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guerre sans guerre

  • Parlez d'avenir à des verts de terre...

    La Russie de Vladimir Poutine est-elle le meilleur des mondes et des modèles possibles ? Mais nos sanctions l’ont renforcée. Et nous a affaiblis, nous Européens, comme jamais auparavant. Ce qui peut être désagréable, je l’avoue. Parce que cela certifie que nous sommes des larbins. Et que ce que nous sommes sur le point de payer, représenté de manière flagrante par les chiffres allemands de ces dernières semaines, n’est que le résultat d’une politique à courte vue d’asservissement aux intérêts américains.

    Je vous l'avais écrit au début du conflit : ceux qui pensent que l'Ukraine va gagner la guerre peuvent éteindre la playstation. Zelensky le petit homme vert de guerre aura détruit les verts de terre. Il n'est pas responsable nous l'avons galvanisé avec des promesses que nous ne tiendrons jamais OTAN et intégration européenne. Il va désormais vivre une violente descente de coke. J'en veux pour preuve que Orban a anticipé certains des enjeux du prochain Conseil européen, annonçant un tournant imminent auquel l’Occident devra faire face à court terme, notamment avec un Trump qui exprime sa volonté de mettre fin à la guerre en Ukraine le plus rapidement possible : « en ce qui concerne la paix à Kiev", conclut Orban en disant qu’il n’a pas le droit de représenter une position univoque, il faudra faire évoluer les mesures dès que possible. Surtout, il faut rediscuter à court terme du prêt de 50 milliards d’euros qu’Orban lui-même avait tenté à plusieurs reprises de bloquer ces derniers mois : « nous avons quelques doutes sur la façon dont il est organisé, c’est une question ouverte, surtout après les élections américaines ».

  • Un simple réajustement

    mutation,crise et mutation,guerre sans guerre,energie,futur Milton Friedman :

    « L’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire, en ce sens qu’elle n’est et ne peut être produite que par une augmentation plus rapide de la quantité de monnaie que de la production. »

     

    Voilà... c'est ça la base...C’est une augmentation de la monnaie et du crédit dans une économie qui constitue le vrai sens de l’inflation. Inversement, lorsque l’argent et le crédit diminuent, c’est la déflation. Les banques centrales et les gouvernements peuvent influencer l’inflation et la déflation par leurs politiques monétaires ;

    Le prix du gaz et de l'électricité a été une crise crée par le Marché et le reste ne vient pas de nulle part comme le dit Christine Hagarde mais de la quantité d'argent en circulation.

    A ce jour avec la planche qui a tourné à fond pendant deux ans puisque pendant la période COVID l'économie mondiale confinée n'a plus été financée par le profit privé mais par la planche.

    Voici venir l'heure du dégonflage de joues comme un crapaud. Il va falloir fourguer des actifs de banquiers centraux qui seront fortement déflatés car ils auront perdu de la valeur., Ce qui veut dire que la nouvelle monnaie de banque centrale n’est plus imprimée à partir de rien, comme c’était le cas lors de l’assouplissement quantitatif, ce qui aura un impact sur la liquidité sur les marchés financiers ainsi que sur la création de crédit dans l’économie.

    Fin de la planche à l'ancienne désormais on vend et on redistribue moins les pertes ce que cela ramène si les réformes structurelles sont faites.

    Nous n'en sommes qu'au tout début car chercher de la croissance sans politique budgétaire ambitieuse ou sans planche mission impossible.Alors il n'y a qu'une solution faire travailler plus de gens plus longtemps. Seule façon d'aller chercher de la productivité.

    Cela dépasse le problème des retraites, le capitalisme se bat pour sa survie en attendant la mutation qui tarde malgré le fait qu'elle était accélérée par la guerre sans guerre.

  • Guerre sans guerre et petits désaccords entre amis concurrents

    Vous connaissiez le dicton nécronomique « taux négatifs pour l'apéritif, déclaration de guerre pour le dessert ».

    Dans ce cadre, il faut voir la guerre sans guerre comme une opportunité de faire à nouveau fonctionner la planche.

    La Banque européenne d’investissement de l’UE estime le coût de la reconstruction de l’Ukraine à environ 1 000 milliards d’euros, soit le montant du budget de l’UE pour la période 2021-2027 et 40 % de plus que son fonds de relance post-pandémie

    L'Allemagne est exsangue comme tous les États membres.La seule façon de payer pour l’Ukraine serait que l’UE émette une dette commune.

     

    Certes, les dirigeants de l’UE se sont mis d’accord sur une dette commune pendant la pandémie. Mais l’inflation était négative à l’époque et tous les membres de l’UE étaient confrontés à une implosion économique alors que les confinements tuaient la demande dans toute l’Europe. Une fois que la paix aura prévalu en Ukraine, ils devront accepter une dette encore plus commune pour financer la reconstruction de l’Ukraine à un moment où les taux d’intérêt ont quadruplé, où l’inflation est endémique et où les avantages économiques pour les membres de l’UE seront forcément extrêmement inégaux.

    L’Allemagne craint déjà que la France insiste sur l’émission permanente et assez régulière de dette commune, à laquelle la classe politique allemande résistera, et pas seulement parce que la Cour constitutionnelle allemande s’est déjà prononcée contre . La raison plus profonde est que l’union fiscale que la France semble favoriser obligerait les conglomérats allemands à abandonner une pratique qui est dans leur ADN : accumuler des actifs américains qu’ils achètent sur le dos des importantes exportations nettes vers l’Amérique rendues possibles par la stagnation des salaires allemands et le gaz naturel sous-évalué.