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  • Calendriers des révélations, rebond et chasse aux papillons.

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    Spécial dédicace to Jacques C …grand Nécronomiste devant l’éternel…
    Maximum Respect.


    Comme disait Roger Kerbaoui incarné par Roger Hanin dans cet excellent film « Le Sucre » avec Jean Carmet, histoire d’une spéculation authentique autour des produits de premieres nécessité : cacao, laine, soja et sucre…

    « vous êtes venu, vous êtes revenu, vous êtes dedans… »
    Ainsi fonctionne la chasse aux papillons selon l’expression consacrée de la chasses aux gogos
    Car le papillon ne se souvient pas qu’il a été chenille.


    Je laisse donc la parole, à l’ami Jacques C, meilleur analyste financier du monde pour qui sait l’art de contrôler l’incontrôlable.

    Les organisateurs du bal ont su attendre cette semaine pour y loger le socle de leur crick, afin de prendre un maximum de paniqueurs à contre-pied et donc n'avoir personne en face d'eux pour les empêcher de faire rebondir les marchés actions...
    Et j 'incline à penser que dans ce but, le calendrier des 'révélations' (sur l'ampleur de la crise) et celui des prix affichés des actions fabriquées ( Money power à Wall street)…sont entretenus dans une relation duale.


    Oui, Jacques, tu as parfaitement raison…car effectivement le « calendrier des révélations » est programmé sur plusieurs mois afin de dépouiller les bobos et les gogos…qui seront également sollicités en tant que contribuables car désormais il n’est plus question de baisser les prélèvements obligatoires (pour les situer dans la moyenne européenne), pourtant une promesse de campagne…
    Peut être faudrait il pour cela faire des budgets crédibles, ce qui n’est jamais arrivé depuis trente ans en France…
    Tant pis pour ceux qui ont chassé les « bonnes affaires »
    « pour attraper le gibier il faut être tous les jours à la chasse, sans quoi on est le gibier. »
    et cela les petits porteurs l’ignorent…

    Il sont venus, ils sont revenus, ils sont dedans…

    Nécronomiquement votre

  • Jean-claude Trichet, David Ricardo et l’inflation.

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    David Ricardo

    La lecture du journal du dimanche et de l’éditorial de son rédac-chef Jacques
    Esperandieu (un nom de circonstance…) nous démontre que le message que je porte depuis plus d’un an dans ce blog, commence à poindre dans l’opinion publique.

    la planète tout entière est-elle au bord d'une catastrophe économique, financière, monétaire comme elle n'en avait pas connu depuis longtemps?
    Difficile désormais d'écarter cette sombre perspective. Surtout devant l'incapacité persistante des autorités compétentes à trouver des solutions
    durables pour faire face.
    Une (petite) lueur d'espoir dans cet océan de catastrophes?
    La France pourrait résister un peu mieux au choc grâce à une consommation des ménages soutenue. A condition que, comme prévu, la poussée inflationniste se calme au second semestre.


    Alors là, mon cher Jacques, vous portez véritablement bien votre nom…
    Car espérer est une chose, y croire en est une autre et je ne saurai trop vous conseiller de parfaire votre culture en relisant l’œuvre de David Ricardo (1772-1823), théoricien économiste autodidacte mais suffisamment praticien pour être retraité à 42 ans. auteur entre autres du remarquable ouvrage :
    Le cours élevé du lingot, preuve de la dépréciation des billets de la banque (1810)
    Dans le Bullion Report remis à la Chambre des communes en 1810, Ricardo dénonce l'émission excessive des billets de banque, source selon lui de l'inflation. Il préconise que l'émission de monnaie soit limitée par le stock d'or, afin d'en garantir la valeur.
    Pour remettre les choses et les siècles en perspectives, je ferai simplement remarquer la chose suivante :
    Avant la crise bancaire, la création monétaire mondiale progressait au rythme de 20 % par an. Un niveau INVRAISEMBLABLE, qui équivaut à une inflation de 12 à 13 %, compte tenu d’une croissance économique mondiale de 5 %.
    Hors depuis, La Fed et Bernanke aka Bernie la plante ont encore plus fait fonctionner la planche à billets pour sauver les potes de la Money power, banquiers et fond d’investissements.
    Créant ainsi potentiellement entre 15 et 18 % d’inflation.
    Pour l’instant, Jean-claude Trichet gouverneur de la banque centrale européenne a su résister à Sarkozy et à certains gouvernements européens qui le poussait à appuyer sur le bouton du détonateur de la baisse des taux, grâce notamment au soutien d’Angela Merkel.
    Ainsi, nous avons pu être protégé (mais oui...) de l'hyper-inflation pour ne connaître que l'inflation (et déjà ça gueule !!!)
    Les Américains ayant pris l’habitude depuis 60 ans de faire payer leur casserole au monde entier, ont déjà prévenu via Bernie la plante qu’ils continueraient, si besoin était, de baisser les taux, ce qui dans un futur très proche presque immédiat va contraindre Jean-Claude Trichet a appuyer à son tour sur le bouton du détonateur, car il ne pourra résister très longtemps à la pression des pays exportateurs de l’Europe pénalisé par la parité Euro/Dollar et à la Présidence européenne de Nicolas 1er.
    Si cela était (et cela sera) plus rien ne protégera l’Europe de l’hyper-inflation et celui que nous avons élu comme le Président du pouvoir d’achat, en sera authentiquement celui qui l’aura détruit.

    Allez, Jean-Claude, un petit effort, appuies sur le bouton…

    Nécronomiquement votre

  • Ben Bernanke AKA Bernie la plante

    Maintenant que notre ami Ben Bernanke Président de la Federal Reserve (aka BERNIE LA PLANTE...) s'est mis d'accord avec ses copains de la Money Power sur la stratégie à adopter pour les sortir de la faillite et s'être assuré que les baisses des taux ne vont pas se répercuter immédiatement dans l'économie réelle, il prétend que l'inflation est sous contrôle.

    Ce faisant, il fait semblant d'ignorer les énormes tensions salariales qui règne en Inde et en Chine ou l'inflation est de plus de 7 %.

    Il est à noter que pour l'Occident qui a passé son temps et son énergie à délocaliser des industries dans ces pays pour créer de la désinflation (notamment des coûts du travail), ces deux pays deviennent aujourd'hui des exportateurs d'inflation.

    Mais rassurez vous, ce n'est pas l'arroseur qui sera arrosé mais le consommateur....car il va falloir maintenant pour les occidentaux accepter de payer plus cher tout ce qui est fabriqué la-bas (cad beaucoup de choses...)
    Dur à avaler pour ceux qui ont été victimes de plans sociaux générés par des délocalisations.

    Il faut nécessairement une période de Très Grande Dépression (2008-2012) comme celle dans laquelle nous entrons,
    pour que puisse nâitre un jour l'avénement d'un citoyen consommateur mondial.

    La vérité est que nous n'avons besoin des mêmes choses au même moment suivant le continent ou l'on habite et qu'il va être très dur de se synchroniser.
    Nous allons donc vivre une période nécronomique ou les tensions géopolitiques seront nombreuses.

    Nécronomiquement votre