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coronavirus - Page 2

  • Piquouze or not piquouze

     Les piqûres ne me font pas peur mais  je déteste plus que tout ce qui aliène ma liberté. Voir le gros Emmanuel Lechypre  et Thomas Porcher ainsi que Caroline Fourest  unis dans le même combat de la piqûre pour tous me fait gerber.De fourest et de Lechypre, je n'attendais pas grand chose, mais Porcher me déçoit finalement c'est un économiste orthodoxe. C'était pas la peine de faire la couv des Inrocks.
    Ce ne sont tous que des gros bourgeois finalement. Peut être Caroline est elle mécontente de ne pas faire la belle au Procope sa cantine préférée...Beurk ils me font tous gerber et ils ne devraient pas oublier que la justice populaire se pratique dans la rue.
    La fracture vaccinale est là.Les non vaccinés seront désormais des sous-citoyens. La biopolitique c'est cela. La politique qui entre dans le corps humain.
    Dans deux mois je vais avoir 62 ans, un âge canonique pour celui qui a eu une vie aussi intense que la mienne. Je vais donc aller faire ma fibro annuelle où l on m'annonce si les choses se sont dégradées ou non.Faut que j'y aille car d'ici très peu de temps, on aura probablement plus le droit de se faire soigner si non vacciné au rythme où ça va.
    Je vis comme ça, en sachant que je suis plus près de la mer que des coquillages. Dans ce contexte et vu la dictature ambiante, Marcel et moi sommes tranquilles, personne ne viendra jamais nous chercher dans le ghetto. Nous avons aussi un plan de secours, rejoindre des potes résistants au plateau des mille vaches où se développe un magnifique projet dont j'aurai l'occasion prochainement de vous parler.. Là non plus les gendarmes ne viennent pas...J'ai demandé à Marcel de chiffrer le déplacement. Comme nous nous déplaçons avec un chat et que sur place nous aimons bien bouger, Marcel est allé se renseigner chez des potes du ghetto : Eddy Belles Caisses et Momo la Garantie. Eddy loue des voitures dont les gens ne se servent pas ou peu. Il a aussi des belles occases provenant de gens qui sont passés à l électrique; Momo la garantie, c'est encore autre chose. Tu lui dis où tu veux aller et il te propose une bagnole. Il te garantit que tu pourras y aller et en revenir sinon il te rembourse (sauf les billets de trains...il est pas assureur !). Finalement Marcel a trouvé chez Eddy Belles Caisses un plan de Laguna Turbo Diesel à 350 euros. Pour le reste hors le budget essence Marcel a évaluer le déplacement à six packs de bières (pack de six) jusqu'en Corrèze si on va voir Mehdi. Marcel ne compte pas en unités de temps ou en kilomètres mais en pack de bières et il est incollable. Malgré une légère tendance à surévaluer les distances...il est comme ça....Depuis ce matin, j ai aussi trouvé un autre plan mais là pour le coup, il nous faudra prendre le bateau pour aller en Corse pour être hébergé dans un Hôtel non loin de Corte chez un pote Boniface Alfonsi ex détective privé auteur de "la vérité est mon métier"
    Là non plus, je crois pas qu'on viendra nous chercher....ça sert d'avoir des relations...
    La vérité est mon métier - broché - Boniface Alfonsi - Achat Livre ou ebook  | fnac
     
     
     
    le livre de Boniface Alfonsi détective privé à Marseille

  • Un résumé de Gunther Anders- L’obsolescence de l’homme 1956

     

    La morale au service de la marchandise :

    Apprends à convoiter ce que le marché propose 

    Ne pas consommer est un acte de sabotage, un manque de civisme, celui qui s'abstient bafoue les droits de la marchandise, il est pire que le voleur, qui ne paye pas, mais convoite.

    Le besoin ne précède plus la consommation mais lui succède : on achète « ce qui sort », et une fois acheté, on le considère comme un besoin.

    Toute la marchandise ressemble à la boisson Coca Cola, qui n'arrête pas la soif, mais la reproduit, et la reproduit comme soif de Coca Cola ; une fois acheté un produit, le consommateur « s'approprie » les besoins du produit lui-même (besoin de compléments, de carburant, de techniques de maintenance, d'équipement pour recyclage périodique de son « look », etc.) ; après s'être lié à la proliférante famille des objets, personne n'a plus à réfléchir à ses besoins : les objets expriment les leurs, et exigent d'être satisfaits ; nous ne sommes plus que leurs serviteurs imparfaits, qu'ils rappellent sans cesse à l'ordre.

    La consommation de masse ne peut s'accomplir que dans l'isolement de chacun : chaque consommateur est un travailleur à domicile non payé coopérant à produire l'homme de masse

    La croyance dans le progrès était une croyance dans le caractère infini du processus, pétrie d'optimisme et ignorante de l'existence du négatif

    La croyance dans le progrès rendait inutile d'imaginer l'avenir, qui se faisait tout seul : il faut à présent comprendre que rien ne se fait tout seul, mais que nous le faisons

    Dans le travail conçu comme valeur morale en soi, le travail lui-même justifie le produit (le résultat), au sujet duquel toute interrogation devient superflue : la production du pire est encore de la production, donc sacro-sainte

     

    Les Médias

    La réalité devient un rêve, le rêve une réalité : la même apparence médiatique traitant à la fois le réel et la fiction, cette apparence ne peut plus apparaître comme spécifiquement « esthétique », elle devient elle-même clandestine et permanente ; les vieilles dames américaines tricotent des pull-overs pour des personnages de feuilleton, et envoient des paquets de cadeaux pour des naissances fictives. Ces tricoteuses sont les Parques de l'irréalité moderne ; les gens illusionnés jusque dans leur vie affective, de cette façon, sont encore plus anéantis que ceux qui n'avaient que des opinions illusoires. Le sentiment devient dès lors synonyme de bêtise ; que le spectateur prenne au sérieux ce qui ne l'est pas, et inversement, correspond à un besoin du système : le spectateur doit être en permanence l'homme de l'incertitude, face auquel les médias gardent toute initiative.

