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bobos

  • Un dimanche à Paris

    HYPE.pngQuittant momentanément le free style du 93, je me suis rendu dimanche à Paris pour un RV avec un jeune mais vieux lecteur dont la fidélité n'a cessé de me surprendre. D'autant que c'est un jeune entrepreneur à succès dans la high tech qui ne doit rien à personne et qui n'a jamais fait appel au Marché. Fait si rare qu'il mérite d'être souligné.

    Je me suis rendu au rv en compagnie de la fiancée du pirate, qui comme moi, n'était plus allée à Paris depuis notre gentrification et notre atterrissage dans le ghetto.

    Cette sortie nous permit de contempler les bobos exhibant leur progéniture dans des rues abandonnés au piétons pour quelques heures.

    Du concentré de morgue et d'autosatisfaction. A défaut de bousculer leur vie, ils se reproduisent avec une ponctualité admirable ! A croire qu'ils ont l'orgasme fiscal et patrimonial. L'assurance de ne pas avoir à côtoyer des pauvres et des assistés les encourage à dépenser sans pudeur dans des boutiques où l'on ne comprend même plus ce qui est vendu. Aucun risque de croiser un regard envieux qui agit comme un coupe faim. Le bobo est d'un naturel compatissant. Il est disposé à montrer de l'empathie à une minorité à condition qu'elle soit éloignée de son fragile odorat. D'où un tiers-mondisme de bon ton alors que SDF et sans papiers lui sont insupportables. En comparaison les catholiques sortant de la messe dominicale paraissent plus humains moins formatés.

    Quel bonheur, nous avons eu de retrouver le ghetto. Nous étions à notre place parmi les déchets humains.

  • Bobos déserteurs

    849644764.jpgOn se demande partout ce que signifient les dernières mesures : un confinement sans confinement, un vaccin qui est là sans être là, des lits d’hôpitaux toujours absents avec des patients en nombre croissant, une définition à géométrie variable des commerces essentiels,....

    En fait c'est simple. Les mesures prises ont fait partir de Paris une partie substantielle de la population. Il y aura donc mathématiquement moins de malades puisqu'il y aura moins d’habitants.
    20 % des franciliens sont partis
    Mais rassurez vous dans le ghetto, on est tous là
    Médecine des riches, médecines des pauvres
  • Vive l'insécurité

    thumbnail.jpgPersonnellement je n'irai pas manifester, je préfère vivre dans l'insécurité que voir mon loyer augmenter parce que les bobos arrivent...

    Ainsi va la vie dans les ghettos du 93