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suicide social

  • Inflation ou déflation choisissez votre mort...

     

    Ce que nous vivons actuellement est un gigantesque acte de désespoir, probablement le plus grand qui ait jamais eu lieu dans toute l'histoire économique. Cet acte de désespoir est causé par le fait que le système ne peut plus être maintenu en vie avec les moyens précédents.

    Lors de la la crise financière mondiale de 2007/2008. Si les gouvernements n'avaient pas mobilisé d'énormes sommes d'argent des contribuables à l'époque et n'avaient pas demandé aux banques centrales de créer de grandes quantités d'argent à partir de rien, le système se serait alors effondré. Le sauvetage n'était cependant que temporaire. La somme d'argent a dû être augmentée continuellement sur 12 ans et les taux d'intérêt ont dû être abaissés encore et encore, rendant le système de plus en plus instable. Cela ne pouvait pas bien se passer sur le long terme. Et l'année dernière, le moment était venu.

    Le prochain effondrement se profilait en mars 2020. Et cet effondrement a été reporté une dernière fois par une dernière démonstration de force, à savoir abaisser les taux d'intérêt à zéro et injecter des trillions au lieu des milliards. Mais avec cela, une situation qualitativement nouvelle est apparue. Tout retard supplémentaire nécessiterait une réduction des taux d'intérêt en territoire négatif, détruisant ainsi la base du système bancaire existant. Les banques ne peuvent pas vivre avec des taux d'intérêt négatifs sur le long terme. Dans la situation actuelle, vous ne pouvez injecter que des milliards et des milliards de milliards dans le système - mais avec pour résultat que la hausse déjà forte de l'inflation sera encore alimentée avec un risque d'hyperinflation qui conduirait à une dévaluation de la monnaie. Soit vous pouvez prendre le risque de remonter les taux et donc de faire exploser les bulles d'actifs immobiliers et actions ce qui nous conduirait sur le chemin de la déflation...le châtiment des neufs orifices cher aux nécronomistes.

    La banque d'Angleterre pourrait être la première banque centrale à remonter ses taux pour combattre l inflation.  

    Les marchés misent sur un relèvement rapide des taux par la Banque d'Angleterre (lefigaro.fr)

     

  • Historique de la zombification du consommateur citoyen en territoire nécronomique

     

     

    NECRONOMIE-POUR-MECHANTS-P.jpgEn toute immodestie, je crois avoir été le premier à théoriser le consommateur zombie et la zombification. Théorie que beaucoup ont repris par la suite. J'annonçais même ce qui peut paraître incroyable aujourd'hui les taux négatifs en 2008 qui allaient servir d'outil pour zombifier la population avec des taux d'intérêts plus qu'attractifs.

    La preuve note de 2008

    http://necronomie.blogspirit.com/tag/zombies

    Pour ceux qui n'ont pas suivi le feuilleton nécronomique, petit rappel :

    À l’époque de la domination française à Haïti puis à Saint-Domingue au XVII et XVIII siècle la vie était brutale pour les esclaves. Une vie qui mariait travail éreintant et discipline cruelle ainsi que la faim. La seule échappatoire de la plantation était la mort qui était crainte et désirée à la fois. Il n’est donc pas étonnant que les esclaves qui étaient habiles avec les poisons aient eu recours au suicide ce qui représentait la forme ultime de vol pour les propriétaires de plantations. Non seulement parce le suicide les privait du service d’un esclave mais aussi parce qu’il les privait de sa personne qui était leur propriété. Pour l’esclave seule la mort lui permettait de reprendre le contrôle de son corps mais beaucoup pouvaient se perdre en devenant des zombies. C’était l’épouvantail qui les éloignait du suicide car un zombie est esclave pour toujours. Malgré cela plus d’un millier d’entre eux prirent le risque de se suicider. C’est dire le niveau de désespoir.
    Selon l'anthropologue et l'ethnobotaniste Wade Davis, une personne vivante peut être transformée en zombie par l'inoculation dans son flux sanguin de deux types de poudres, toutes deux disponibles en Haïti : la tetrodotoxine, une puissante neurotoxine qui se trouve dans la chair du poisson armé, et la datura, une drogue dissociative. Davis a écrit deux livres sur le sujet : Vaudou ! et Passage of Darkness : The Ethnobiology of the Haitian Zombie.
    Si l’on transpose tout cela en termes nécronomiques, on dira qu’une personne vivante dans le monde où nous vivons peut être transformée en zombie avec deux types de poisons disponibles dans les démocraties de Marché. Le premier est le crédit car même à 1% sur vingt ou trente ans, le crédit ligote et astreint le consommateur zombie à une vie de sujet loyal et non rebelle. Vous constaterez qu’en ce moment la fabrique des hommes endettés tourne à plein régime. Le deuxième de ces poisons est évidemment l’antidépresseur qui va permettre au salarié zombie de supporter sa condition et les brimades dont il va faire l’objet. Pour info, le Seroplex est un des dix médicaments le plus remboursé en France. Ajoutons les anxiolytiques, les benzodiazépines et tout le bataclan. On peut conclure sans trop de risque qu’une personne sur trois dans la population dite active est sous influence chimique ou divine si l’on croit encore à la main invisible du capitalisme.

    N'oubliez pas demain 21 heures en live sur AKASHA l'émission annuelle géopolitique du GRAND FOUTOIR

    N'hésitez pas à intervenir

    https://akasharadiotv.fr/