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pauvreté revoltefutur

  • L'ordre de la dette

    531061842.jpgAvec les retraites et maintenant le RSA, beaucoup de gens ont compris ce que les Nécros savent depuis longtemps.

    Ce qui se passe est en fait une attaque politique frontale du néoordolibéralisme (liberalisme autoritaire) et non d'une exigence dans la productivité.

    Pendant les deux années qu'à duré la période COVID, l'économie mondiale n'a plus été financée par le profit privé mais par la planche.

    Règles Nécro en période de crise même les billets font la planche et c'est gratuit jusqu'à la caisse.

    J'ai souvent eu l'occasion de m'exprimer sur le pouvoir créancier et la pensée d'André Orléan que je considère comme le meilleur économiste français

    (lire aussi l'excellent livre de Benjamin Lemoine l'Ordre de la dette)

     

    Eh oui les zamis ; la dette on peut s'y pendre pas s'y suspendre. Nos amis grecs qui disaient à l'époque qu'ils étaient le laboratoire de ce qui allait se passer avaient raison. On les a traité de feignasse...

    En Italie aussi c'est parti mon kiki...

    Giorgia Meloni supprime une prestation sociale qui a sorti un million d’Italiens de la pauvreté (msn.com)

  • Bonne Année 2019 et en route vers le Grand Effondrement

     


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    La tentation d’exister, le syndrome du manque d’attention dont étaient victimes la légion des damnés et tous ceux à qui l’on faisait croire que l’on avance bien mieux le ventre creux…Tout cela s’entremêlait dans le surgissement désordonné des gilets jaunes. Un surgissement qui au-delà de la contestation procréait une autre vie, invitation à parader en phalange, à s’anéantir au cubi sous le ciel étoilé des ronds-points. Là était cette vraie physique et ses liens sociaux dont beaucoup avaient été privé jusqu’alors. Et peu importait si d’aventure, on venait à les traiter d’alcooliques, d’illettrés, d’homophobes, ou de racistes, ultimes crimes que reconnaissait l’intelligentsia et qui servait d’alibis au libre échangisme des produits et des hommes. Les chaînes infos avaient tombé le masque devant ce mouvement qui mettait en péril leur équilibre économique. Ainsi que l’avait prophétisé Debord, le vrai n’était plus qu’un moment du faux.

    La crise quelle crise ? répétait la Money Power en boucle…la crise était terminée. 2019 serait l’année du pouvoir d’H.A

    La prochaine bulle était désignée : la bulle verte, le recyclage du capitalisme. Saupoudrez cette bulle avec de l’innovation (voitures électriques et autonomes) de la robotisation et surtout de l’intelligence artificielle et tout ira bien.

    La promesse d’un monde meilleur avec en simultané des gains de productivité. Elle n’était pas belle l’histoire ? Et pour les jeunes générations le défi était de taille puisqu’il s’agissait de reconstruire tout ce que leurs aïeux avaient détruit dans la seconde révolution industrielle (le “ fordisme)  Dans l’intérêt de la production automobile et de la circulation individuelle massive, on avait bétonné et enlaidi la campagne, empoisonné l’environnement et accepté sans trop rechigner des millions de morts de et de mutilés sur les routes.

    Alors comment orienter de force les consommateurs citoyens vers cette bulle. La réponse était d’une simplicité biblique : par des taxes. Une petite saignée forcerait les uns et les autres à revoir leurs habitudes nocives. L’affaire était entendue, le capitalisme vert était l’occasion d’une amélioration du capitalisme pas d’une rupture avec lui mais c’est de là que venait l’erreur car ce type de raisonnement revenait à promouvoir l’art étrange de mettre ses chaussettes après avoir mis ses chaussures. Le remède du remède précèdent qui était lui-même aussi le remède du remède précèdent/ L’Originel perdu de vue depuis longtemps/ La crise écologique est liée à la logique du capitalisme même. L’ouvrier chinois qui se voit augmenter et qui achète une voiture participe à la croissance de son pays et à ses conséquences néfastes sur le plan écologique et social. Le seul salut possible serait un rapprochement entre les luttes menées pour améliorer le statut des exploités et des opprimés et les efforts pour dépasser un modèle social basé sur la consommation individuelle à outrance. Nous sommes évidemment très loin de tout cela et c’est pour cela qu’il faut considérer, chers amis, le Grand effondrement, le big collapse comme une planche de salut. Pas de mutation sans dépression

     

     

    Parmi les produits toxiques que j’ai classés comme des drogues générant le non agir figure évidemment au panthéon de celle-ci le crédit instrument d’esclavage du royaume Mort-dans-la-vie nuisible aux instruments de l’action. Le crédit de trente ans même à taux très faible ne vaut pas harcèlements et burn out derniers échos de

    ses vies en points de suspensions.