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Crise et Mutation - Page 94

  • Résume du futur immédiat

    Hier, j'ai vu Dany Lang économiste post-keynesien qui n'a pas encore intégré que le keynésianisme avait échoué dés la fin des années 70, raison pour laquelle le captalisme financier a vu le jour comme planche de salut.

    Toutefois, c'est après Gaël Giraud le second a rejoindre la Nécronomie dans les analyses et à évoquer une déflation après l'inflation.Ma thèse depuis 2005 ;

    En attendant un court résume de ce qui nous attend :

    1 Les bourses augmentent les marges et les décotes pour les positions spread

    2 Livraisons physiques étranglées ou suspendues

    3 Plus d’inflation dans ce dont vous avez besoin, de déflation dans ce que vous n’avez pas

    4. Appels à l’austérité et au durcissement liés à des appels patriotiques

    Désendettement des marchés en raison du manque de bonnes garanties malgré beaucoup de liquidités.

    Le risque de contrepartie est maintenant trop important dans un monde où même les réserves de change des banques centrales peuvent être sanctionnées. Les marchés à terme des matières premières américaines pourraient se briser. Pendant ce temps, les « finances » basées sur la foi peuvent sembler correctes. La Chine pourrait être l’inévitable filet de sécurité cette fois-ci.

    Demain je publierai un vrai résumé bcp plus pessimiste ou lucide suivant les avis...





  • Necrocryptage

    Alors que Bitcoin venait de dépasser les 40 000 dollars lors du premier échange américain, {{}} une nouvelle battue par Reuters a fait chuter les prix de toutes les crypto-monnaies: la Russie utiliserait les Émirats arabes unis comme plaque tournante pour la liquidation de Bitcoin , en fait un autre contournement du régime de gel des fonds lié aux sanctions et aux expulsions de SWIFT. Et selon les rumeurs qui sont venues d’Abu Dhani à l’agence de presse, ce serait un flot de milliards de dollars qui passeraient par la compensation arabe non officielle afin d’obtenir substantiellement deux résultats: investir dans l’immobilier local en utilisant directement des crypto-monnaies ou utiliser des sociétés nominées sur place pour convertir Bitcoin en devises fortes à transmettre ailleurs. Selon Reutersaucune des demandes reçues par les homologues émiratis n’était inférieure à 2 milliards de dollars.

  • BIOPOLITIQUE

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    il ne s’agit pas d’un faux fabriqué par la Russie, mais d’une capture d’écran du site Web de l’ambassade américaine en Ukraine, à partir de laquelle il est clair que Washington a publiquement admis sa collaboration avec Kiev sur le sujet. En effet, revendiquer l’existence d’un programme ad hoc. Et en parcourant l’article, nous découvrons, par exemple, comment le partenariat est également renforcé par les structures construites spécifiquement dans le cadre du programme de réduction de la menace biologique, les deux dernières qui n’ont vu le jour qu’en 2019 respectivement à Kiev et Odessa. Pourquoi nier ce qu’un bureau diplomatique prétend en plein air sur son site institutionnel ?

    Mais c’est le moins. Car la veille de la conférence de presse alarmée de Jen Psaki - coïncidence fortuite du temps, bien sûr et réticence à submerger l’écho du retour -, la Commission des relations étrangères du Sénat américain avait accueilli l’audition de la sous-secrétaire d’État aux Affaires politiques, Victoria Nuland, précisément sur l’affaire ukrainienne. Interrogée sur la question des bio-laboratoires par le sénateur de Floride, Marco Rubio, Nuland a étonné tout le monde: non seulement en admettant leur existence, mais aussi, en fait, l’importance stratégique, car à son avis, il fallait tout faire pour éviter qu’ils ne se retrouvent entre les mains des Russes pendant l’opération militaire. Comme les mots de Psaki, puisqu’il s’agit d’un acte public, l’audience a été enregistrée et est facilement récupérable sur YouTube. Qui ment ?

    Voici la partie centrale de l’intervention: les Ukrainiens sont équipés d’installations pour la recherche biologique. Aujourd’hui, nous sommes en fait très inquiets de l’hypothèse selon laquelle les troupes russes, les forces armées russes pourraient essayer de prendre le contrôle ... À cette fin, nous travaillons avec les Ukrainiens sur la façon d’empêcher les matériaux résultant de cette recherche de se retrouver entre les mains de l’armée russe, simultanément à l’avancée de l’armée de Moscou. En bref, un très haut responsable de la diplomatie américaine (et, en fait, du renseignement) a clairement déclaré, sous serment devant un comité du Sénat, que les États-Unis collaboraient avec les Ukrainiens sur la recherche biologique et qu’ils coordonnaient maintenant les efforts pour empêcher que le fruit de ces études ne se retrouve entre les mains des Russes. À peine 24 heures plus tard, une source aussi autorisée que la porte-parole de la Maison Blanche a tout nié et a tourné l’omelette, offrant à la presse le repas gratuit d’une probable attaque chimique russe.

    Pourquoi les médias ne se sont-ils pas sentis obligés de rapporter les deux nouvelles, compte tenu de l’autorité des deux sources? Ou, du moins, de souligner le moins du monde les divergences entre les deux versions ? Peut-être qu’une sous-secrétaire d’État ne doit pas être considérée comme crédible, pas même pour ce qu’elle déclare lors de l’audience du jury au Sénat? Ce serait grave. Très grave. Ou peut-être que ce qu’il y a à craindre est autre chose ? C’est-à-dire le contenu de ces bio-laboratoires. Surtout, compte tenu de l’écho de la pandémie encore fort et des versions liées à l’expérience de laboratoire qui est devenue incontrôlable (au mieux) encore dans l’air.