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  • N'être personne

    3650118671.2.pngEn 1992, l’économiste américain Gary S. Becker a reçu le prix Nobel pour avoir théorisé le fait que, même en dehors du Marché, tout comportement humain (y compris l’amour) est régi par le principe coûts-bénéfices et peut être mathématiquement figuré. Malgré cela, plus de trente ans après, la Money Power a aussi peu de réponse à la misère sociale qu’à la misère des rapports entre les hommes et des sentiments humains dans un monde totalement soumis à la rationalité économique : ils se contentent de hausser les épaules et passent à l’ordre du jour du pognon puisqu'on peut shorter le monde et gagner du fric quand ça monte et quand ça baisse. On se rappellera sans doute les grandes fresques métaphysiques des générations passées. À l’âge de l’horlogerie, Dieu est horloger et l’univers se meut en harmonie avec la musique des sphères. A l'âge de la machine à vapeur, l’homme est une dynamo et la société une vaste machine qui peut être domptée ou exploitée. Et maintenant, à l’âge de l’algorithme, les mathématiques pures revendiquent le monde et en extraient de la valeur  : la prédominance du logiciel. est non seulement le moteur de l’économie contemporaine mais, souvent, l’économie est le logiciel, car elle consiste à extraire de la valeur via l’encodage et le traitement d’informations mathématiques. L'enjeu pour nous est désormais d'avoir une vie le moins algorithmée possible dans le cycle travail consommation mort pour ne pas céder à la loi du score. Ce qui je l'avoue est très compliqué tant il me paraît évident que la philosophie fusionnera avec les neurosciences. Elon Musk l'a bien compris avec Neuralink.

    Nécronomiquement votre

  • L'addiction SVP

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    L’inflation nous a permis de nous protéger un peu des coûts du service de la dette, mais cette même dette, au lieu de diminuer drastiquement ou du moins tendanciellement, l’est restée. S’il n’est pas escaladé. le mur de la dette nous envoie dans l'austérité.

    Ainsi Lemaire du village global a concédé un dérapage de 7 milliards dans les recettes trop optimistes comme dab...

    Après 10 milliards en 2024, cela sera donc 20 milliards d'économie en 2025 principalement dans les dépenses sociales. La raison en est simple : le retour à 3% de déficit en 2026.

    Ce que nous n'avons jamais fait. Retour plus que compliqué car en 2026 nous devons rembourser 250 milliards arrivés à maturité. Nous allons donc faire rouler la dette en empruntant pour rembourser à ceci près qu'ils on été empruntés à des taux très faibles voire négatifs et que désormais ces même taux sont à plus de 3%..Il faut donc espérer que les taux baissent en 2025. En nécronomie nous appelons cela l'étau négatif ou comment le repas gratuit devient payant...Money Power...Pouvoir créancier et sister morphine monétaire...l'addiction est salée...

    L'ordre de la dette se met en place et l'occident gonflé d'orgueil démocratique et de hurlements ne va pas tarder à rejoindre les régimes autoritaires et le silence qui déchire. La solidarité devient négative....

  • Immigration et gaz à tous les étages

     

     

    Désolé pour mon absence à l'émission d'hier mais plus d'Internet. Est ce un problème lié aux orages ou aux opérations places nettes (il y en avait une hier) qui utilisent des brouilleurs ? Je ne sais pas...

    Voilà en partie, ce que je voulais dire hier :

    Ce n’est pas un hasard si Giorgia Meloni passe beaucoup de temps en Tunisie. Après être allée voir Biden qui lui a fait une bise sur le front et garanti que les agences de notations ne dégraderait pas la note de l'Italie, la Meloni est retournée en Tunisie.

    La présidente du Conseil italien n’est pas arrivée les mains vides, car trois accords ont été signés entre la Tunisie et l’Italie lors de cette visite. Il s’agit d’un accord entre les gouvernements tunisien et italien pour soutenir le budget général de l’Etat tunisien, d’un accord financier entre la Banque centrale de Tunisie et la Société italienne des dépôts et crédits concernant l’accompagnement et le financement des PME, et d’un protocole d’accord entre le ministère tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère italien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche portant sur la coopération dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

    Si la valeur des accords n’a pas été dévoilée par les parties officielles, l’agence de presse italienne Ansa rapporte que les accords conclus entre les deux gouvernements, dans le cadre du Plan Mattei, totalisent un peu plus de cent millions d’euros.

    Le but : donner du cash à la Tunisie pour essayer de freiner l'immigration ou alors faire tout du moins que cette immigration soit qualifiée car l'Italie est en voie de dépeuplement et évidemment passer des accords privilégiés avec le gaz tunisien. Eh oui, l'Italie n'a pas TotalÉnergies dont on dit que la holding voudrait désormais être cotée à Wall Street et quitter la cotation française pour lever plus d'argent. Ce qui renforce l'idée de Macron de faire un Marché des capitaux européen seul capable de concurrencer Wall Street. L'Europe des nations est une utopie. Ou fédéralisme ou Frexit...Vous imaginez Marine Le Pen Présidente dire aux français qu'elle va filer du fric aux maghrébins ?