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liberalisme autoritaire

  • Conseil lecture

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    Si la confusion règne ainsi, c'est parce que notre grille de lecture est tout simplement fausse. Nous croyons que le monde est pris dans deux processus contradictoires : la mondialisation, d'un côté, et le repli national-identitaire, de l'autre. Or, affirme Jean-François Bayart dans ce livre vif et tranchant, ces deux processus participent d'une même dynamique " national-libérale ", qui a conduit les politiques étrangères des pays occidentaux dans une impasse tragique. Ce n'est donc pas un hasard si certains hommes politiques se réclament haut et fort tout à la fois de l'économie globale et de la souveraineté nationale.
    Né du passage d'un monde d'empires à un système international d'États-nations, le national-libéralisme – libéral pour les riches, national pour les pauvres – a conduit le monde au bord du gouffre. Il est grand temps de ne plus laisser le monopole du politique aux marchands d'illusions identitaires, ces faiseurs de malheurs.

    Le national-libéralisme est au libéralisme ce que le national-socialisme avait été au socialisme.

    Il est toujours un moment où l’illusionniste, à force de jongler avec le lapin national et le renard capitaliste, dévoile ses ficelles et déçoit son public.

    Le national-libéralisme condamne au mensonge d’État, à la prestidigitation politique, à l’équilibrisme gouvernemental, à l’illusion identitaire. Il repose sur le brouillage systématique de la frontière entre le global, le national et le local, ou encore de la délimitation entre la sphère publique et la sphère privée dans le domaine économique. Son emblème est la chauve-souris : « Voyez mes ailes, je suis oiseau ; voyez mon corps, je suis mammifère ! »

     

  • Fais tes devoirs feignasse

    Le néoordolibéralisme (libéralisme autoritaire) poursuit son chemin accompagnant l'ordre de la dette profitant de la demande d'autorité émanant de la population. Nous savons depuis longtemps que le capitalisme est un monstre vorace qui peut engloutir n’importe quel adversaire grâce à une logique de récupération et de synthèse.

    Mise en place de devoir pour les pères. Retour du QR code pour les JO.

    Comme le souligne le philosophe italien Giogio Agamben :

    Il n’existe aucune essence, aucune vocation historique ou spirituelle, que l'homme devrait conquérir ou réaliser. C’est la seule raison pour laquelle quelque chose comme une éthique peut exister : car il est clair que si l’homme était ou devait être telle ou telle substance, tel ou tel destin, il n’y aurait aucune expérience éthique possible – 

    il n’y aurait que des devoirs à accomplir !!!

  • C'est le temps des décombres

    Un poème visionnaire de Gaston Criel auteur culte de « La Grande foutaise » qui aurait en son temps mérité le Goncourt à mon humble avis.

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    C'est le temps du plastique

    c'est le temps de l'informatique

    c'est le temps des décombres

     

    On va faire chanter

    les guitares électriques

    de la productivité

     

    C'est le temps des copains

    c'est le temps des putains

    c'est le temps des décombres

     

    On va faire danser

    les billards électriques

    de la communauté

     

    C'est le temps du pognon...

     

    C'est toujours par une confusion subsistance, existence, consistance de la vie qu'adviennent les décombres. Le centre est devenu un extrême centre sous la volonté de ceux qui tentent de radicaliser la révolution conservatrice. La révolution conservatrice étant une critique du réformisme social-démocrate et du compromis Fordo-Keynésien.

     

    Bref nous sommes coincés entre le nationalisme judéo-chrétien réactionnaire qui vante un paradis perdu qui n'a jamais existé et un libéralisme autoritaire phase ultime de l'Ordo-libéralisme adapté au capitalisme du 21ème siècle.

     

    Il faut donc célébrer à outrance une valeur travail que le capital lui même ne reconnaît plus. Tout en désengageant l’Etat par l'austérité et l'autorité. La stratégie du choc...

    C'est vraiment le cocu qui paye la chambre...

     

    Hum, j'aime les décombres et le festin nu.