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chomage - Page 14

  • Write-off

     

    « Et si le suicide économique était l’unique voie vers l’immortalité dans un monde où la crainte des dieux a été remplacée par la crainte du Marché? »

    « Il n’y a pas pire destin que celui de l’homme condamné à s’appauvrir sur le lieu même de sa richesse. »

    Quelle était l'énigme ? La perversité forcenée de la Money Power pouvait elle menée à la lumière que rien n'éteint... la consommation durable...???

    JPC

     

     

    Ce à quoi nous assistons, jour après jour, et que nous tentons d'expliquer depuis maintenant 2007, n'est rien moins qu'une période qui restera dans les livres d'histoire sous le nom de Très Grande Dépression.

    Comme nous l'avions annoncé, le sauvetage de la Grèce avec une décote désormais de 70 % de sa dette en préfigure bien d'autres, car il ne s’agit plus désormais que d'éviter l’implosion d'un système où le défaut d'un pays créerait un précèdent, une brèche qui telle un éclair zébrerait le ciel et dans laquelle ne manqueraient pas de s'engouffrer d'autres pays qui doivent maintenant affronter la colère sociale de leurs peuples. C'est la raison pour laquelle, on continue d'opter pour la transfusion à celui qui souffre d’hémorragie interne et n'a aucune chance de trouver sa place dans la mondialisation. Ultime soubresaut, d'une économie globalisée sans l'accord des peuples et désormais confrontée au pire des scénarios à savoir l'effondrement généralisé de la valeur d'échange, autrement dit une dévaluation mondiale de l'argent, ce qui signifierait tout simplement la fin d'un système.

    Nous l'avons déjà écrit, il faudrait que les pays émergés gagnent au minimum 30 % de niveau de vie et que les pays déclinants acceptent de perdre en contre partie aussi 30 % pour que les choses puissent réellement s'équilibrer dans une harmonie sociale.

    La marché forcée vers un nouveau modèle de production n'est donc rien d'autre que la marche forcée vers une inflation souhaitée, seule garantie pour les États de pouvoir un jour rembourser leurs dettes et pour les classes moyennes de continuer à exister àprès s'être endettées au delà de toute raison portées par l'idée d'une croissance sans fin.

    Nous en sommes très loin et d'ici quelques mois, l'inéluctable constat apparaîtra à tous et sans autre reprise que celles des chaussettes, la baisse des charges patronales ne fait qu'annoncer une autre baisse : celles des salaires, unique variable d'ajustement de la compétitivité. On parle alors de flexibilité ou de libéralisation du marché du travail ( fluidité, flexibilité).

    Le crédit facile, l’accès à la propriété ont fait du travail une drogue dure dont le manque et les angoisses que vont provoquer sa raréfaction, ne bénéficieront cette année qu'aux labos pharmaceutiques, ce que vient de confirmer d'ailleurs le laboratoire pharmaceutique suisse Roche qui a fait état mercredi dernier de sa confiance pour l'exercice fiscal en cours.

    Logique, puisque le travail en tant que valeur est sanctifié comme le chemin unique vers le bonheur et l'épanouissement de l'individu. A l'inverse, dans ce contexte, le chômage est la voie la plus sûre vers la dépression.

    D'où l'expression nécronomique : «j'ai croisé le bonheur».

     

    Seuls les nécronomistes survivront car ils ne tomberont pas de haut et sont déjà sortis du bilan (individual write-off).

    En route vers la stagdéflation...

  • Pas de mutation sans dépression...

    Comment  faire pour que les gens travaillent plus et  plus longtemps dans un pays à fort taux de chômage ?

    Comment faire pour transformer des fonctionnaires, des chômeurs,  en géniaux exportateurs de machines outil s bulle verte  pour imiter le modèle allemand ?

    La formation ?  Comme le propose notre Président ?

    C’est trop tard, il aurait fallu former bien avant…Car ce n’est pas de formation dont il est besoin mais d’un changement de mentalité et aucun changement de mentalité ne peut se faire  en moins de dix ans hors stratégie du choc.

    En gros, il s’agit simplement de nous expliquer qu’il faut travailler plus et plus longtemps mais que comme le travail n’est pas encore là, de se former à ce que la classe administrative  pense être l’avenir  (la même classe qui vient pourtant de démonter à quel point, elle ne voyait rien venir).

    A ce stade, on peut se poser la question de la légitimité…Surtout d’une classe administrative transformée en VRP chargé d’aller vendre l’attractivité du territoire et le savoir faire français aux investisseurs étrangers et le tout sans parler anglais….Seuls les politiques sont dispensés de formation.

    La mutation en bas n’est donc possible que par la mutation en haut de la pyramide

    On ne transforme  pas des ouvriers en bâtiment en ingénieur Airbus et des ministres français en génie du marketing en moins de dix ans.

    Raison pour laquelle, il ne peut y avoir de mutation sans dépression.

  • le FMI au secours de la CAF

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    La différence fondamentale entre les déclinologues et les nécronomistes est que nous considérons la crise que nous vivons comme l’explosion d’une bulle qui aura duré soixante ans et qui aura connu une sur accélération ces trente dernières années avec le passage d’un marketing localisé à un marketing mondialisé uniformisant les goûts et les comportements des consommateurs pour une raison évidente d’économie d’échelle et de media planning planétaire.

    Cette bulle est celle de la révolution consuméristes qui date des années 50, celle où les consommateurs se sont substitués aux travailleurs transformant nos sociétés de production en société de consommation ou en démocraties de Marché jusqu’à ce que le capitalisme financier décide qu’il n’avait plus besoin ni de travailleurs ni de consommateurs pour faire fructifier son argent.

     

    Unique réponse des gouvernants désormais contraints de réaffirmer leur rôle protecteur sans moyens financier après la chute de l’état nation :  L’arsenal répressif.


    Comité anti fraude, assermentation prochaine des employés du pôle emploi nous démontrent à quel point, nous sommes revenus au début de la boucle de la bulle ou les organismes d’assistance sociale étaient considérés comme des services de police car les chômeurs et les pauvres étaient considérés comme des fainéants ou des profiteurs.

     

     

    On s’interrogera longuement sur le délitement des idéologies politiques de droite comme de gauche qui les amènent à tout connaître des cavaleries financières sans pouvoir les réguler et à ne rien connaître (ou à volontairement ignorer) des techniques de survies des plus pauvres qui ont permis le vivre ensemble au nom d’un seul principe économique durant une période où nous importions de la pauvreté tout en exportant de la richesse en délocalisant.

    Privé de sa dépendance à la consommation par l’inévitable baisse des dépenses publiques et sociales, ne restera pour le peuple que la violence de communautés d’intérêt où n’importe quel prétexte du football à l’identité ethnique offrira une occasion de s’exprimer.

    Thèbes ne fut elle réanimée par Dionysos par les voies du désordre ?

     

    Nécronomiquement votre