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coronavirus - Page 4

  • Piqûre de rappel

    Petit précis de gestion financière :"Le laboratoire biologique (Classé P4-Très haute sécurité) chinois de Wuhan appartient à Glaxo, qui possède Pfizer (vaccin Covid-19), dont les finances participent à Black Rock (US-gestion d'actifs-10 0000 milliards d'€-contrôle les banques centrales et gère 1/3 du capital d'investissement mondial), qui gère celles de la Open Foundation Society (Soros), qui participe à AXA (française) , qui, a financé la société allemande Winterthur, qui a construit le laboratoire chinois, acheté accidentellement par Allianz, qui a comme actionnaire Black Rock, qui est à la fois actionnaire de Microsoft et Gates, et actionnaire de Pfizer, premier parrain et financeur de l'OMS, où Agnès Buzin vient d'être nommée en charge du "suivi des questions multilatérales"..."On recommence, en cas de "loupé d'une station de métro" : "le laboratoire..

  • Société de consumation-La France orange psychiatrique

    covid,coronavirus,biopolitique,technopsychiatrie,biocapitalisme,capital fictif,evolution,revolution,futurPetit rappel sur mon métier :

    En tant que nécronomiste, je me consacre à étudier les dégâts de l’idéologie de l’économie sur les hommes et ses conséquences sociales ou mentales.

     

    LA RÉALITÉ DU PRÉSENT est faite, comme jamais elle ne le fut. Le quotidien voit son lot d’horreurs augmenter sans cesse, accompagnant une apocalypse rampante de l’économie. L’aliénation des esprits et les polluants se disputent la prédominance dans la dialectique de mort qui régit la vie d’une société divisée et gangrenée par le virus et la crise sociale. Bientôt, tout le monde consommera des drogues (antidépresseurs, anxiolytiques) ; qu’elles soient délivrées sur ordonnance ou vendues sous le manteau ne constitue plus qu’une distinction formelle. La thérapie des troubles de l’attention offre un autre exemple de la tendance coercitive à médicaliser l’angoisse et l’agitation généralisées qu’engendre une réalité toujours plus frustrante. L’ordre dominant fera, à l’évidence, tout son possible pour nier la réalité sociale. Sa technopsychiatrie considère la souffrance humaine comme étant de nature biologique et d’origine génétique. De nouvelles pathologies, résistantes à la médecine industrielle, se répandent à l’échelle planétaire, ainsi que le fondamentalisme religieux – symptôme de frustration et de profonde misère psychique.

     Le fossé entre riches et pauvres s’élargit, en particulier ici, en ce pays où les sans-abri comme les détenus se comptent par milliers. La colère monte et les mensonges de la propagande, qui assurent la survie du système, ne rencontrent plus la même crédulité. Ce monde où règne le faux ne trouve plus que l’adhésion qu’il mérite : la méfiance à l’égard des institutions est presque absolue. Mais la vie sociale semble gelée, et la souffrance des jeunes est sans doute la plus profonde. Le taux d’homicides chez les adolescents de quinze à dix-neuf ans a plus que doublé cette année. Le suicide est devenu la réaction que choisissent de plus en plus d’adolescents, qui n’envisagent pas de gaieté de cœur d’atteindre l’âge adulte dans un tel enfer.

    Dans le même temps la guerre biologique a lieu. Toutes les nations sont en guerre. Chacun s’efforçant de produire son vaccin pour assurer sa souveraineté économique.

    Dans ce contexte pré-insurrectionnel, la gouvernance algorithmique appliquant le diviser pour mieux régner n’a d’autre choix que transférer la responsabilité sur le citoyen qui n’aura jamais été aussi mal traité car il n’est plus représenté. Désormais, nous sommes responsables de notre santé et de celle des autres et nous sommes aussi responsables de la santé de notre économie qu’il va falloir reconstruire en travaillant plus pour consommer plus.

