Pouvoir incantatoire de la méthode Coué : haute volupté…A n’être plus en cette heure qu’un fantôme flambant parmi 40 millions de naufragés économiques dans l’Europe.
Une larme de pétrole qatari tombée des cieux sur une civière (paiement à tiers en Marisol Touraine), un frisson dans l’ivresse mathématique du pole emploi sous le regard infrarouge d’une télécommande où les experts BFM business qui nous parlaient de reprise américaine devaient s’incliner devant nous et Helicopter Ben aka Bernie la planque spécialiste de la crise de 29 qui venait de rendre son verdict.
Le Quantitative easing allait continuer jusque 2015 (au moins) puisque de reprise, il n’y en avait pas ni dans l’immobilier ni dans l’économie réelle puisque le chômage baissait parce que les gens ne s’y inscrivaient plus et que le cash n’était toujours pas investi dans l’économie réelle.
Il en était de même en France avec les emplois d’avenir, la risée des cités et de la fameuse démographie française citée encore en exemple par ceux qui visiblement n’avait jamais mis les pieds dans une CAF.
L’espoir de salut résidait dans la planche de billet car en période de crise comme je le dis souvent "même les billets font la planche."
Nous étions donc bien dans le pire des scenarios celui que nous avions annoncé, celui du japon et du châtiment des neufs orifices…Vous serez punis par tous les orifices par lesquels vous avez consommé…Sarkozy préparait son retour en étudiant les abenomics planche à billet japonaise…Autrement dit, il ne restait plus qu’à prier tel un bobo insomniaque à 10 000 boules le mètre carré, vain grain de vanité dans le flux savant de la nécronomie.
Le viager était l’avenir de la France, preuve en était que la caisse des dépôts si prompte à siphonner l’épargne se lançait dedans comme une stratégie destinée à améliorer le quotidien des retraités mais ils dont il s’agissait en réalité de récupérer les mètres carré des vieillards isolés qui n’arrivait plus à payer leurs impôts locaux. Celui qui maitrise le curseur maitrise le jeu.
Ce n’était ni le bien ni le mal mais le néant d’une faillite économique exprimée par la réalité de ceux qui ne se réincarnent pas, ne se reproduisent pas, et qu’aucune vierge n’attend dans un monde meilleur.
« Mon portefeuille est triste jusqu’à la mort. »