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survie

  • Retour à Brooklin

    Hello les zamis nécro

     

    Je vous ai un peu laissé tomber ces derniers temps. J'étais parti en vadrouille dans un périple qui m'a conduit à Marseille puis de Marseille à Figueras en Catalogne. J'étais parti avec deux projets de livres, je reviens avec trois.

    Ces dix jours ont été très instructifs. La première semaine a été consacrée à rencontrer des anciens gangsters. Notamment de la fameuse French Connection.

    Certains ont vécu vingt ans en clandestinité. Il y a donc forcément des choses à apprendre au niveau de la survie qui pourront nous servir lorsque la crise monétaire surgira.

    Je dois dire que je n'ai pas été décu. Notamment avec l'incontournable Milou Diaz.

     

    MILOU.png

     

     

     

     

    Puis, je suis passé en Espagne, en Catalogne. La catalogne qui venait d'apprendre les nouvelles taxes Trump qui vont leur faire perdre 25 millions d'Euros par an.

    Ce que je peux vous dire également que j'ai pu constater qu'il n'y a pas que l'alcool et les cigarettes qui soient deux fois moins chères. Toute la bouffe d'une manière générale.

    En France, en fait nous nous faisons arnaquer dans chacun des gestes de la vie quotidienne. Dans mes périgrinations, j'ai rencontré un journaliste écrivain suédois. Là bas, la situation n'est pas rose non plus. La Suède étant le pays qui a reçu le plus d'immigrés après l'Allemagne. Ces immigrés ont été " stockés" dans certaines villes, cela a eu pour conséquence une poussé forte de l'extrême droite comme en Finlande ou au Danemark.

    J'ai été interviewé évidemment sur le phénomène Gilets Jaunes. Les suédois ayant beaucoup de mal à comprendre ce surgissement désordonné horizontal et transpolitique. Ni de droite, ni de gauche encore moins du milieu le centre commercial.

    Une analyse confirmée le lendemain avec l'occupation du centre commercial.

    Voilà, je suis de retour dans la place et reprends le cours normal du blog.

  • Stagdéflation, nous y sommes...

    "Ceux qui désirent que tout soit « ferme et stable dans l'ordre matériel » se préparent bientôt « à la servitude .Ils ne laissent pas seulement « prendre leur liberté , mais souvent ils la livrent . Désespérant de rester libre, ils adorent déjà au fond de leur coeur le maître qui doit bientôt venir.» Tocqueville

    Si je te donne un Euro et qu'avec cet Euro, tu fais deux Euros, alors nous sommes dans un mécanisme de création de valeur, de richesse, et l'inflation qui découle est justifiée. Par contre, si cet Euro que je te donne ne génère rien et est simplement dépensé dans la consommation, il n'y a pas de création de valeur, de richesse, et l'inflation qui se développe n'est pas fondée car la circulation de l'argent n'est rien d'autre qu'un abondement de liquidités qui ne crée qu'une croissance artificielle. C'est ce que veux dire Madaaame Merkel (comme l'appelle notre Président...)

    "La crise ne s'est pas produite parce que nous avons distribué trop peu d'argent mais parce que nous avons crée de la croissance économique avec trop d'argent et que ce n'était pas une croissance durable. Si nous voulons en tirer des leçons, la réponse n'est pas de répéter les erreurs du passé."

     

    Nous avons vécu au dessus de nos moyens...Pire, on s'est servi des pauvres pour créer de la croissance...Ce sont eux qui payeront l'addition sur leurs salaires désormais revus à la baisse afin de reprendre d' une main ce que l'on a donné de l'autre sous forme de crédit.

    Au simple niveau Français, petit pays d'europe du sud, lorsqu'entre 97 et 2007, la création de richesse dans notre pays augmente de 50 %, l'immobilier augmente de 147 % et cela a été partout dans le monde, et les conséquences en seront lourdes car quoi  qu'il  arrive, c'est la fin de cette abondance de liquidités génératrice d'inflation non justifiée. Hélas, la spirale stagdéflationniste que nous annonçons depuis fort longtemps, ne se traduira pas uniquement par des baisses des prix mais également par des baisses de salaires...C'est déjà le cas en Angleterre ou les salaires du privé ont déjà baissé de 7,7 % l'année dernière, c'est aussi la cas en Espagne, en Irlande et compagnie....

    Autant vous le dire tout de suite, il ne sert à rien de travailler en dehors des périodes de croissance car on entre sur le marché avec des salaires très bas qui ne seront jamais compensés par l'ancienneté et l'on est définitivement condamné a voir arriver des gens de même compétence avec des salaires plus haut simplement parce qu'ils ont été plus synchrone avec la croissance.

    La question qui relie le travail et l'investissement reste entière : Comment survivre en dehors de l'existence des bulles programmées et de la croissance artificielle ?

    Nécronomiquement votre