    À la scission marxienne entre l’homme et le citoyen succède ainsi celle entre la vie nue, porteuse ultime et opaque de la souveraineté, et les multiples formes de vie abstraitement recodifiées en entité juridico-médico-sociale : le vacciné, le non-vacciné. Plus de question de sexe, de races, de travailleur ou de d’assistés. Le chapeau suprême a été déployé. La démocratie représentative qui ne représentait plus grand monde laisse sa place à la non-relation promut par la distanciation sociale dont l’usage doit correspondre une politique non-représentative. C’est ce que nous vivons.

    Le vacciné a le droit de voter Macron, de travailler, d’aller au resto et au musée, de prendre l’avion. Quant à ceux qui ne veulent pas se faire vacciner, le discours ambiant est « qu’ils aillent vivre ailleurs… ». Discours autrefois réservé aux immigrés qui ne voulaient pas s’assimiler, maintenant valable pour les travailleurs délocalisés dans leur propre pays condamnés de fait à s’appauvrir sur le lieu même de leur richesse.

    Le consommateur ne doit et ne peut être contaminé. Suprême paradoxe quand on sait que l’on a tout fait pour le transformer en consommateur zombie.

    Le vaccin n’est pas obligatoire, même si scoop nécronomique, les passeports santé à puce ont été commandés, il y a plus de six mois !

    Ce que l’on attend du citoyen consommActeur, c’est son consentement libre et éclairé (Comment pourrions-nous être libres et éclairés en pareil contexte ou le vrai n’est plus qu’un moment du faux !).

    Il s’agit en fait de rationaliser une servitude libérale et une totale soumission librement consentie à participer à une logique consumériste individuellement assumée par l’intériorisation à l’intérieur du corps des normes capitalistes. Le capitalisme entre dans le corps humain pour lui permettre d’être plus performant pour produire mais aussi consommer. Ceux qui me suivent depuis longtemps savent que j’ai théorisé cela sous le nom du châtiment des neufs orifices. Vous serez punis par tous les orifices avec lesquels vous avez consommé. Il s’agit dans le pouvoir souverain biopolitique de soumettre. L’état d’exception, le couvre-feu ne sont que des outils. Quant à ceux qui ne veulent pas se soumettre, on les laissera toutefois participer à la reconstruction et au décollage de la bulle verte en les laissant manger dans des poubelles et en achetant de vêtements d’occasions. Ils préserveront par leur pauvreté et leur non productivité la planète et dont ils seront en final les plus ardents défenseurs. La productivité garantissant la croissance étant incompatible avec l’écologie.

     

     

     « Si l’exception est le dispositif original grâce auquel le droit se réfère à la vie et l’inclut en lui du fait même de sa propre suspension, une théorie de l’état d’exception est alors la condition préliminaire pour définir la relation qui lie et, en même temps, abandonne le vivant au droit »

    Giorgio Agamben

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  • Un récap nécronomique de l'année 2020

    Combien de fois par jour dans les démocraties de Marché une personne est-elle confrontée à la mort ? À la sienne et à celle de ses proches ? De façon peu fréquente à moins d’imprévus ou d’accidents. On a retenu de ce fait avéré que le rapport à la mort ne se vit pour nous qu’à distance. Le plus souvent dans l’actualité ou les produits culturels consommés. Et lorsqu’elle gagne en proximité, elle devient taboue ou problématique. 

    Mais, cette fois c’est différent, la mort n’est plus muselée par la machinerie méthodique des medias qui refusaient de la rencontrer.  La mort, autrefois apprivoisée par satellite sur les écrans plasmas des salles de rédaction et masquée d’un loup blême pour ne pas affoler le consommateur, devient omniprésente. Le lecteur de soixante millions de consommateurs se souvient qu’il est mortel. Ne dit-on pas que les hommes construisent des maisons pour oublier qu’ils le sont ? Tous les soirs, c’est la même litanie. Le bulletin des morts de la veille remplace le bulletin météo. Une mort au nom latin qui signifie virus à couronne vient défier, diviser et bouleverser le cycle travail, consommation et la fade éternité des démocraties de Marché. Cette mort auréolée nous rappelle qu’elle est la véritable impératrice.

