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Soyons créatif...The next step avant la cave

Une idée fait son chemin depuis plusieurs jours: donner à la Grèce les moyens, via le Fonds de secours de la zone euro (FESF), de racheter une partie de sa propre dette publique sur les marchés. Avantage: elle ne vaut plus aujourd'hui qu'un peu plus de la moitié de sa valeur d'origine. Le ministère allemand des Finances estime qu'Athènes pourrait ainsi réduire sa dette de 20 milliards d'euros, affirme l'hebdomadaire Der Spiegel à paraître lundi.

Commentaire :

Cette technique nécronomique n’est hélas valable qu’au niveau d’un pays mais pas de ceux qui l’habitent. Imaginez que l’on prête de l’argent avec un petit intérêt aux surendettés pour qu’ils rachètent eux même leurs crédits à la conso avec une décote de moitié.

La conséquence logique, c’est que plus personne n’accepterait de payer le prix total de peur de passer pour un gogo, sachant qu'à l’arrivée l’écart d’économie est aussi important.

Autrement dit ce nouveau plan de sauvetage n’est pas près de rassurer les agences de notations. Il faut donc passer à la dernière étape du Pipoti Pipota avant de passer à la trappe à liquidités (voir notes derniere porte avant la cave etc...). C'est-à-dire créer une agence de notation européenne qui nous permettra de nous mettre nous-mêmes les notes version on est jamais si bien servi que par soi même.

Ultime mascarade nécronomique pour rassurer les investisseurs qui ne vont plus décoller de l'or et des matières premières.

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