    Habitué dans le travail à l'action mécanique du corps et des fonctions mentales, le salarié recherche des distractions qui prolongent cet état, et entretiennent sa passivité ; dans ce contexte, la question du sens (de la signification) des activités ne peut plus être posée, ne correspond à rien : les organes s'accrochent en toute « liberté » au premier prétexte venu ; « être occupé » doit être compris comme on dit d'un taxi ou des WC qu'ils sont « occupés » : ils sont bouchés, et inaccessibles.

    Par l'image, l'homme cherche à construire la dénégation de sa finitude : la vedette cinématographique entre dans l'éternité pour avoir consenti à devenir une pure image.

     La vedette fait facilement de la publicité pour une marchandise, car l'âne se frotte à l'âne : les immortels en famille.

    À notre époque, le but de l'existence consiste à produire des moyens Le but assigné à un but est d'être un moyen pour les moyens  — Les moyens justifient les fins et non pas l’inverse.

     

    Dans le monde moderne, l'individu ne dispose de choix que parce que ceux-ci sont déjà faits.

  • Un résumé de Gunther Anders- L’obsolescence de l’homme 1956

     

    La morale au service de la marchandise :

    Apprends à convoiter ce que le marché propose. 

    Ne pas consommer est un acte de sabotage, un manque de civisme, celui qui s'abstient bafoue les droits de la marchandise, il est pire que le voleur, qui ne paye pas, mais convoite.

    Le besoin ne précède plus la consommation mais lui succède : on achète « ce qui sort », et une fois acheté, on le considère comme un besoin.

    Toute la marchandise ressemble à la boisson Coca Cola, qui n'arrête pas la soif, mais la reproduit, et la reproduit comme soif de Coca Cola ; une fois acheté un produit, le consommateur « s'approprie » les besoins du produit lui-même (besoin de compléments, de carburant, de techniques de maintenance, d'équipement pour recyclage périodique de son « look », etc.) ; après s'être lié à la proliférante famille des objets, personne n'a plus à réfléchir à ses besoins : les objets expriment les leurs, et exigent d'être satisfaits ; nous ne sommes plus que leurs serviteurs imparfaits, qu'ils rappellent sans cesse à l'ordre.

    La consommation de masse ne peut s'accomplir que dans l'isolement

    de chacun : chaque consommateur est un travailleur à domicile non

    payé coopérant à produire l'homme de masse.

    La croyance dans le progrès était une croyance dans le caractère infini du processus, pétrie d'optimisme et ignorante de l'existence du négatif.

    La croyance dans le progrès rendait inutile d'imaginer l'avenir, qui se faisait tout seul : il faut à présent comprendre que rien ne se fait tout seul, mais que nous le faisons.

    Dans le travail conçu comme valeur morale en soi, le travail lui-même justifie le produit (le résultat), au sujet duquel toute interrogation devient superflue : la production du pire est encore de la production, donc sacro-sainte.

    Les Médias

    La réalité devient un rêve, le rêve une réalité : la même apparence médiatique traitant à la fois le réel et la fiction, cette apparence ne peut plus apparaître comme spécifiquement « esthétique », elle devient elle-même clandestine et permanente ; les vieilles dames américaines tricotent des pull-overs pour des personnages de feuilleton, et envoient des paquets de cadeaux pour des naissances fictives. Ces tricoteuses sont les Parques de l'irréalité moderne ; les gens illusionnés jusque dans leur vie affective, de cette façon, sont encore plus anéantis que ceux qui n'avaient que des opinions illusoires. Le sentiment devient dès lors synonyme de bêtise ; que le spectateur prenne au sérieux ce qui ne l'est pas, et inversement, correspond à un besoin du système : le spectateur doit être en permanence l'homme de l'incertitude, face auquel les médias gardent toute initiative.

    Habitué dans le travail à l'action mécanique du corps et des fonctions mentales, le salarié recherche des distractions qui prolongent cet état, et entretiennent sa passivité ; dans ce contexte, la question du sens (de la signification) des activités ne peut plus être posée, ne correspond à rien : les organes s'accrochent en toute « liberté » au premier prétexte venu ; « être occupé » doit être compris comme on dit d'un taxi ou des WC qu'ils sont « occupés » : ils sont bouchés, et inaccessibles.

    Par l'image, l'homme cherche à construire la dénégation de sa finitude : la vedette cinématographique entre dans l'éternité pour avoir consenti à devenir une pure image.

     La vedette fait facilement de la publicité pour une marchandise, car l'âne se frotte à l'âne : les immortels en famille.

    À notre époque, le but de l'existence consiste à produire des moyens Le but assigné à un but est d'être un moyen pour les moyens  — Les moyens justifient les fins et non pas l’inverse.

     

    Dans le monde moderne, l'individu ne dispose de choix que parce que ceux-ci sont déjà faits.