    Jamais, dans l’histoire du capitalisme, une crise économique mondiale n’avait été décidée politiquement. Mi-avril, 57 % de la population mondiale, plus de 4,5 milliards de personnes étaient appelées ou contraintes à rester chez elles. Du jamais vu…Des pans entiers d’agents économiques apprenaient avec stupéfaction qu’ils étaient « non essentiels » à la vie. Autrement dit, relégués au rang de services superflus ou de gadgets. L’économie de doucereuse et banale était devenue belliqueuse et brutale. La population résignée et terrifiée se soumit plutôt bien au premier confinement. Puis vint la deuxième vague et le nouveau confinement.

    C’est alors qu’apparurent les hurlements de désespoir de tous ceux qui préféraient la mort à la mort économique. La mort économique devenait supérieure à la mort tout court, comme si, du jour au lendemain, le virtuel affirmait son primat et sa supériorité sur le réel. Une mort économique inédite… une odyssée nouvelle  tout comme la sonde pénétrant les espaces, rencontre queues de comètes et trous noirs, continuant d’émettre cependant, antennes, cameras et systèmes de régulation. Nous étions dans un État d’exception. Une période où il fallait selon les dires de politiques tout entier tournés vers le Verbe se contenter d’exister sans vivre. Le langage même est un virus écrivait William Burroughs. Nous étions intoxiqués d’injonctions qui colonisaient notre conscience et nous utilisaient comme véhicules pour se déplacer d’un corps à un autre. Tester, Alerter, Protéger. Le contrôle était désormais coproduit par les contrôlés à travers des applications comme STOP COVID ou son successeur TOUS ANTI COVID. Il prenait donc appui sur la responsabilité individuelle et le devoir citoyen dont il faisait ses carburants. Joli transfert d’impuissance étatique sur le citoyen désigné fautif de son malheur…

    Dans cette pandémie de peur dont on ignore encore si elle renforcera la santé des labos plus qu’elle ne fera de dégâts, chacun se rassure sur son infortune en espérant que le virus ne touche que les personnes à risque. Vieux, diabétiques, obèses, malades chroniques… Le premier Nobel d’économie français Gérald Debreu posait, en son temps, une question avec ses travaux sur l’équilibre général. Notre société repose sur un équilibre, celui de la durée de vie des très vieux. Fallait-il les débrancher plus tôt pour faire des économies de sécurité sociale ou les maintenir sous perfusion pour créer des emplois de jeteurs de couches usagées ? Travaux étonnants de modernité qui mettait en évidence la prédominance de la mort économique sur la mort.

    Car, tyrannique, l’économie était le tout ; la quête mythique qui régénère et désintègre ; l’acte de violence et la génuflexion, la splendeur et le simulacre, la transfiguration et le miracle…puis l’Apocalypse. Il n’est pas pire destin que celui qui consiste à s’appauvrir sur le lieu même de sa richesse nous hurlaient les chaines infos qui médiatisait la mort. « Les gens ne veulent pas d’argent, ils veulent travailler ».

    Les journaux télévisés sont devenus les produits dérivés de la mort. La voracité des chaînes les transforment en centres appliqués d’anthropologie et de nécrophilie. Les présentateurs devenus anesthésistes réanimateurs du peuple ânonnent ce qu’ils lisent sur leur prompteur funèbres. Les cadavres peuvent devenir source de profit.

    Devant l’effondrement inattendu, l’absence de masques, de tests et même de médicaments, tout le spectre politique droite et gauche est redevenu souverainiste. Les élites qui avaient voulu la mondialisation exhortent désormais les consommateurs à acheter français et à soutenir l’économie nationale au détriment des multinationales et des GAFAM. Sans se demander si les consommateurs en possèdent encore les moyens. L’achat français comme l’achat bio est couteux hors discount. Les équipages assoupis des agences de publicité et de marketing qui vantaient le consommActeur du nouveau monde à venir planchent sur leur nouveau pipoti pipota : le consommateur citoyen. Encore une façon de transférer la responsabilité sur le citoyen.

