cité dans pareil ouvrage aux cotés d'illustres références me comble. On le serait à moins.

    Je vous invite donc à lire ce concentré de nécronomie offensive car de la lumière, il ne faut que retenir l'éclat électif des cocktails molotov. Ce livre en est un.

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