Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Un simple réajustement

    mutation,crise et mutation,guerre sans guerre,energie,futur Milton Friedman :

    « L’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire, en ce sens qu’elle n’est et ne peut être produite que par une augmentation plus rapide de la quantité de monnaie que de la production. »

     

    Voilà... c'est ça la base...C’est une augmentation de la monnaie et du crédit dans une économie qui constitue le vrai sens de l’inflation. Inversement, lorsque l’argent et le crédit diminuent, c’est la déflation. Les banques centrales et les gouvernements peuvent influencer l’inflation et la déflation par leurs politiques monétaires ;

    Le prix du gaz et de l'électricité a été une crise crée par le Marché et le reste ne vient pas de nulle part comme le dit Christine Hagarde mais de la quantité d'argent en circulation.

    A ce jour avec la planche qui a tourné à fond pendant deux ans puisque pendant la période COVID l'économie mondiale confinée n'a plus été financée par le profit privé mais par la planche.

    Voici venir l'heure du dégonflage de joues comme un crapaud. Il va falloir fourguer des actifs de banquiers centraux qui seront fortement déflatés car ils auront perdu de la valeur., Ce qui veut dire que la nouvelle monnaie de banque centrale n’est plus imprimée à partir de rien, comme c’était le cas lors de l’assouplissement quantitatif, ce qui aura un impact sur la liquidité sur les marchés financiers ainsi que sur la création de crédit dans l’économie.

    Fin de la planche à l'ancienne désormais on vend et on redistribue moins les pertes ce que cela ramène si les réformes structurelles sont faites.

    Nous n'en sommes qu'au tout début car chercher de la croissance sans politique budgétaire ambitieuse ou sans planche mission impossible.Alors il n'y a qu'une solution faire travailler plus de gens plus longtemps. Seule façon d'aller chercher de la productivité.

    Cela dépasse le problème des retraites, le capitalisme se bat pour sa survie en attendant la mutation qui tarde malgré le fait qu'elle était accélérée par la guerre sans guerre.

  • capitalisme et schizophrénie

    Tout pouvoir qu'il soit politique économique ou culturel amène son dépositaire à une perte de conscience de soi.

    Lorsqu'on est hors sol et en apesanteur, l'inaccessible est à portée de main.

    Au nom de l'adaptation nécessaire aux lois du Marché et à l'esprit de responsabilité. Nuques et dos se courbent...Le sol n'est jamais loin pour qui se désire se soumettre à la dictature des évidences inculquées de force.

    Il y a bien sûr des protestations, des manifestations avant la soumission orchestrée par un ou deux syndicat courroies de transmission du patronat.

    L'analyse nécronomique d'un monde ou les choses manipulent les êtres n'est jamais qu'un hommage au travail et à la concurrence qui consacrent le triomphe de l'économie sur l'homme.

    A Davos en hauteur, on parle d'E-learning, d'intelligence artificielle, d'automatisation et de robotisation, bref des fabuleux gains de productivité liés à la domination du travail mort et à l'absence d'humains. et ici bas de travailler plus longtemps.

  • Le libéralisme autoritaire et la valeur travail

     

    Le libéralisme à l'ancienne nous vantait la société de loisir. Depuis les années 70 le capitalisme avait compris qu'il y avait bien plus à gagner de la propension des gens à consommer n'importe quoi et à confondre la vie avec une accumulation de gadgets qu' à les faire travailler plus. C'est pour cette raison que le temps de travail a été réduit. Moins travailler c'était consommer plus.

    Le hargneux résigné pouvait acheter la verroterie que lui délivrait la Money Power comme un certificat de bien être.

    Ainsi fonctionnaient les démocraties de Marché.

     

    Désormais, les gens sont trop endettés pour pouvoir encore consommer

    Les banquiers centraux appellent à une grande modération sur les salaires pour ne pas créer des effets de second tour et alimenter l'inflation. La fameuse boucle prix/salaires...

    Dans l'ordolibéralisme new age, il faut convaincre les gens que l'on ne travaille pas uniquement pour l'argent ou l'ambition mais simplement pour exister et être intégré au troupeau dans un destin commun : l'abattoir où l'on veut bien aller si un berger nous guide.

    On ne transige pas avec la valeur travail. Les fins de semaine, les congés payés doivent être vécus avec panique. Hors l'entreprise, les salariés ne savent que faire de leurs heures en orphelins de la productivité. Leurs cerveaux sont en jachères. Le confinement l'a prouvé tout comme le télétravail qui génère des violences conjugales et des bébés secoués ou essorés.

    Ils vont au bistrot et ne s'intéressent qu'aux matchs de foot ou aux nuits merveilleuses du loto. Les musées ne sont fréquentés que par les touristes.

     

    Quand vient l'heure de la retraite, les inutiles et hors d'usage font des repérages dans les cimetières. Raison pour laquelle pour le bien de tous, on repousse l'âge de la retraite vécu comme une très grande dépression.

    Pourquoi aller dans une maison de retraite où l'on sera maltraité physiquement ou sexuellement ?

     

    Alors évidemment comme il faut une carotte et on va parler du partage de la valeur et du dividende salarial. Une utopie transcendantale du travail ou du capitalisme des parties prenantes cher à Davos et théorisé par Schwab.

     

    Pour ceux qu'ils l'ont pas vu...

    La valeur travail c'est de la merde! avec Jean pierre Crépin - YouTube