    Des décades auparavant, les mêmes élites nous vendaient un pacte faustien : gagner en tant que consommateur ce que nous allions perdre en tant que producteur. C’était l’époque des délocalisations. Le capitalisme, dès les années 70, avait compris qu’il y avait beaucoup plus d’argent à gagner de la propension des gens à acheter n’importe quoi qu’à les faire travailler plus. On nous parlait alors de société de loisirs qui reposait sur la consommation. Puis vint l’Euro et l’accélération de la mondialisation. La concurrence endiablée ne pouvait plus permettre d’augmenter les salaires pour cause de compétitivité. Qu’importe, les gains de pouvoir d’achat liés à la mondialisation rééquilibreraient le tout.

    Le virus que l’on présente comme un choc exogène pour exonérer le libre échangisme mondialisé de toute responsabilité, anéantit tout cela. Avec effroi, les élus qui n’ont pas tenu compte des votes du peuple découvrent que dans les démocraties de Marché l’acte d’achat est plus important que le droit de vote et que notre avenir commun se décide au centre commercial ! Achetez français, vieux slogan communiste devient le mot d’ordre des libéraux. De l’urne électorale à l’urne funéraire, la différence tient à la qualité de la crémation…

    Le Virus est l’agent invisible qui rend visible à tous et à toutes ce qui était caché aux yeux et à l’entendement. Le virus agit comme un puissant révélateur généralisé de tout ce qui était dissimulé, ou qui l’était encore. Les habitudes des gens, leur usage de l’internet et des réseaux sociaux, la misère, le prolétariat invisible, la réalité des moyens des hôpitaux, les vérités, mensonges et dénis, les turpitudes du pouvoir d’État et du capitalisme, industriel comme financier. Et aussi du vrai du faux, de l’articulation du réel, de la réalité et du symbolique, de la puissante réalité de l'irrationnel, de la vraie solidarité comme du repli sur soi… Cette fonction révélatrice du virus représente, que l'on en soit conscient ou non, un formidable bouleversement culturel, des savoirs, des prises de consciences des uns et des autres et des uns sur les autres. De nouvelles lignes de rapport de force, de ruptures,  d’alliances, d’associations se dessinent. C'est sans précédent. Surtout dans un monde de 7 milliards d’habitants. Bien sûr, on cherche des responsables, des coupables , dans toutes les strates de la société, des gens qui savaient et n’ont rien dit pour ne rien faire de couteux, des gens qui ne se sont pas donnés la peine, ou qui tout simplement, ne pouvaient chercher, des gens qui avaient l’intuition, mais n’en avaient pas la preuve, des gens qui ne savaient rien, mais avaient des avis sur tout, des gens qui avaient contribué à détruire les moyens dont nous manquons cruellement etc… Le virus se joue de tout cela. Les structures verticales hiérarchiques entrainées de longue date à prélever, exploiter et réduire les moyens se révèlent impuissantes. Dans ce contexte d’anomie, les individus séparés les uns des autres, ne sont plus reliés presque uniquement entre eux que par leur référence à la chaine de commandement des « gouvernances ». La destruction des liens sociaux horizontaux, incluant solidarités, conflictualités, amours, rivalités, amitiés, est la manifestation de l’aliénation sociale, de l’a-liénation, de l’absence du « relier ». Les individus sont dénudés de leur subjectivité qui se conjugue si bien sur le mode social (je, tu, il, elle, nous, vous, ils elles). Reste le « moi », nu et vulnérable, « narcissisé », prêt à être recouvert de la tutelle protectrice de la gouvernance algorithmique qui se substitue aux liens sociaux horizontaux dissous. La chaine hiérarchique qui relie tous ces « moi » aliénés car dénudés de leur subjectivité diffuse directement son emprise dans le corps social sans intermédiaires. Est-ce cela le biopolitique qui organise la traite du vivant aux dépens de l’existence ? Alors comment y croire encore, même juste un instant puisque l’instant présent est tout ce qui nous reste ? Comment y croire lorsque des gouvernants délégitimés par leurs mensonges nous apparaissent comme des prêtres pédophiles qui nous exhorteraient à croire ?

    Non au référendum, non au passeport santé, non à la bulle verte

    Une belle synthèse de mon ami André Bellon, une des rares bonnes rencontres que j'ai pu faire cette année dans le monde réel.

    https://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article1834