Même au MONDE DIPLO du mois d'avril.....encore une chose que je ne pourrai plus dire...Necronomy Power
Crise et Mutation - Page 91
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La nécronomie mène à tout....
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Quand le Docteur Doom parle...on l'écoute...
Les banques centrales devront continuer à jongler avec les objectifs incompatibles de maîtriser l’inflation tout en maintenant les taux à long terme (ou les écarts intra-zone euro) bas grâce à des politiques de maintien du bilan. Et pendant tout ce temps, les gouvernements continueront d’alimenter les pressions inflationnistes avec des mesures de relance budgétaire et des sanctions persistantes.
Au fil du temps, le resserrement des politiques monétaires peut entraîner un ralentissement de la croissance ou une récession pure et simple. Mais un autre risque est que la politique monétaire soit contrainte par la menace d’un piège de la dette. Avec des niveaux d’endettement privé et public à des sommets historiques en pourcentage du PIB, les banquiers centraux ne peuvent prendre la normalisation de la politique que jusqu’à présent avant de risquer un krach financier sur les marchés de la dette et des actions.
À ce stade, les gouvernements, sous la pression de citoyens mécontents, pourraient être tentés de venir à la rescousse avec des plafonds de prix et de salaires et des contrôles administratifs pour maîtriser l’inflation. Ces mesures se sont avérées infructueuses dans le passé (provoquant, par exemple, un rationnement) – notamment dans les années 1970 stagflationnistes – et il n’y a aucune raison de penser que cette fois serait différente. Au contraire, certains gouvernements aggraveraient encore les choses en réintroduisant, par exemple, des mécanismes d’indexation automatique des salaires et des pensions.
Dans un tel scénario, tous les décideurs politiques se rendraient compte des limites de leurs propres outils. Les banques centrales verraient que leur capacité à contrôler l’inflation est limitée par la nécessité de continuer à monétiser les dettes publiques et privées. Et les gouvernements verraient que leur capacité à maintenir les sanctions contre la Russie est limitée par les impacts négatifs sur leurs propres économies (en termes d’activité globale et d’inflation).
Il y a deux fins de partie possibles. Les décideurs politiques peuvent abandonner l’un de leurs objectifs, ce qui entraînera une hausse de l’inflation, une croissance plus faible, des taux d’intérêt à long terme plus élevés ou des sanctions plus souples – accompagnées peut-être d’une baisse des indices boursiers. Alternativement, les décideurs peuvent se contenter de n’atteindre que partiellement chaque objectif, ce qui conduit à un résultat macroéconomique sous-optimal d’une inflation plus élevée, d’une croissance plus faible, de taux à long terme plus élevés et de sanctions plus souples – avec des indices boursiers plus bas et des monnaies fiduciaires dégradées alors émergentes. Quoi qu’il en soit, les ménages et les consommateurs ressentiront le pincement, ce qui aura des implications politiques à l’avenir.
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PB de Maths
Aujourd'hui ... petit problème d'arithmétique soumis par l'Ami Huzun du blog :
L'Europe, bonne élève, veut se passer du gaz russe qui doit maintenant être payé en roubles sonnants et trébuchants.
Elle décide donc de s'alimenter auprès de son protecteur et maître.
En 2021, l'Europe a importé 155 milliards de mètre cube de gaz liquéfié (LNG en anglais)
45% étaient en provenance de la Russie (les méchants)
Question 01 : Combien de M3 ces 45% représentent-ils ?
Réponse 01 : 69,75 milliards de mètre cube
En admettant que la consommation est équitablement répartie tout au long de l'année :
Question 02 : Quelle est la consommation mensuelle nécessaire ? Astuce : il y a 12 mois dans l'année
Réponse 02 : 5,81 milliards de mètre cube
Sachant que le plus gros bateau permettant le transport de gaz liquéfié, le Qatarmax, permet de transporter 266 000 mètre cube de gaz liquéfié :
Question 03 : Combien faut-il de livraisons par Qatarmax pour livrer chaque mois les 5,81 milliards de mètre cube (réponse 02. Ouarf)
Réponse 03 : 21842 livraisons (Astuce : utiliser la division)
Question 04 : On admettra qu'il y a 30 jours dans le mois, combien cela fait-il de livraison par jour
Réponse 04 : 704 livraisons par jour
Sachant qu'il faut environ un jour pour décharger la livraison, on admettra que la construction de ports de déchargement a été anticipé avant-guerre (L'UE est prévoyante) et qu'il existe 704 ports de déchargement en Europe. Merci M. Bouygues
Chaque jour, 704 Qatarmax arrivent et déchargent dans les 704 ports de déchargement.
Une fois déchargé, ils repartent vers Houston ou autre port des USA pour recharger.
Le voyage prend en moyenne 18 jours aller et la même chose au retour et une journée de rechargement.
Question 05 : Combine faut-il de Qatarmax pour assurer ces livraisons chaque jour
Réponse 05 : Astuce (on multiplie 704*30 ) 21120 Qatarmax
Sachant que l'on construit un Qatarmax en un an environ et qu'il existe 4 chantiers navals capable de les construire...
Question 06 : Combien faut-il d'années pour construire la flotte de 21120 Qatarmax
Réponse 06 : Astuce (on divise 21120/4 ) 5280 ans
Actuellement, seul un chantier naval est capable de construire le Qatarmax
Le Qatarmax nécessite des aciers spéciaux dus aux contraintes thermiques de transport de gaz liquéfié.
Cet acier spécial a besoin de beaucoup de nickel. La Russie est un très gros exportateur de nickel.
Question 07 : Quel argument allez-vous utiliser avec la Russie pour avoir des réductions sur le prix du nickel ?
Réponse 07 : Soyez créatif. License Netflix, participation à l'Eurovision, ....
https://www.iea.org/news/how-europe-can-cut-natural-gas-imports-from-russia-significantly-within-a-year
https://fr.wikipedia.org/wiki/Qatarmax