Petit rappel pour ceux qui débarquent sur le blog récemment
Présentation de mon pote grec Euclide la déveine de la résistance grecque et roi des plantages entrepreneuriaux.
Euclide a fait preuve de beaucoup de créativité pour inventer des business model qui n’existaient pas dans son pays qui comptait avant le dégrèçage, 40 % de fonctionnaires. Il a lamentablement échoué dans l’industrie de la grenouille de table, du chihuahua, du poisson de combats siamois, dans l’importation des babouins à cul violet de Tripoli (business prometteur jusqu’à ce que Sarko et BHL foutent la merde en Libye), des perles de cultures. Il a essayé également sans succès d’ouvrir un cimetière des amants avec des cercueils deux places (amoureux platoniques), d’exploiter un bordel par Internet, de créer une marque de préservatif pendant la crise du caoutchouc et de commercialiser de la pénicilline sans ordonnance. Le tissu économique et social étant interdépendant avec le tissu affectif, sa femme l'a quitté pour un touriste allemand qui exporte des machines-outils et son fils qui ne veut plus le voir fait des études à Londres il envisage de travailler à la City.
Euclide a fait ce qu'il a pu et a même promis aux chinois qui contrôlent une partie du port du Pirée de ne pas se réincarner.
Quant à sa femme et son fils, ils viennent passer leurs vacances en Grèce car on se repose mieux chez les non compétitifs non productifs et ça comme dit Euclide c'est une vraie valeur ajoutée qu'il faut préserver et qui ne peut souffrir d'une augmentation de la TVA.
Je ne l’avais plus vu depuis l’épisode de la bombe à merde qu’il voulait mettre au FMI et qui lui avait explosé à la gueule. Il adore l’économiste Varoufakis moi aussi et déplore que Tsipras n’ait pas eu les couilles de retourner au Drachme. Il est maintenant vendeur à mi-temps dans une boutique arménienne à Paris. Il est passé me voir pour me dire qu’à cause du Brexit son fils était revenu au pays et que le mec de sa femme avait chopé le coronavirus en Allemagne.
Comme dit le Dalaï Lama : la seule vertu que peut vous apprendre l’ennemi est la patience.
Commentaires
Le Tsipras tient en plusieurs déclinaisons, selon la dernière version
du dictionnaire des crises et sous-bois.
Il y a bien sûr le Tsipras champêtre, qui tire son nom de son chant, car ce volatile passe tout son printemps à crier tsip-ras, tsip-ras.
Il a tendance à se calmer en juin ( pas comme les français, qui peuvent crier tout l’été ).
L’on trouve le Tsipras berbère, étonnement, dans les souks Moyen-Orientaux, tant sa texture est souple, sa douceur légendaire, et il s’apprête follement à une variété de coloris qui n’a rien à envier à ceux du Maroc ou de la Bolivie.
Le moins connu des Tsipras, et pour cause, provient d’une famille particulière de cocaïnacées. Au féminin : la Tsipras.
Ne se trouve que dans les régions pré-andines, ne se cultive à grande échelle que dans les laboratoires clandestins. Sa formule chimique, donc son éventuelle utilisation molléculaire, est toujours
un mystère, car dès qu’on veut l’analyser, la Tsipras Americana Goldoraki Coco, de son nom scientifique, mute et ne retrouve sa formule initiale que lorsqu’on lui fout la paix.
Le Tsipras Sapiens Lasieste, dont un exemplaire se trouve en Grèce, a forme humaine et est plutôt farouche. Son inemphatie est célèbre, tout comme sa propension à ne pas se parer de couleurs vives lors des amours. C’est d’ailleurs un grand solitaire, en partie parce que l’économie, souvent parallèle, le considère comme un prédateur.
A ce titre, de tous les Tsipras connus ou supposés, y compris
dans les grands fonds marins, c’est le plus sujet à moquerie voire pire, alors que la plupart des autres sont prisés pour leurs diverses caractéristiques, et ce quelque fois abondamment.