Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • F pour Fantomisation

    Pour pallier à l'éclatement des répères, des shémas et des règles du jeu, les Marques cherchent dans l'image publicitaire
    un lieu d'unité de sens, de différence.

    Mais cette image est extérieure, souvent formelle voire artificielle

    Pas de sens- Pas de projet-Pas de lien


    C'est l'enjeu actuel de la publicité : faire la différence par la forme à travers des images qui n'engagent pas les marques vis à vis de leurs publics; à travers des images qui ne structurent pas les produits.


    Si les marques ne refondent pas leur action et le sens de leur engagement, elles seront le symbole d'un monde à lé dérive que l'on rejette.

    Elles se condamnent à la Fantomisation :


    Perte de valeur ajoutée au coeur
    Perte de force créatrice
    Perte d'identité et de sens
    Perte d'autorité sur leurs marchés


    "j'aimerai retrouver l'espérance en achetant des meubles"

    Michel Houellebecq
    .

  • La fin de la logique industrielle

    La société de production a développé la grande consommation en imposant un modèle en voie d ’épuisement :

    Consommation de masse = Standardisation
    Marketing = Découpage et Ciblage
    Hyper segmentation = Indifférenciation
    Course à l'innovation = Confusion des territoires
    Sur-mediatisation = Saturation des signes
    Mondialisation = Perte des repères


    medium_california_uber_alles.2.jpg


    Les conséquences seront lourdes pour les entreprises qui ont relégué en aval
    le sens et les valeurs.

    Leur organisation industrielle, hiérarchique et déductive ne peut produire que des résultats objectifs, quantitatifs et mesurables en recherchant une valeur ajoutée à la marge et non au sens.

    elles sont soumises , aux concurrents, à l'actualité, et aux consommateurs dans un monde marqué par la fin des idéologies et bouleversé par l'interactivité.
    Même si les entreprises, leaders aujourd'hui sont celles qui ont marketer le monde pour mieux le dominer, leur logique ne sera plus longtemps dominante car elle se retourne contre les gens qui ne tarderont plus à faire le lien entre leur salaire, leur consommation et la conséquence des deux.

    Plusieurs mois, auront été nécéssaires à l'Oréal pour modifier :
    "l'Oréal parce que je le vaux bien" en l'Oréal parce que vous le valez bien"

    Ou s'arrêtera, l'impérialisme des marques capable ainsi de communiquer au service de leur puissance et non des consommateurs ?
    Une personne humaine vaut t'il moins qu'une marque ?
    Le jour où les consommateurs sanctionneront devant le linéaire du supermarché les marques et enseignes qui ne répondront pas clairement à cette question se rapproche...d'où le retrait du projet de loi sur les class action que nous avait pourtant promis le gouvernement.


    medium_quellemain.2.gif

    Devant chaque consommateur, il y a désormais un balcon sur un abîme
    mais derrière chaque marque, il y a derrière le jugement du produit, un jugement moral.