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bobos - Page 2

  • Le bobo est-il lâche par essence ?

    Visiblement la violence ne fait pas partie de son programme

    https://www.youtube.com/watch?v=fcpHByhSAQY&app=desktop

     

    Souvenir de jeunesse

    Je me souviens d'une fameuse soirée ou je me suis retrouvé dans un bar corse de Pigalle  "L' Atlantique"
    avec Daniel Darc et un musicien d' Axel Bauer qui alors faisait des piges avec Taxi girl.
    Nous, on lui parlait que de violences et de dureté.
    Il rigolait comme si on en rajoutait.
    A un moment, un mec arrive entre nous et boit le verre du musicien d'Axel Bauer. Stoïque, le musicien ne dit rien et en recommande un autre. Le même mec revient et lui verse son verre sur la gueule.
    Le musicien fait comme si de rien n'était, nous on se marre.
    Sortis dehors, on lui dit
    "et là tu l'a pas vu la violence ?"
    Le musicien fait semblant de découvrir son beau costard trempé.
    Et Daniel lui balance :

    "Forcément quand ta vie, c'est d'aller aux bains douches (fameuse boîte de nuit de l'époque) en taxi, la violence tu la vois pas"

    c'est à cause de phrase comme ça que j'aimais bien Daniel.

  • Je quitte MANHATTAN POUR BROOKLIN...

  • Séquence cult-urelle nécronomique

     

    L’avantage d’être un héraut des bistrots, c’est qu’on finit immanquablement par y créer des salons littéraires.

    J’ai donc croisé ce jour l’amie Ingrid Naour Le bar des menteurs et son compagnon Pierre Drachline dont le dernier ouvrage vient de sortir. Nous avons disserté des reproches habituels que l’on nous fait sytématiquement : A savoir ne pas être des solutionnistes...

    Vous remarquerez au passage que cela soit sur la bulle verte ou le reste, nous avons beaucoup de points communs.

     

    Pour en finir avec l'espèce humaine et en partculier les français.

     

    Pour en finir avec l'espèce humaine, Pierre Drachline (Cherche-midi 5 septembre 2013) - Sophie Galabru

     

     

     

     

    Ci dessous critique parue dans Les Echos.

     

     

    Il y a de tout dans ce pamphlet du romancier Pierre Drachline. Un style jubilatoire, mis au service d'une férocité sans limite. Un sens aigu de l'observation qui aiguise votre propre regard sur la société française. Un goût prononcé, surtout, pour la posture libertaire, réjouissante certes sur le papier, mais n'apportant au final aucune solution aux problèmes qu'il évoque. Qu'importe. On se régale devant ses charges contre « les "indignés", ces ravis de la crèche découvrant la nocivité du capitalisme ». On se surprend à acquiescer quand il dénonce le goût de plus en plus prononcé de nos concitoyens pour la réglementation, réprimant à peine son mépris « pour ce troupeau nourri au principe de précaution, qui a le goût de l'abattoir ». On opine, encore, lorsque l'auteur s'en prend aux « écologistes vendant des peurs collectives après les religions ». Sarcasme, misanthropie, désenchantement forment la musique de ce livre sans concession. A lire, en guise de défoulement.